À de nombreux débuts de séance, les sifflets retentissent. Le public manifeste son rejet de l'influence de Vincent Bolloré, incarnée par la publicité de Canal+, partenaire du Festival du court métrage à Clermont-Ferrand.
Par Erwan ROUSSEAU
Publié le 03 février 2025 à 18h19
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Chaque début de séance au Festival du court métrage de Clermont-Ferrand est marqué par une tradition bruyante. © Rémi DUGNE
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C'est devenu une habitude. Chaque début de séance au Festival du court métrage de Clermont-Ferrand est marqué par une tradition bruyante : les sifflets du public et des huées. La quasi-totalité des projections commencent ainsi, non pas en réaction aux films, mais à une publicité.
L’objet de cette désapprobation ? Une réclame de Canal+, partenaire du festival. Derrière cette opposition bruyante se cache une défiance envers l’empire Bolloré, propriétaire de la chaîne.
En chœur
“C'est quoi la prochaine étape”, peut-on notamment entendre dans cette courte vidéo. “Virer Bolloré”, répondent en chœur certains spectateurs d'une séance à laquelle nous avons pu assister ce lundi midi.
Vincent Bolloré est accusé d’avoir mis au pas plusieurs médias qu’il contrôle (Canal+, CNews, Europe 1), imposant une ligne éditoriale jugée conservatrice et hostile à certaines libertés artistiques.
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Le public, souvent cinéphile et attaché à la diversité des voix, exprime ainsi son rejet d’une influence considérée comme néfaste pour le paysage audiovisuel et culturel français. Un geste simple, mais qui résonne à beaucoup de projections.
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“Virer Bolloré” : quand les sifflets s'invitent aux séances du Festival du court métrage à Clermont-Ferrand - La Montagne
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