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====== «Appel au boycott de X» : Paris, Polytechnique… Ces collectivités et institutions qui ont décidé de quitter le réseau social ====== https://www.cnews.fr/vie-numerique/2025-01-17/appel-au-boycott-de-x-paris-polytechnique-ces-collectivites-et
Dénonçant les prises de position controversées d’Elon Musk, de nombreuses collectivités et associations ont décidé de quitter le réseau X, dont le milliardaire américain est propriétaire. Le collectif HelloQuitteX a initié une vague de départs.
«Notre compte X est désormais inactif», «nous quittons le réseau social X», «j’ai décidé de quitter X»… Partout, les annonces de départ se multiplient. Invoquant des dérives d’Elon Musk, le propriétaire américain du réseau proche de Donald Trump, une kyrielle d’institutions ont décidé de quitter le navire.
C'est notamment le cas de la Ville de Paris qui quittera X le lundi 20 janvier. «Par le biais de ses algorithmes, la toxicité croissante de X empêche tout débat public équilibré et serein», a déclaré à l'AFP le premier adjoint à la maire de Paris Patrick Bloche. Avec ses 2,2 millions d’abonnés, la Ville de Paris était pourtant la collectivité la plus suivie de France. Poitiers, Pantin, Landes, Quimperlé, la Bretagne, la Nouvelle-Aquitaine… De nombreuses villes et régions ont également choisi de suivre le mouvement.
Le CHu de Bordeaux, le mémorial de Caen, Polytechnique…
En plus des collectivités, de nombreuses institutions ont choisi de boycotter le résau social en le quittant. L’Observatoire des inégalités, l’association de soutien aux migrants la Cimade, le CHU de Bordeaux, le club de football du Red Star, le mémorial de Caen en font partie.
Du côté de l’enseignement supérieur, la prestigieuse école Polytechnique a fait de même, ainsi que les universités de Rennes 2, Nantes, Paris Saclay, Strasbourg, Aix-Marseille, Lyon-3, Bordeaux-Montaigne, Toulouse-II Jean-Jaurès ou encore Paris-Est.
La liste n’est pas exhaustive. Bien sûr, plusieurs politiques et médias ont également quitté la plate-forme. À l’origine de ces départs de masse, le retour imminent à la maison Blanche, le lundi 20 janvier 2025, de Donald Trump, dont Elon Musk est devenu un proche collaborateur. Ils dénoncent les prises de paroles controversées du milliardaire américain.
«HelloQuitteX», l'appli qui aide à fuir de X
Afin d’aider les utilisateurs de X à migrer vers d’autres réseaux alternatifs, tels que Mastodon ou Bluesky, des chercheurs du CNRS ont développé l’application HelloQuitteX. La plate-forme permet aux utilisateurs captifs de leurs abonnés de récupérer leurs archives personnelles sur X et de les télécharger, pour leur éviter de perdre leurs contacts.
Pour encourager à cet exode numérique, les créateurs de la plate-forme ont lancé le mouvement HelloQuitteX. Tout en se définissant comme «un mouvement meta-politique et apartisan», HelloQuitteX ne cache pas son opposition à Elon Musk. «À l’heure où X/Twitter est instrumentalisé jusque dans l’algorithme par Elon Musk à des fins politiques, X est devenu dangereux pour les démocraties. Il est temps de changer», enjoint le collectif sur son site internet qui promet «d’aider les citoyens à se réapproprier des espaces numériques compatibles avec des démocraties fonctionnelles».
Et si demain, c'était au tour de Facebook de subir un boycott similaire ? Faisant allusion aux récentes déclarations du patron de Meta (Facebook, Instagram) Mark Zuckerberg, qui a décidé de mettre fin à un programme de fact-checking (vérification des faits) aux États-Unis sur ses plates-formes, certains n’excluent pas de revoir leurs positions sur d’autres réseaux sociaux.
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Ping (Ping.eu)
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