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Donald Trump offre un sursis à TikTok, qui annonce relancer son application aux Etats-Unis
Après avoir mis en pause ses activités aux Etats-Unis, l'application chinoise a indiqué relancer son service. Ce revirement intervient après l'annonce du président élu de suspendre la loi interdisant Tik Tok par décret dès ce lundi, jour de son investiture à la présidence.
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TikTok a été supprimé des boutiques d'applications mobiles d'Apple et Google aux Etats-Unis.
TikTok a été supprimé des boutiques d'applications mobiles d'Apple et Google aux Etats-Unis. (Cfoto/Spus/Abaca)
Par Les Echos
Publié le 19 janv. 2025 à 10:47Mis à jour le 19 janv. 2025 à 20:12
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L'avenir de TikTok aux Etats-Unis alimente tous les rebondissements. Le réseau social vidéo, très prisé des jeunes et des créateurs de contenus, était tombé sous le couperet d'une loi d'interdiction, entrée en vigueur ce dimanche. En dépit de ces mesures, le président élu, Donald Trump, dont l'investiture a lieu ce lundi, a annoncé qu'il allait publier un décret pour suspendre la loi.
Dans un post publié sur Truth Social, il propose un actionnariat américain à 50 % pour la filiale de TikTok aux Etats-Unis. Samedi, il avait indiqué qu'il allait « très probablement » accorder un sursis de 90 jours à TikTok pour permettre à ByteDance, la maison mère de TikTok installée en Chine, de trouver un acheteur.
Dans le même temps, TikTok avait suspendu ses services pour les utilisateurs vivant outre-Atlantique. « Une loi interdisant TikTok a été mise en application aux Etats-Unis », a indiqué l'application sociale, dans une notification envoyée aux utilisateurs. Après l'annonce du futur président américain, le réseau social a, à son tour, précisé qu'il était en train de rétablir l'accès à son application.
Sévères amendes
En raison de la loi, le réseau social a disparu des boutiques d'application mobiles d'Apple et Google dans le pays. En d'autres termes, les Américains ne pouvaient plus, au moment d'écrire ces lignes, télécharger l'application chinoise, ni faire de mise à jour.
Cette décision a marqué un tournant dans la bataille entre les autorités américaines et la populaire application de vidéos courtes. Elle fait suite à l'échec des recours judiciaires de TikTok pour empêcher la mesure adoptée l'année dernière, visant à répondre aux problèmes de sécurité nationale.
Vendredi, la Cour suprême a, en effet, confirmé à l'unanimité cette loi, signée en avril par le président Joe Biden, qui impose à ByteDance de céder ses activités américaines. Cette dernière a refusé de se conformer à cette demande, ce qui a conduit à la suspension de TikTok aux Etats-Unis. Les entreprises américaines, comme Apple et Google, sont contraintes de retirer l'application de leurs plateformes pour éviter des sanctions financières sévères, pouvant atteindre des milliards de dollars.
Les sanctions prévues peuvent atteindre jusqu'à 5.000 dollars pour chaque utilisateur. Dans un pays où plus de la moitié de la population utilise TikTok (l'application revendique 170 millions d'utilisateurs mensuels aux Etats-Unis), les montants peuvent vite devenir considérables.
« Ne pas laisser TikTok dans le noir ! »
La loi ne cite pas nommément les entreprises, mais dispose qu'il serait illégal pour « une entité », une « place de marché » comme une boutique d'applications mobiles ou des « services d'hébergement Internet de permettre la distribution, la maintenance ou la mise à jour » de TikTok et d'autres produits ByteDance.
Dans son post, Donald Trump a alors encouragé les fournisseurs d'internet et boutiques d'application à rétablir immédiatement l'accès à TikTok, promettant que son décret les protégerait rétroactivement contre d'éventuelles sanctions. « Je demande aux entreprises de ne pas laisser TikTok dans le noir ! », a-t-il exhorté.
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Ces dernières semaines, plusieurs investisseurs se sont manifestés. Samedi, la start-up d'intelligence artificielle Perplexity AI a soumis à ByteDance une proposition de fusion avec la filiale américaine de TikTok, qui valoriserait le réseau social au moins 50 milliards de dollars.
(Avec agences)
Les Echos
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