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-====== Le Monde – « Jouer avec le feu » : Vincent Lindon en père d’une famille déchirée par la dérive extrémiste d’un fils ====== https://www.lemonde.fr/culture/article/2025/01/21/jouer-avec-le-feu-vincent-lindon-en-pere-d-une-famille-dechiree-par-la-derive-extremiste-d-un-fils_6507915_3246.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default 
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-Culture 
-« Jouer avec le feu » : Vincent Lindon en père d’une famille déchirée par la dérive extrémiste d’un fils 
-Delphine et Muriel Coulin filment l’impuissance d’un veuf qui n’arrive pas à renouer le dialogue avec l’aîné de ses garçons. 
-Par Clarisse Fabre 
-Par Clarisse Fabre 
-Par Clarisse Fabre 
-Article réservé aux abonnés 
-AD VITAM 
-Pierre (Vincent Lindon) dans « Jouer avec le feu », de Delphine et Muriel Coulin. AD VITAM 
-L’AVIS DU « MONDE » – À VOIR 
-Que nous dit le cinéma français qualifié de « social », adapté de romans à succès, avec ses stars « performant » des ouvriers et ses jeunes premiers des ados déclassés ? En quelques mois, on aura vu Gilles Lellouche grimé en prolo alcoolique, victime de la crise sidérurgique dans le Grand Est (le bassin lorrain), dans Leurs enfants après eux, des frères Ludovic et Zoran Boukherma (sorti en salle en décembre 2024). Le fils, incarné par Paul Kircher, sera le perdant de la nouvelle génération. Située dans les années 1990, la fresque est tirée du best-seller éponyme de Nicolas Mathieu (Actes Sud), lauréat du Goncourt en 2018. 
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-Dans Jouer avec le feu, autre film de fratrie, des sœurs Delphine et Muriel Coulin, voici Vincent Lindon en cheminot, dans un coin perdu de la Moselle – à vol d’oiseau, pas très loin des hauts-fourneaux du film précédent. Veuf et père de deux fils, Pierre se fait du mouron pour l’aîné : Fus (Benjamin Voisin) fréquente des identitaires locaux, passe son temps à bastonner les « antifas » et délaisse le lycée où il prépare un bac pro de « métallo ». 
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-L’action se situe de nos jours : trente ans ont passé depuis Leurs enfants après eux, on est presque dans « leurs petits-enfants après eux »… Le vote d’extrême droite, déjà élevé en Moselle dans les années 1990, s’est encore étendu. Le drame est adapté d’un premier roman multiprimé, Ce qu’il faut de nuit, de Laurent Petitmangin (La Manufacture de livres, 2020). 
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-Plus naturaliste, d’une facture moins tapageuse que le drame des frères Boukherma, Jouer avec le feu travaille le réalisme des situations, avec répliques au petit poil, la bonne musique au bon moment (People Have the Power, de Patti Smith) et une maison de famille taillée pour le déplacement des acteurs. Fus, beau gosse fonceur (Benjamin Voisin, acteur suractif), s’enfuit par la fenêtre quand l’ambiance s’envenime, escalade la rampe qui mène aux chambres de l’étage, la sienne et celle de son frère, Louis (Stefan Crepon), séparées par une simple cloison – en creux, l’image nous dit que les garçons étaient proches autrefois. A présent, leurs chemins divergent : le cadet est un élève méritant qui s’apprête à entrer à la Sorbonne, à Paris. 
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-Efficacité des dialogues 
-Stefan Crepon a cette candeur dans le regard qui le rend crédible, même si on lui fait faire des trucs insensés : comme dévorer son livre à table, au petit déjeuner, tel un premier de la classe ; ou accueillir à la maison un pote intello, étudiant à Sciences Po, que Fus se fait un plaisir de ridiculiser. 
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-Fus a beau se réjouir pour son frangin, et son bel avenir qui se dessine, il a la haine : il se gausse des beaux discours de gauche et se voit bientôt pointer au chômage. Sa seule fierté, c’est d’être un Français de souche, « du Rhin », lâche-t-il, devant son père défait. Voir Benjamin Voisin asséner, avec un rictus, et l’accent du Nord : « Tu peux devenir français, mais être du Rhin, ça s’achète pas », sonne un peu faux. 
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-Animé par l’efficacité de ses dialogues, Jouer avec le feu apparaît simplificateur, là où la littérature introduit davantage de nuances. Lindon, l’œil humide, mais déterminé, est immédiatement identifiable et pourrait tout aussi bien sortir d’un drame de Stéphane Brizé, avec lequel il a tourné une trilogie – La Loi du marché (2015), En guerre (2018), Un autre monde (2021). Peut-être les réalisatrices en jouent-elles : elles créent quelques images iconiques de Lindon, brandissant une lumière rouge le long des rails, dans un silence parfait. Une belle échappée en apesanteur, qui aurait gagné à prendre plus de place. 
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-Si le récit nous dit quelque chose de fort, c’est sur l’amour familial, qui ne faiblit pas. Les sœurs Coulin filment l’impuissance d’un père – certes taiseux, c’est Lindon – à trouver les mots pour renouer avec son fils, qu’il a pourtant élevé selon des valeurs progressistes. Son enfant « après lui » a bien coupé les ponts. 
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-Film français de Delphine et Muriel Coulin. Avec Vincent Lindon, Benjamin Voisin, Stefan Crepon (1 h 58). 
-Clarisse Fabre 
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