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-====== « Zuckerberg promeut une idéologie confusionniste, où vérité et mensonge se brouillent » ====== 
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-Des annonces chocs qui suscitent en Europe un tollé. Mark Zuckerberg, le patron de Meta (la maison de Facebook et d'Instagram), a fait part le 7 janvier de changements dans la modération des contenus sur ses réseaux et de la fin de son programme de fact-checking, lui préférant un système de community notes, comme sur X. 
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-La défense de la liberté d'expression et la limitation de la censure, deux thématiques très présentes dans le débat public américain, sont les raisons invoquées par « Zuck ». Or ces mesures font courir le risque que les propos haineux et les fausses informations inondent bien davantage ces plateformes touchant près de 4 milliards de personnes, mettant ainsi en danger les démocraties. Thibaut Bruttin, le directeur général de l'ONG Reporters sans frontières, réagit au Point.  
-Le Point : Le revirement soudain de Meta est-il lié à l'arrivée de l'administration Trump ? 
-Thibaut Bruttin, directeur général de Reporters sans frontières (RSF).  
-Thibaut Bruttin : Il est difficile de connaître les motivations exactes de Mark Zuckerberg, car nous n'avons pas accès à ses intentions profondes. Ce qui est certain, c'est qu'il affiche une posture hostile au journalisme, qu'il réduit à une forme de censure. Or le journalisme, ce n'est pas censurer : c'est collecter, vérifier et diffuser des faits de manière professionnelle. Nous entrons dans une ère dangereuse où le journalisme, qui est un pilier de la liberté d'expression, est perçu comme son opposé. 
-En quoi la suppression du fact-checking par Meta constitue-t-elle une atteinte à la liberté d'expression ? 
-C'est une logique difficile à suivre. Nous vivons un moment presque orwellien où les mots sont détournés : on qualifie le fact-checking de censure et on présente la modération par les foules comme de la démocratie. Zuckerberg semble promouvoir une idéologie confusionniste, où la vérité et le mensonge se brouillent. 
-Dire des contre-vérités relève-t-il de la liberté d'expression ? 
-Dans de nombreux cadres légaux, notamment en Europe, dire des mensonges n'est pas un crime. Cependant, il faut en assumer les conséquences. La liberté d'expression ne signifie pas l'absence de responsabilité. 
-Ce débat très américain sur le free speech a-t-il sa place en Europe ? 
-Non, cette querelle autour du free speech est typiquement américaine et ne correspond pas à notre cadre culturel et juridique. L'interprétation absolutiste du premier amendement, défendue par Musk et Zuckerberg, est une vision récente, elle n'a même pas prévalu durant le premier siècle de la démocratie américaine. 
-Cette réforme chez Meta est-elle dangereuse pour nos démocraties ? 
- À Découvrir    Le Kangourou du jour  Répondre    Elle a plusieurs conséquences. D'abord, elle impacte les rédactions qui avaient des contrats avec Meta, entraînant un manque à gagner. Ensuite, elle expose le public à des informations non vérifiées et à des discours potentiellement haineux, désormais tolérés. 
-Un défi démocratique se pose. Avec la Fédération européenne des journalistes, nous avons écrit à Ursula von der Leyen pour qu'elle rappelle à Meta ses engagements. En 2022, dans le Code européen de bonnes pratiques contre la désinformation, Meta s'était engagée à coopérer avec la communauté du fact-checking. Peut-on accepter qu'une plateforme d'une telle ampleur se désengage de ses promesses, prises il y a moins de trois ans ?   
-https://www.lepoint.fr/debats/thibaut-bruttin-zuckerberg-promeut-une-ideologie-confusionniste-ou-verite-et-mensonge-se-brouillent-17-01-2025-2580212_2.php 
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