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| - | ====== Si l’on en croit le sommet de l’Etat américain, le sexe est une histoire simple et le genre, une coupable fiction. Mâle, femelle, le reste serait contre-nature. Sauf que la nature, justement, cache une diversité autrement complexe. Le chevalier combattant en offre un magnifique exemple. ====== | ||
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| - | Le Monde – Le chevalier combattant révèle les secrets de son étrange sexualité https:// | ||
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| - | Sciences | ||
| - | Le chevalier combattant révèle les secrets de son étrange sexualité | ||
| - | Chronique | ||
| - | Nathaniel Herzberg | ||
| - | Ce petit échassier présente trois types de mâles, à l’apparence et aux stratégies reproductives bien différenciées. Une histoire de testostérone, | ||
| - | Article réservé aux abonnés | ||
| - | Un combattant « indépendant » (à gauche) et un mâle « satellite », le 28 juin 2019. | ||
| - | Un combattant « indépendant » (à gauche) et un mâle « satellite », le 28 juin 2019. MPI POUR L’INTELLIGENCE BIOLOGIQUE / AXEL GRIESCH | ||
| - | Si l’on en croit le sommet de l’Etat américain, le sexe est une histoire simple et le genre, une coupable fiction. Mâle, femelle, le reste serait contre-nature. Sauf que la nature, justement, cache une diversité autrement complexe. Le chevalier combattant en offre un magnifique exemple. | ||
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| - | Ce petit échassier des zones humides du nord de l’Europe et de l’Asie présente non pas un mais trois types de mâles, qui diffèrent tant dans leur apparence que dans leur stratégie reproductive. A la saison des amours, les « indépendants » se parent de plumes brillantes et d’une impressionnante collerette noire et se retrouvent dans des arènes. Là, ils s’affrontent deux à deux, sous le regard des femelles. Au terme du tournoi, celles-ci choisissent un… ou plusieurs élus. Pas très moral, mais rien de tout à fait étonnant. | ||
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| - | Sauf qu’à la périphérie du « lek » (le nom d’origine suédoise donné à ces rings), d’autres mâles semblent compter les points. Le plumage plus discret, la fraise clairement blanche, ces « satellites », comme les ont baptisés les scientifiques, | ||
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| - | Enfin, les scientifiques ont découvert plus récemment des mâles d’un troisième type, beaucoup plus rares, nommés « faeders » (l’ancien mot anglais pour father, « père »). D’une taille et d’une apparence identiques aux femelles, ils se mélangent à elles et profitent de la furia ambiante pour furtivement copuler. | ||
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| - | « Indépendants », « satellites » et « faeders » | ||
| - | Un tel maelstrom ne pouvait qu’intéresser les scientifiques. En 2016, une équipe internationale, | ||
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| - | Dans un article publié jeudi 23 janvier dans la revue Science, le même chercheur, désormais au Max-Planck Institute, à Seewiesen (Allemagne), | ||
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| - | La grande surprise, en réalité, a été de découvrir, dans les deux derniers groupes un très haut niveau de testostérone dans les gonades. Logique, en vérité, ont-ils fini par conclure. En effet, l’absence de testostérone dans le sang et le cerveau est enregistrée par l’hypothalamus, | ||
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| - | Tout n’a pas encore été parfaitement compris, notamment les différences hormonales entre les deux derniers morphes. « Il reste une centaine de gènes à étudier, qui doivent bien servir à quelque chose », indique Clemens Kuepper. L’équipe étudie également les relations, y compris sexuelles, entre les différents mâles. Enfin, après les mâles, elle a commencé à se pencher sur les femelles et les poussins. Et promet là encore des surprises. De quoi faire, plus que jamais, du chevalier combattant un symbole de la diversité sexuelle. | ||
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| - | Mis à jour le 17 janvier 2025 à 10h21 | ||
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| - | Nathaniel Herzberg | ||
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