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-====== Le Monde – A La Réunion, la crise à Mayotte interroge le vivre-ensemble ====== https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/01/04/a-la-reunion-la-crise-a-mayotte-interroge-le-vivre-ensemble_6480598_823448.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default 
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-https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/01/04/a-la-reunion-la-crise-a-mayotte-interroge-le-vivre-ensemble_6480598_823448.html 
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-MORGAN FACHE / DIVERGENCE POUR « LE MONDE » 
-A La Réunion, la crise à Mayotte interroge le vivre-ensemble 
-Par Nathalie Guibert (Saint-Denis, Saint-Pierre et Saint-Joseph (La Réunion), envoyée spéciale) et Jérôme Talpin (Saint-Denis (La Réunion), correspondant) 
-Par Nathalie Guibert (Saint-Denis, Saint-Pierre et Saint-Joseph (La Réunion), envoyée spéciale) et Jérôme Talpin (Saint-Denis (La Réunion), correspondant) 
-Par Nathalie Guibert (Saint-Denis, Saint-Pierre et Saint-Joseph (La Réunion), envoyée spéciale) et Jérôme Talpin (Saint-Denis (La Réunion), correspondant) 
-Aujourd’hui à 05h30, modifié à 09h23 
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-ENQUÊTE « La Réunion, fragile modèle en outre-mer » (1/4). L’île cultive avec application son exception multiculturelle, qu’elle découvre fragile. Le racisme contre les Mahorais, en proie à un drame humanitaire après le passage du cyclone Chido, réveille les douleurs d’une société marquée par de grandes difficultés sociales. 
-Lecture 8 min 
-Quand elle danse, jusqu’à l’épuisement, Sophie Calton oublie la petite fille timide du quartier du Chaudron qu’elle fut, pour retrouver avec bonheur ses aïeux venus d’Afrique. « La danse a été pour moi un appel, une identité puisée aux racines », confie cette professeure d’anglais de 47 ans. « C’est d’abord un “fonnker” [en créole, un “fond de cœur”], une libre expression de ce qui vibre à l’intérieur. » Ce mercredi 4 décembre 2024, dans un gymnase de Saint-Denis, la petite troupe de l’association Danses Musiques africaines répète sa chorégraphie, en vue du défilé du 20-Décembre, le jour férié qui marque l’abolition de l’esclavage à La Réunion, en 1848. Le maloya, chanté et dansé depuis lors, a une nouvelle fois emporté les cœurs. « Ce jour-là, nous pouvons lâcher notre “lang kozé” », le créole, longtemps étouffé dans les familles au profit du français, souligne la danseuse. 
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-Répétition pour les cérémonies de commémorations du 20-Décembre avec une troupe de danse africaine dirigée par Sophie Calton, au gymnase de Bellepierre à Saint-Denis, La Réunion, le 5 décembre 2024. MORGAN FACHE / DIVERGENCE POUR « LE MONDE » 
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-Les danseuses de l’association Danses Musiques africaines répètent en vue du défilé du 20-Décembre, à Saint-Denis, La Réunion, le 5 décembre 2024. MORGAN FACHE / DIVERGENCE POUR « LE MONDE » 
-Johnny Payet, le maire (Rassemblement national, RN) de La Plaine-des-Palmistes, dans les montagnes, a bien été le seul à refuser de marquer l’événement. Dans toute l’île, comme à l’accoutumée, les communes se mobilisent. Partout, on se retrouve dans la rue, que l’on soit « yab » (les Créoles blancs originaires des hauts de l’île), « malbar » (d’origine indienne), « zarab » (musulman originaire du Gujarat, en Inde, ou de Maurice), « cafre » (descendant d’esclave africain), « chinois », « malgache » ou « zorey » (métropolitain). Le 20-Décembre, ou Fête des cafres, illustre aussi le métissage de la société réunionnaise, sa « batarsité », selon la chanson du musicien Danyèl Waro. 
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-« Ce jour participe du fait d’être réunionnais », confirme Nelly Pragassam, qui s’échauffe avec les danseuses de l’association. « On se sent libre. Personne ne va demander pourquoi tu es bronzée, d’où tu viens. » Le rassemblement annuel « permet de nous apaiser », estime la maire socialiste de Saint-Denis, Ericka Bareigts. « On peut parler de l’ignominie passée sans rejeter l’autre. Arriver au dépassement de soi, sans négation. » L’élue de 57 ans confie n’avoir entendu pour la première fois le maloya qu’en 1981, grâce à la libération des radios décidée par François Mitterrand. La municipalité mène depuis 2020 un travail de réhabilitation des lieux effacés de l’esclavage dans la ville, et développe l’éducation populaire sur l’histoire commune. 
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-S’associeront évidemment au 20-Décembre des « Komor », les Mahorais improprement qualifiés de « Comoriens ». Mais le sujet de Mayotte, ici, est devenu sensible. Depuis peu, les derniers arrivés du département voisin en crise focalisent l’attention, réveillant bien malgré eux les douleurs d’une société marquée par de grandes difficultés sociales. La Réunion cultive aujourd’hui avec application son exception multiculturelle, qu’elle découvre fragile. 
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-Des jeunes passent la journée au bord de la rivière Langevin, à La Réunion, le 1ᵉʳ décembre 2024. MORGAN FACHE / DIVERGENCE POUR « LE MONDE » 
-« Un discours nocif, anti-mahorais, se répand, une ambiance mauvaise, et cela va dégénérer », s’inquiétait déjà Gilbert Annette, ancien maire socialiste de Saint-Denis (1989-1994, 2008-2020), avant le drame humanitaire causé par le cyclone Chido, qui a ravagé l’archipel voisin le 14 décembre 2024. Si la solidarité entre les deux îles de l’océan Indien s’est mise en place de façon spectaculaire dès le lendemain de la catastrophe, les tensions persistent. Des personnes âgées se plaignent régulièrement auprès de l’ancien élu – les femmes mahoraises prendraient trop de place dans le bus, lesquelles ne supportent pas d’être montrées du doigt par ceux qui ignorent leur qualité de Françaises. D’autres administrés assurent que la culture moringue (un art martial de l’océan Indien) du « coup de poing » amène de la violence. Ou que les Mahorais restent isolés, étrangers au monde occidental. 
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-Lire aussi 
-« Racisme » et « souveraineté » à Mayotte : après le cyclone Chido, les plaies à vif entre les Comores et la France 
-Surtout, quelques dizaines de mineurs délaissés, arrivés de Mayotte, forment désormais un abcès de fixation. A Saint-Denis, bagarres de bandes, agressions, mutilations d’animaux en guise de rite d’initiation empoisonnent la vie des quartiers. Sans solution à ce jour. « C’est un vrai sujet de dysfonctionnement, qui crée une peur », s’inquiète Ericka Bareigts. « Le racisme est là. Le modus vivendi est en train d’être fracassé par ces jeunes. » Pour mieux comprendre le phénomène, qui mêle en réalité Créoles et Mahorais, filles et garçons, l’élue réunira un comité local de prévention de la délinquance début 2025. « Notre arme est notre vision de la construction d’un territoire assumant son multiculturalisme. Mais cela ne suffira pas. Il faut remettre de la justice dans la société, car l’injustice pousse à accuser le dernier arrivant de prendre la dernière miette », ajoute l’élue locale. 
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-Le vivre-ensemble si particulier de La Réunion est affaire récente, rappelle l’historien Loran Hoarau. C’est après l’esclavagisme et l’engagisme – quand les travailleurs n’étaient plus des « biens meubles », mais toujours des exploités – que les Réunionnais ont défini leur histoire commune contemporaine. Au « temps longtemps », de 1938 à 1975, celui d’une société « sans droits sociaux, encore un pied dans la plantation de canne à sucre, et pourtant source de nostalgie », a succédé, selon M. Hoarau, le « komela », depuis 1975, date de la fin du franc CFA. Soit l’entrée dans la modernité, le temps des territoires urbains et des problèmes de la jeunesse. 
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-« Un modèle animé et vivant » 
-L’université travaille sur les identités réunionnaises. Les descendants d’esclaves ont exploré leur héritage. « Chacun a ainsi pu connaître ses origines, jusqu’à former le récit d’ensemble, dans les années 2000 », explique M. Hoarau. Dans ce cadre, le départ de milliers de bacheliers îliens pour suivre leurs études supérieures fut, selon lui, « le mécanisme le plus puissant d’entrée dans l’identité réunionnaise ». Car, dans l’Hexagone, ils ont été sommés de se définir. « Je me suis vue, alors, et pour la première fois, comme une métisse », confirme la sénatrice socialiste Audrey Bélim, 37 ans. 
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-Du choc à l’adaptation, le parcours d’une étudiante kanak venue en métropole 
-Les renouveaux identitaires successifs, tamoul, malgache, gujarati, ont pu faire craindre des dérives communautaires. Il n’en a rien été. Depuis 2003, la Fédération tamoule de La Réunion rend hommage, le 11 novembre, aux travailleurs engagés autour du Lazaret de la Grande-Chaloupe, l’Ellis Island réunionnais, où arrivaient les migrants. Le conseil départemental a pris le relais de la commémoration au cours de laquelle chaque groupe honore sa religion. Le préfet a modifié le protocole républicain pour être présent à cette autre cérémonie officielle, outre celle de l’Armistice du 11 novembre 1918. « On ne naît donc pas réunionnais, c’est un mécanisme fin, celui d’un modèle animé et vivant, résume M. Hoarau. Il repose sur des dynamiques raciales, mais tout est né dans une créolisation qui amène l’autre à trouver sa place. » Il suffit de participer à un pique-nique du dimanche, solide et joyeuse tradition réunionnaise où se mêlent toutes les strates de la société, pour le comprendre. 
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-Tout au long de l’année, les Réunionais se retrouvent les week-ends ou pendant les vacances scolaires pour des pique-niques, à Langevin, La Réunion, le 1ᵉʳ décembre 2024. MORGAN FACHE / DIVERGENCE POUR « LE MONDE » 
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-Vue sur la mosquée Noor-e-Islam, rue du Maréchal Leclerc, à Saint-Denis, le 8 février 2023. MORGAN FACHE / DIVERGENCE 
-Fin d’après-midi, à Saint-Denis. **Le chant du muezzin résonne depuis la grande mosquée du centre-ville, surprenant le visiteur venu de l’Hexagone. « Cela n’incommode personne », se réjouit M. Annette, qui a autorisé cet appel quotidien.** La première mosquée de France est née ici, en 1897, dans une case créole, rappelle Sahara Cassim. Cette doctorante, une sunnite qui dit « être née française et malgache », achève pour début 2025 un ouvrage très attendu par les familles indo-musulmanes de La Réunion : Zarabs et Karanes. Une histoire du peuplement gujarati de La Réunion, entre 1860 et 1980 – près de 80 000 personnes. La chercheuse a extrait d’albums familiaux des photos jamais exposées, témoins du parcours de grandes lignées réunionnaises, les Ravate, Patel ou Omarjee. Leurs premiers membres furent des commerçants de nationalité britannique, venus d’Inde via Madagascar et Maurice au XIXe siècle. 
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-« Ces musulmans sont arrivés avec un esprit de compromis parce qu’ils étaient issus d’une minorité dans le contexte hindou, et qu’ils ont été victimes de violentes émeutes communautaires à Madagascar », souligne la jeune femme. Avant les Français de Mayotte, ces indo-musulmans ont vécu le rejet, quand le journal local Le Ralliement, fin 1898, appelait à « mettre les Arabes dehors ». Aujourd’hui, personne ne remettrait en cause leur statut de Réunionnais. Mais, note Mme Cassim, « nous sommes pris dans un contexte national et global, avec des courants qui peuvent fragiliser ce modèle ». 
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-« Complexe d’infériorité » 
-Les Mahorais sont des « boucs émissaires », juge Elie Hoarau, 86 ans, compagnon de route de l’ancien élu communiste Paul Vergès (1925-2016) et retraité à Saint-Pierre. « Ici, on a transcendé les races, grâce au communisme et au christianisme. Ce qui fragilise le vivre-ensemble, ce sont les inégalités et la pauvreté. » D’autres vont plus loin : « On a beau saluer le métissage, la hiérarchie du plus blanc au plus noir demeure », estime le musicien Gaël Velleyen. Pour cette ancienne figure des « gilets jaunes », les Réunionnais « conservent une image négative d’eux-mêmes, un complexe d’infériorité, dans un système colonial qui n’a, au fond, pas évolué ». 
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-Depuis sa case de Matouta, sur les hauts de Saint-Joseph, au sud de l’île, le comédien Sergio Grondin réfléchit à un futur spectacle sur ce thème, « Komor ». Après avoir mis en scène la transmission créole, la violence conjugale, la déportation des enfants réunionnais dans la Creuse dans les années 1960 à 1980, le sujet s’impose à lui. « Devant les Mahorais, les Réunionnais se voient tels qu’ils étaient, eux, il y a cinquante ans. Cette question nous ramène aussi à notre africanité, et cela n’est pas simple. » Le territoire, analyse l’artiste, abrite désormais « une société en tremblement, prise entre surdéveloppement et sous-développement. Les gens se sentent dépossédés. Ils ont peur de la violence qui arrive. Et cherchent donc sur qui tirer ». 
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-Le comédien Sergio Grondin à Saint-Philippe, à La Réunion, le 30 novembre 2024. MORGAN FACHE / DIVERGENCE POUR « LE MONDE » 
-Le RN capitalise sur les sujets migratoires, cherchant des voix chez les « yabs » des hauts de l’île comme dans les quartiers populaires. Dans son petit local du quartier des Camélias, à Saint-Denis, l’Association développement santé éducation de l’océan Indien prépare les ventes solidaires de Noël en même temps que le 20-Décembre. De père comorien et de mère mahoraise, Ansoire Oimadi, cadre de l’association, vit à La Réunion depuis six ans et se dit « très touché de la manière dont on commémore ses ancêtres ici ». Titulaire d’un master en médiation culturelle, le jeune homme cherche dans les archives départementales des personnalités comoriennes dont le nom pourrait figurer dans l’espace public au titre de leur contribution passée à la société locale. 
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-Lire aussi : 
-A La Réunion, les migrants sri-lankais sujets de tensions locales et de trouble entre France et Royaume-Uni 
-Le discours anti-mahorais s’est décomplexé « un peu avant le Covid, quand Marine Le Pen est venue », estime à ses côtés Ibrahim Moussa, président de l’association. Lui préfère parler de « cohabitation » plutôt que de « vivre-ensemble », en raison des tensions qu’il observe. « Les familles mahoraises arrivées depuis une dizaine d’années sont toutes dans des parcours de formation ou travaillent. Elles veulent s’intégrer, sont assidues aux cours d’alphabétisation », explique-t-il aux gens du quartier. Les nouveaux venus, surtout locataires dans le parc privé, sont accusés à tort d’occuper le parc social, dans un département où 45 000 familles attendent un logement, ajoute-t-il. 
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-« Diversités au contact » 
-La créolisation sera-t-elle une fois encore la plus forte ? La crise exportée de Mayotte est de nature à déstabiliser La Réunion, affirment à l’unisson les élus locaux. « Elle va nous déborder », alerte le député La France insoumise Perceval Gaillard. Au fond, « c’est à la France de faire en sorte que Mayotte ne soit pas un danger, en égalisant les prestations sociales », moitié inférieures au niveau national, abonde la présidente (divers gauche) de la région, Huguette Bello. « Si nous voulons que le territoire reste cohérent, garde sa stabilité, il faut arrêter l’appel d’air et donner à Mayotte les moyens de son propre développement », plaide le macroniste Cyrille Melchior, président du département. Les uns et les autres réclament un plan d’accompagnement de l’Etat qui permette d’envoyer des familles mahoraises dans l’Hexagone. 
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-Dans son restaurant de la plaine des Cafres, où il sert de mémorables caris au feu de bois sous le portrait de Paul Vergès accroché au mur, André Béton, 63 ans, lève son verre. Il trinque à la créolisation du monde avec tous ses clients, même ceux que cette langue hérisse manifestement autour de l’unique table. Cette figure originale, très connue sur l’île, évoque volontiers ses aïeux esclaves, Helfege et Rosette. Mais aussi son enfance en ville, à la « cité cow-boy » du quartier défavorisé du Chaudron. « Je veux retenir le côté magnifique de tout cela, pas le résidu de l’histoire coloniale. La Réunion reste un condensé de l’histoire du monde. Avec ce qu’il y a de mieux. » 
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-De jeunes Mahorais se baignent dans la rivière Langevin, à La Réunion, le 1ᵉʳ décembre 2024. MORGAN FACHE / DIVERGENCE POUR « LE MONDE » 
-On ne parle toujours pas de « minorités » à La Réunion, ni de « communautés ». Plutôt de « diversités au contact », soutient l’anthropologue Thierry Malbert. « Les Réunionnais vont bien, dans le sens où ils ont comblé les ruptures du colonialisme. La valorisation des cultures par les collectivités fait partie du processus, et la reconnaissance de la créolité fait du bien à tout le monde », résume ce professeur de l’université de Saint-Denis. Après la créolisation des affichages municipaux de Saint-Denis, un « pacte de la langue » se prépare sous l’égide de la préfecture pour consolider ce bilinguisme dans les services publics. 
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-Nathalie Guibert (Saint-Denis, Saint-Pierre et Saint-Joseph (La Réunion), envoyée spéciale) et Jérôme Talpin (Saint-Denis (La Réunion), correspondant) 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
-Mayotte devrait bientôt devenir une « zone franche globale » 
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-Aujourd’hui à 05h30 
-Explosion d’un Cybertruck à Las Vegas : l’ancien militaire qui s’est suicidé souffrait de « stress post-traumatique » 
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-Yannick Neuder, le nouveau ministre de la santé, a été contraint de renoncer à son bureau au profit de Catherine Vautrin 
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-« Jeune journaliste promis à un brillant avenir » : lorsque Pierre-Luc Séguillon était un « contact confidentiel » du KGB 
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-Hier à 17h00 
-« Elle boit son café et ne veut pas imaginer ce qui se passe derrière la devanture, sur laquelle est écrit “Beauté Hommes et femmes, massage 7/7, 24/24” » 
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-Le 01 janvier 2025 à 17h00 
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