Utilisateur non connecté
Trump, Musk, Ukraine, Syrie, Iran, terrorisme… ce qu’Emmanuel Macron a déclaré devant les ambassadeurs [ElseNews]

Outils pour utilisateurs

Outils du site


elsenews:spot-2025:01:macron-trump-2025

Trump, Musk, Ukraine, Syrie, Iran, terrorisme… ce qu’Emmanuel Macron a déclaré devant les ambassadeurs

Le présideTrump, Musk, Ukraine, Syrie, Iran, terrorisme… ce qu’Emmanuel Macron a déclaré devant les ambassadeursnt Emmanuel Macron a exposé ce lundi, à l’Élysée, devant les ambassadeurs français, ses priorités de politique étrangère en 2025. Une allocution annuelle traditionnelle, alors que le début d’année est marqué par de multiples crises dans le monde, de l’Ukraine au Moyen-Orient.

Emmanuel Macron a d’abord accusé, sans le citer nommément, le patron de X, Elon Musk, de soutenir « une nouvelle internationale réactionnaire » et d’ingérence dans les élections, notamment en Allemagne. « Voilà dix ans, si on nous avait dit que le propriétaire d’un des plus grands réseaux sociaux du monde soutiendrait une nouvelle internationale réactionnaire et interviendrait directement dans les élections, y compris en Allemagne, qui l’aurait imaginé ? », a-t-il lancé, en référence au soutien continu du milliardaire américain au parti d’extrême droite allemand, AfD.

À lire aussi
« On a l’impression d’assister à une romance adolescente » : Elon Musk et Donald Trump, les inséparables
Quant à Donald Trump, il « sait qu’il a en France un allié solide, un allié qu’il ne mésestime pas », « qui croit dans l’Europe » et porte une « ambition lucide » pour la relation transatlantique, a déclaré le président français, à deux semaines de l’arrivée de son futur homologue américain à la Maison-Blanche.

« De 2016 à 2020, la France a su travailler avec le président Trump », a souligné le chef de l’État. « Si on décide d’être faible et défaitiste, il y a peu de chances d’être respecté par les États-Unis d’Amérique du président Trump », « à nous de savoir coopérer avec le choix qui a été fait par le peuple américain », a-t-il ajouté.


Trump, Musk, Ukraine, Syrie, Iran, terrorisme… ce qu’Emmanuel Macron a déclaré devant les ambassadeurs
Le président Emmanuel Macron a exposé ce lundi, à l’Élysée, devant les ambassadeurs français, ses priorités de politique étrangère en 2025. Une allocution annuelle traditionnelle, alors que le début d’année est marqué par de multiples crises dans le monde, de l’Ukraine au Moyen-Orient.
Emmanuel Macron a d’abord accusé, sans le citer nommément, le patron de X, Elon Musk, de soutenir « une nouvelle internationale réactionnaire » et d’ingérence dans les élections, notamment en Allemagne. « Voilà dix ans, si on nous avait dit que le propriétaire d’un des plus grands réseaux sociaux du monde soutiendrait une nouvelle internationale réactionnaire et interviendrait directement dans les élections, y compris en Allemagne, qui l’aurait imaginé ? », a-t-il lancé, en référence au soutien continu du milliardaire américain au parti d’extrême droite allemand, AfD.
Quant à Donald Trump, il « sait qu’il a en France un allié solide, un allié qu’il ne mésestime pas », « qui croit dans l’Europe » et porte une « ambition lucide » pour la relation transatlantique, a déclaré le président français, à deux semaines de l’arrivée de son futur homologue américain à la Maison-Blanche.
« De 2016 à 2020, la France a su travailler avec le président Trump », a souligné le chef de l’État. « Si on décide d’être faible et défaitiste, il y a peu de chances d’être respecté par les États-Unis d’Amérique du président Trump », « à nous de savoir coopérer avec le choix qui a été fait par le peuple américain », a-t-il ajouté.
Aucun « répit » dans la lutte contre le terrorisme
À la veille du dixième anniversaire de l’attentat islamiste qui avait décimé la rédaction de « Charlie Hebdo », Emmanuel Macron a également appelé à poursuivre sans « relâchement », sans « répit » la lutte contre le terrorisme. « Nous savons que le terrorisme est un risque qui demeure prégnant dans nos sociétés et qui implique qu’il n’y ait aucun relâchement et une vigilance collective », a-t-il martelé.
« On a oublié de nous dire merci », a aussi regretté le chef de l’État au sujet des interventions menées depuis 2013 par la France contre le terrorisme en Afrique. Paris a eu « raison » d’intervenir militairement, a-t-il appuyé, estimant qu’aucun dirigeant du continent « ne serait aujourd’hui avec un pays souverain si l’armée française ne s’était pas déployée ». Selon lui, « la France n’est pas en recul en Afrique, elle est simplement lucide, elle se réorganise ».
Sur la Syrie, le président a appelé à « regarder sans naïveté le changement de régime », et a promis de ne pas abandonner les combattants kurdes alliés des Occidentaux dans la lutte contre le terrorisme. La France accompagnera « dans la durée » la transition en faveur « d’une Syrie souveraine, libre et respectueuse de sa pluralité ethnique, politique et confessionnelle », a-t-il assuré.
Il a aussi estimé que l’Iran constituait le « principal défi stratégique et sécuritaire » au Moyen-Orient, et que cette question serait prioritaire dans le dialogue qu’il engagera avec la nouvelle administration américaine de Donald Trump. « L’Iran, c’est le principal défi stratégique et sécuritaire pour la France, les Européens, toute la région et bien au-delà », a-t-il déclaré, ajoutant que « l’accélération de son programme nucléaire nous amène tout près du point de rupture ». Il a en outre dénoncé l’implication de Téhéran « dans la guerre de la Russie contre l’Ukraine », son « soutien aux groupes dangereux sur tous les terrains de confrontation au Moyen-Orient » ou encore « ses tentatives de déploiement en Afrique ».
Sur l’Ukraine, la « crédibilité » des Occidentaux en jeu
Au sujet de la guerre en Ukraine, il « n’y aura pas de solution rapide et facile », a prévenu le chef de l’État. « Le nouveau président américain sait lui-même que les États-Unis n’ont aucune chance de gagner quoi que ce soit si l’Ukraine perd », et une « capitulation de l’Ukraine ne saurait être bonne pour les Européens et les Américains », a-t-il encore insisté.
Pour Emmanuel Macron, la « crédibilité » des Occidentaux serait « battue en brèche » s’ils acceptent de « transiger » en raison d’une « fatigue » du conflit. Il a également appelé « les Ukrainiens à mener des discussions réalistes sur les questions territoriales », alors que la Russie, qui a pris possession de quelque 20 % de l’Ukraine, multiplie les conquêtes dans l’Est. « Les États-Unis d’Amérique ont à nous aider pour changer la nature de la situation et convaincre la Russie de venir à la table des négociations », tandis que les Européens auront à « construire des garanties de sécurité » pour Kiev, « qui seront leur responsabilité au premier rang », a-t-il appuyé.
Des garanties qui découlent en bonne partie de la stratégie de défense des 27. Selon Emmanuel Macron, les Européens doivent aller « beaucoup plus vite et beaucoup plus fort » pour renforcer leur industrie face à la montée des menaces. « La question est de savoir si les Européens veulent, pour les 20 ans qui viennent, produire ce qui sera nécessaire à leur sécurité ou pas », car « si nous dépendons de la base industrielle et technologique de défense américaine, alors nous aurons de cruels dilemmes et des dépendances stratégiques coupables », a-t-il estimé.
Autre dossier européen : l’accord avec le Mercosur. La « messe n’est pas dite » concernant la conclusion de l’accord commercial controversé avec les pays sud-américains. « On continuera de défendre avec force la cohérence de nos engagements », a promis le chef de l’État.
https://www.leparisien.fr/international/musk-trump-ukraine-syrie-iran-terrorisme-ce-quemmanuel-macron-a-declare-devant-les-ambassadeurs-06-01-2025-4COOHBMYL5GFFFMUL4N3BZ7NKA.php?xtor=AD-366

× iphelper toolbox

you see this when javscript or css is not working correct

Untested
IP Address:
First usable:
Subnet:
Last usable:
CIDR:
Amount of usable:
Network address:
Reverse address:
Broadcast address:

elsenews/spot-2025/01/macron-trump-2025.txt · Dernière modification: 06/01/2025/H14:21:13 (modification externe)