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La guerre n'empêche pas de commercer, loin de là. Aussi absurde que cela puisse paraître, malgré l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, Kiev et Moscou restent liées par un important contrat de transit de gaz [ElseNews]

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La guerre n'empêche pas de commercer, loin de là. Aussi absurde que cela puisse paraître, malgré l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, Kiev et Moscou restent liées par un important contrat de transit de gaz

La guerre n'empêche pas de commercer, loin de là. Aussi absurde que cela puisse paraître, malgré l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, Kiev et Moscou restent liées par un important contrat de transit de gazenouvelé en 2019, celui-ci permet à la Russie de propulser la précieuse molécule dans un gazoduc traversant l'Ukraine pour l'acheminer et la vendre sur le Vieux Continent. Cette route gazière ne représente aujourd'hui plus que 5% des importations de gaz de l'Union européenne, mais demeure stratégique pour trois États membres : l'Autriche, la Hongrie et, surtout, la Slovaquie, dont 65% de la demande de gaz, en 2023, était satisfaite par cet itinéraire.

https://www.latribune.fr/climat/energie-environnement/fin-du-transit-de-gaz-via-l-ukraine-la-russie-pourrait-en-sortir-gagnante-1013014.html

Le contrat de transit de gaz russe vers l'Europe via l'Ukraine doit expirer à la fin du mois. Cela devrait représenter un manque à gagner de plusieurs centaines de millions de dollars pour Kiev et de plusieurs milliards pour Moscou… qui aurait pourtant trouvé la parade pour limiter cette perte.

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