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| ====== Le Monde – « Mon chien a fait de la chirurgie, de la chimio, il a tout fait ! » : pour prolonger la vie de leur animal, de plus en plus de propriétaires sont prêts à de grosses dépenses ====== https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2025/02/01/leur-animal-est-atteint-d-un-cancer-mon-chien-est-un-super-heros-il-a-fait-de-la-chirurgie-de-la-chimio-il-a-tout-fait_6526214_4497916.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default | |
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| https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2025/02/01/leur-animal-est-atteint-d-un-cancer-mon-chien-est-un-super-heros-il-a-fait-de-la-chirurgie-de-la-chimio-il-a-tout-fait_6526214_4497916.html | |
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| STÉPHANE DUBROMEL / HANS LUCAS POUR « LE MONDE » | |
| « Mon chien a fait de la chirurgie, de la chimio, il a tout fait ! » : pour prolonger la vie de leur animal, de plus en plus de propriétaires sont prêts à de grosses dépenses | |
| Par Pascale Krémer (Villeneuve-d’Ascq (Nord), envoyée spéciale) | |
| Par Pascale Krémer (Villeneuve-d’Ascq (Nord), envoyée spéciale) | |
| Par Pascale Krémer (Villeneuve-d’Ascq (Nord), envoyée spéciale) | |
| Aujourd’hui à 06h00, modifié à 12h53 | |
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| REPORTAGE A Villeneuve-d’Ascq, dans le Nord, la clinique vétérinaire Oncovet est une pionnière française de l’oncologie animale. Si son activité ne cesse d’augmenter depuis son ouverture, en 2000, les soins et leur coût suscitent néanmoins davantage de commentaires négatifs que dans d’autres pays. | |
| Lecture 8 min | |
| Sur la table de l’accélérateur de particules, bientôt bombardée de rayons X ultrapuissants que diffusent des bras rotatifs, la chienne Mia, bâtarde au pelage roux, ne risque pas de se carapater au premier bruit de croquettes versées dans la gamelle. Etalée sur le ventre, anesthésiée, pattes en étoile et corps calé dans un coussin à mémoire de forme, un filet rigide de plastique blanc autour de la tête, elle reçoit au millimètre près les doses d’irradiation susceptibles de réduire sa tumeur au cerveau, auparavant cartographiée par scanner. Mia est en radiothérapie à la clinique vétérinaire Oncovet de Villeneuve-d’Ascq, tout près de Lille. | |
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| Ce n’est plus l’apanage des personnes âgées dans les travées du marché. Les propriétaires de chiens en promenade hygiénique nocturne devisent désormais tumeurs, coût de la chirurgie et protocole de chimiothérapie. Un quart des animaux de compagnie développent un cancer au cours de leur vie – proportion légèrement supérieure à celle relevée chez leurs maîtres. Depuis une petite décennie, ces derniers, plutôt que l’euthanasie, envisagent davantage le traitement pour leurs compagnons quadrupèdes. « Nous constatons une augmentation régulière de l’activité, de près de 10 % par an depuis notre ouverture, en 2000 », évalue le docteur Laurent Marescaux, vétérinaire oncologue, qui, dans le calme et en blouse bleu canard, dirige la clinique Oncovet, pionnière ès prises en charge des cancers de cabots et matous. | |
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| Des travaux sont en cours. D’urgence, répondre à la demande, saisit-on en visitant la clinique aux quatorze vétérinaires et presque 5 millions d’euros d’équipements, propriété du groupe anglo-suédois IVC Evidensia. Salles d’échographie, de scanner, d’IRM ou de radiothérapie, aux murs de bunkers, salles de chimiothérapie, de soins intensifs, blocs opératoires… Les équipements sont aussi sophistiqués que dans un CHU, l’ambiance un brin plus détendue. Ici, les patients sont caressés. Un pense-bête « Chien en liberté » barre une porte blindée. Des chats anesthésiés forment de longues flaques poilues sur les tables à roulettes. Il faut enjamber des chiens ronflant au sol, affalés sur des coussins. Dans l’air flottent des odeurs de désinfectant et de pâtée mêlées. | |
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| « Gagner un an ou deux » | |
| Il n’y a pas mort d’homme, dans ce centre anticancer. N’empêche. En salle d’attente, les visages sont fermés, et les conversations rares. « Bonjour, je vous amène Fiasco, pour son rendez-vous de chimiothérapie », pose un quinquagénaire d’une voix angoissée, en même temps que son chat dans sa boîte, sur le comptoir d’accueil. Est-ce que les choses tourneront bien pour Fiasco ? Après un premier diagnostic de leur vétérinaire, les propriétaires sont adressés chez Oncovet pour l’impressionnante et angoissante palette de soins associés au cancer : bilan d’extension de tumeur, biopsie osseuse, échographie, IRM, scanner, radiologie interventionnelle, chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie et même immunothérapie… Certains viendront une vingtaine de fois, quatre semaines durant, patienter dans l’anxiété, jusqu’au moment d’étreindre à nouveau le chat, le chien aux pattes flageolantes, extrait, encore un peu groggy, de ses deux heures de radiothérapie (préparation et réveil compris). | |
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| A gauche : Hitachi, le malinois de Benjamin Koulourath, qui souffre d’une tumeur de la prostate. A droite : la salle d’attente de la clinique Oncovet, où officient des vétérinaires oncologues et spécialisés en radiothérapie, à Villeneuve-d’Ascq (Nord), le 20 janvier 2025. STÉPHANE DUBROMEL / HANS LUCAS POUR « LE MONDE » | |
| Les protocoles de traitement sont proches de ceux déployés pour les humains. A ceci près que l’animal se laissant peu convaincre de ne pas remuer la queue, les anesthésies (légères) sont légion ; que radiothérapie et chimiothérapie sont rarement combinées ; que cette dernière nécessite une journée d’hospitalisation (pour recueillir les excréments devenus polluants) ; et que le consentement à toutes ces joyeusetés médicales est difficilement aboyé ou miaulé. « On ne va donc pas au maximum des doses, en chimiothérapie, pour limiter les effets secondaires graves, la perte de poils, les troubles digestifs, nous avait précédemment confié le docteur David Sayag, spécialiste en oncologie vétérinaire, à Toulouse. Notre principe absolu est de privilégier la qualité de vie du “patient”. Nous ne cherchons pas à gagner le plus de temps possible à tout prix. Les animaux ne doivent pas souffrir. D’ailleurs, en Suède, au Danemark, il y a un débat éthique sur la chimiothérapie chez l’animal de compagnie. » | |
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| D’autant que les résultats demeurent fugaces. Pris précocement, certains cancers se guérissent. Mais, plus souvent, les traitements n’offrent que quelques mois, qu’une paire d’années supplémentaires à courir derrière la balle de tennis ou à ronronner sur les genoux. « Dans les cas de cancers agressifs, on gagne de trois mois à un an, précise devant ses écrans de contrôle le docteur Jérôme Benoit, spécialiste en radio-oncologie vétérinaire chez Oncovet. On ne s’embarque pas sur des choses lourdes, on fait en sorte que l’animal ait moins mal pendant le temps qui reste. Si la tumeur est localisée, non métastasée, on peut gagner un an ou deux. C’est beaucoup à l’échelle de la vie de l’animal. S’il a 12 ans, il ne meurt plus forcément de sa tumeur. » | |
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| Dans une pièce voisine, Hitachi, le malinois que ramène à son maître la docteure Ségolène Weyland, a 10 ans et un gros dossier médical. Son museau noir dépasse d’une large collerette bleue. Elle l’empêchera, cette nuit, d’arracher la poche urinaire pour l’instant calée sous sa combinaison de protection. « Normalement, mon chien, il devrait être mort depuis longtemps. C’est un super-héros. Il ne veut pas mourir. Il a fait de la chirurgie, de la chimio, il a tout fait ! », se vante son maître, Benjamin Koulourath. Et le serveur de 37 ans, intégralement vêtu de noir, jusqu’aux sabots en plastique, de décrire la tumeur très agressive de la prostate, diagnostiquée en avril 2024, qui touche son compagnon, la prostatectomie, les métastases abdominales, les trois chimiothérapies suivantes… Avant de noter, papier en main, les nouvelles consignes médicamenteuses. « Je peux aussi continuer à lui donner du curcuma, en complément alimentaire, et les croquettes gastro-intestinales ? » | |
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| Miss, atteinte d’une tumeur cérébrale, est emmenée pour un scanner après avoir été légèrement anesthésiée, afin d’éviter tout mouvement durant l’examen. A la clinique Oncovet de Villeneuve-d’Ascq (Nord), le 20 janvier 2025. STÉPHANE DUBROMEL / HANS LUCAS POUR « LE MONDE » | |
| Hitachi accompagne depuis dix ans ce célibataire, qui poursuit : « C’est comme votre enfant. Il vous fait du bien quand vous êtes triste, vous n’allez pas l’abandonner quand il est malade et qu’il faut changer sa poche de pipi ! Moi, les traitements, c’est illimité. S’il décède, je pourrai dormir sereinement parce que j’aurai tout fait. » Jusqu’à quel point ? « J’en suis à 12 000 euros. Peut-être 13 000 euros ? Mes économies. » Le docteur Weyland, à l’écart, avoue « temporiser », désormais, « parce que cela commence à faire beaucoup sur le plan financier… ». Pour ses dernières semaines, Hitachi sera traité à la maison avec un médicament à 500 euros par mois (manipulable avec des gants) offert par la clinique. | |
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| Entre 3 500 euros et 6 000 euros le protocole complet | |
| Chimiothérapie à faible dose dispensée à domicile sous forme de gélules, radiothérapie moins intensive, paiement fractionné, fondation interne pour aider les clients financièrement… « On s’adapte à ce qu’on sait d’eux, assure le directeur de la clinique. On tente aussi de limiter leur investissement personnel avec des radiothérapies regroupées sur trois semaines, par exemple. Parce que certains prennent des vacances pour ces soins. Il y a des camping-cars sur le parking… » Le docteur Benoit complète : « Nous sommes les avocats de l’animal. Les gens vont parfois trop loin, on doit les freiner quand le cancer est métastasé. Et ce ne sont pas forcément les plus riches… L’animal est davantage au cœur de la famille dans les foyers des classes moyennes. Certains ouvrent des cagnottes pour réunir l’argent des soins. » | |
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| Soit entre 3 500 et 6 000 euros le protocole complet de chimiothérapie ou de radiothérapie. Les assurances santé pour animaux ? Seuls 15 % des propriétaires y souscrivent, selon une enquête IFOP en 2024. Santévet, la plus courante d’entre elles en France, doit s’adapter : des formules à plafonds de garantie plus élevés (que les actuels 2 500 euros annuels) seront bientôt proposées. Les clients de Santévet peuvent ne payer d’emblée que le reste à charge. Le directeur de la stratégie vétérinaire de cet assureur, le docteur Jean-Christophe Vullierme, observe que « l’IRM ou le scanner, auparavant exceptionnels pour un chien, sont maintenant très courants » et que « les animaux obtiennent des rendez-vous plus rapidement que pour les humains ». Bref, on assiste, selon lui, « principalement ces dix dernières années, à une forte accélération de la technicité, de la qualité des soins, qui rattrape presque celle de la médecine humaine ». | |
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| La raison d’une telle débauche de moyens ? Simple comme un bonheur félin près du poêle à bois. Des animaux mieux nourris, mieux soignés, vieillissant assez pour développer un cancer. Des vétérinaires formés aux spécialités de l’oncologie. Des cliniques rachetées par de grands groupes, dotées de matériel de pointe. Et le statut de l’animal de compagnie, qui monte en grade, devenant enfant de ses pet parents, surtout depuis le collé-serré du confinement. Les termes « maître » ou « propriétaire » ne sont plus de mise, chez les clients d’Oncovet que l’on croise parfois avec leur « bébé » chat sur le ventre, dans son sac à hublot. | |
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| STÉPHANE DUBROMEL / HANS LUCAS POUR « LE MONDE » | |
| A Villeneuve-d'Ascq (Nord), la clinique Oncovet est spécialisée dans la prise en charge des cancers des animaux de compagnie. Elle accueille deux tiers de chiens pour un tiers de chats, environ.Son activité ne cesse de croître depuis 2000. | |
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| STÉPHANE DUBROMEL / HANS LUCAS POUR « LE MONDE » | |
| Placé dans une boîte hermétique, ce chat recevra bientôt des gaz anesthésiants pour passer une IRM, tandis qu’un chien se réveille doucement de cet examen. | |
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| STÉPHANE DUBROMEL / HANS LUCAS POUR « LE MONDE » | |
| Avant l'IRM, le protocole comprend l'anesthésie, la pose de cathéter, d'électrodes pour surveiller le rythme cardiaque, ainsi qu'une intubation. | |
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| STÉPHANE DUBROMEL / HANS LUCAS POUR « LE MONDE » | |
| Le chat finit d'être préparé pour son IRM par le docteur Laurent Marescaux, vétérinaire oncologue. | |
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| STÉPHANE DUBROMEL / HANS LUCAS POUR « LE MONDE » | |
| La chienne Mia, atteinte d'une tumeur cérébrale, s'apprête à recevoir un traitement de radiothérapie dispensé par un accélérateur linéaire de particules. | |
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| STÉPHANE DUBROMEL / HANS LUCAS POUR « LE MONDE » | |
| Mia est calée au millimètre près pour recevoir les rayons. Le plan de traitement a été défini grâce à un scanner réalisé préalablement. | |
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| STÉPHANE DUBROMEL / HANS LUCAS POUR « LE MONDE » | |
| Le crâne de la chienne Miss, atteinte d’une tumeur cérébrale, lors du scanner. | |
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| STÉPHANE DUBROMEL / HANS LUCAS POUR « LE MONDE » | |
| Un petit chien souffrant d'un problème aux vertèbres cervicales est soigneusement positionné dans le scanner. | |
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| STÉPHANE DUBROMEL / HANS LUCAS POUR « LE MONDE » | |
| Après le scanner, le petit chien est placé sous lampe chauffante, en salle de réveil. | |
| Formé aux Etats-Unis, un temps vétérinaire en Angleterre, le docteur Benoit constate le rapprochement des mentalités françaises et anglo-saxonnes. « Ce sont les vétérinaires, insuffisamment informés sur nos traitements, qui dissuadent souvent leurs clients de venir nous voir. Ils sous-estiment les efforts logistiques et financiers que les gens sont prêts à fournir. On vient de toute la France pour consulter dans notre clinique. » Cela dit, les greffes de moelle osseuse à 30 000 dollars (plus de 28 000 euros) ne sont pas encore envisagées. Et Jérôme Benoit évite d’évoquer son activité dans les dîners en ville, « fatigué » d’affronter les remarques sur la folie, le délire, l’indécence de la radiothérapie pour bestioles domestiques. Sans parler des coûts ! | |
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| Désamorcer les réactions outragées | |
| « Je suis un incompris, estime-t-il avec un grand sérieux. Les choses évoluent en France, mais il y a encore cette réaction épidermique que mes collègues européens ne rencontrent pas. Est-ce lié à ce qu’était le statut de l’animal ici ? Au fait qu’on ne réalise pas le vrai coût de la santé ? Moi, je ne vois pas ce que nos traitements ont de choquant. Je ne juge pas la façon dont les gens dépensent leur argent, ce qui leur semble important. Et si la clinique n’existait pas, nos moyens ne seraient pas mis au service des humains. » Sa collègue venue d’Italie, Federica Conti, le voit bien, « les animaux font vraiment partie de la famille, maintenant. On les humanise ». Tout en traçant les contours d’un lymphome sur le scanner cérébral d’un chien, elle glisse se sentir comme un « miroir de la société ». « On est probablement de plus en plus seuls. Ici, on soigne un peu les propriétaires, aussi… » | |
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| Le concept, très en vogue aux Etats-Unis, de « One Health », une approche globale des santés humaine, animale et environnementale, aide bien à désamorcer les réactions outragées. « Quand on a commencé, se souvient le docteur Benoit, on se cachait beaucoup derrière le fait qu’on pouvait aider en médecine humaine. » Avec leur durée de vie limitée à douze ans en moyenne, chiens et chats présentent des tumeurs naturelles qui évoluent très vite, fournissant une masse de données plutôt intéressantes aux oncologues de santé humaine. | |
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| Benjamin Koulourath retrouve son chien, traité pour une tumeur de la prostate. La docteure Ségolène Weyland lui explique comment s’occuper de la poche de recueil des urines glissée sous le body noir d’Hitachi. Elle fait aussi le point sur son traitement de chimiothérapie à domicile. A la clinique Oncovet de Villeneuve-d’Ascq (Nord), le 20 janvier 2025. STÉPHANE DUBROMEL / HANS LUCAS POUR « LE MONDE » | |
| « Nous parlons le même langage, avec les médecins. Nous échangeons sur des cas cliniques et nous progressons main dans la main, témoigne le docteur Sayag. J’ai été assisté par l’équipe du centre de lutte anticancer Gustave-Roussy la première fois que j’ai traité le cancer de l’os chez un chien par thermoablation par micro-ondes, pour lui éviter l’amputation de la patte. Et nous, nous apportons notre expertise sur des médicaments déjà utilisés chez le chien, avant de l’être chez l’humain, contre la mastocytose systémique, par exemple, une forme de cancer du sang. » Entre essais en laboratoire et études cliniques chez l’homme, des chiens sans solution de traitement testent de nouvelles molécules – des protocoles offerts à leurs maîtres. | |
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| Le concept « One Health », une approche scientifique multidisciplinaire pour mieux prévenir les pandémies | |
| Un peu cobayes. Souvent canaris. Comme les oiseaux en cage des mineurs de fond, signalant par leur mort les gaz toxiques, chiens et chats peuvent alerter leurs détenteurs. Destin commun entre mammifères « qui partagent le même environnement, donc les mêmes facteurs de risques environnementaux », relève le docteur Sayag : « Nos animaux sont des sentinelles. Certains lymphomes ont plus de risques de se développer chez les chiens à la campagne, probablement du fait de l’exposition aux pesticides. Je reçois aussi des chats qui souffrent de cancer de la bouche lié au tabagisme passif. La fumée de cigarette se dépose sur les poils qu’ils lèchent en se toilettant. J’alerte la famille. Il y a des prises de conscience… » Grâce à « bébé », renoncer à la cigarette. | |
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| Pascale Krémer (Villeneuve-d’Ascq (Nord), envoyée spéciale) | |
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