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-====== Le Monde – Sur Facebook et Instagram, des milliers de publicités pornographiques non modérées ====== https://www.lemonde.fr/pixels/article/2025/01/08/sur-facebook-et-instagram-des-milliers-de-publicites-pornographiques-non-moderees_6488173_4408996.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default 
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-https://www.lemonde.fr/pixels/article/2025/01/08/sur-facebook-et-instagram-des-milliers-de-publicites-pornographiques-non-moderees_6488173_4408996.html 
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- PIXELS 
-Sur Facebook et Instagram, des milliers de publicités pornographiques non modérées 
-Publié mercredi, un rapport d’AI Forensics documente la présence, sur les réseaux sociaux du groupe Meta, de nombreuses publicités à caractère pornographique. Cette irrégularité met en doute l’efficacité de la modération de ces plateformes grand public. 
-Par Aurélien Defer 
-Par Aurélien Defer 
-Par Aurélien Defer 
-Aujourd’hui à 15h00 
-Lecture 4 min Read in English 
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-Le logo du réseau social Instagram, sur une tablette, en octobre 2021. KIRILL KUDRYAVTSEV / AFP 
-Comment plusieurs milliers de publicités reprenant des extraits de films pornographiques particulièrement explicites se sont-elles retrouvées sur les réseaux sociaux grand public Facebook et Instagram, où les contenus sexuels sont pourtant formellement interdits ? C’est la question posée par l’organisation à but non lucratif AI Forensics, dans un rapport édifiant paru mercredi 8 janvier que Le Monde a pu consulter en avant-première. 
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-On y apprend que, depuis au moins un an, plus de 3 000 contenus pornographiques, sponsorisés pour faire la promotion de produits contre les dysfonctionnements érectiles ou d’applications de rencontres, ont échappé à la modération du groupe américain Meta. Si leur portée reste limitée, elle n’est cependant pas anodine : d’après les calculs d’AI Forensics, ces publicités auraient généré plus de huit millions d’« impressions » (de vues) en Europe, principalement auprès d’hommes d’une quarantaine d’années résidant en Allemagne et en France. 
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-En parcourant la bibliothèque publicitaire de Meta, dans laquelle sont publiquement répertoriés les contenus promus sur Facebook et Instagram, AI Forensics et Le Monde ont pu examiner ces publicités contrevenant aux règles de Meta. Certaines d’entre elles, qu’elles prennent la forme d’images fixes ou de vidéos, peuvent être trouvées grâce à des requêtes simples comme « long pénis », « érection faible » ou encore « pornhub ». 
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-Lire aussi 
-Sexualité sur les réseaux sociaux : une modération stricte mais imparfaite 
-Deepfakes de Vincent Cassel et de Michel Cymes 
-En plus d’être parfaitement contraires aux règles de l’entreprise, ces publicités sont, pour la plupart, manifestement illégales en France. Dans certaines vidéos, on retrouve des deepfakes de personnalités du pays, comme le comédien Vincent Cassel, le très médiatique médecin Michel Cymes ou encore le sexologue et chroniqueur Gilbert Bou Jaoudé. Leur visage et leur voix sont détournés pour promouvoir les bienfaits des produits proposés (principalement des bonbons censés aider les hommes à renforcer leur libido ou à augmenter la taille de leur sexe). 
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-Les personnalités issues du monde du porno ne sont pas en reste : les traits de l’acteur français Manuel Ferrara, ainsi que ceux des actrices américaine, Alexis Texas, et russe, Sweetie Fox, sont, eux aussi, repris à ces mêmes fins. « La principale raison des infidélités en France est que les maris ne parviennent pas à satisfaire leur femme », jurent ainsi des voix robotiques proches de celles de Vincent Cassel et de Manuel Ferrara. D’autres publicités mettent en avant des situations pornographiques incestueuses fictives entre un père et une jeune femme de 18 ans, dans le but de promouvoir des sites de rencontres douteux. 
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-Le Monde Jeux 
-Chaque jour de nouvelles grilles de mots croisés, Sudoku et mots trouvés. 
-Jouer 
-Pour passer entre les mailles du filet, les auteurs de ces publicités diffusées en Europe semblent avoir longuement étudié le fonctionnement de la modération algorithmique de Meta afin de trouver comment la contourner. C’est en tout cas ce que laisse penser leur propension à mêler des vidéos pornographiques avec des images dénuées de tout caractère sexuel : un dessin animé Disney, une plage, un ciel étoilé, un clip de chansons pour enfant… 
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-Lire aussi 
-Derrière les fausses interviews d’Elise Lucet ou de Jamel Debbouze, les mafias des arnaques aux placements 
-« Double standard systémique dans la modération » 
-En vue de faire toute la lumière sur ces irrégularités dans la modération des publicités, AI Forensics a entrepris de publier exactement les mêmes images, cette fois en tant qu’utilisateur lambda qui souhaiterait poster une vidéo sur son profil, et non en tant qu’annonceur. « En l’espace de quelques minutes, Instagram et Facebook ont supprimé tous les visuels pour violation des normes communautaires de Meta en matière de nudité et d’activité sexuelle », lit-on dans le rapport. La preuve, selon la société à but non lucratif, de l’existence d’« un double standard systémique dans la modération entre le contenu organique [publié par les utilisateurs] et le contenu payant [les publicités] », qui remonte au moins au mois de décembre 2023, date à laquelle ont été publiées les plus anciennes publicités interdites dont AI Forensics a pu retrouver la trace. 
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-Dans ses rapports d’évaluation et d’atténuation du risque systémique pour Instagram et Facebook, datés du mois d’août 2024, Meta affirme pourtant « examiner de manière proactive toutes les publicités avant qu’elles ne soient publiées sur ses plateformes ». Dans les mêmes documents, rendus obligatoires par le règlement européen Digital Services Act, l’entreprise de Mark Zuckerberg concédait toutefois devoir s’améliorer sur la détection des contenus présentant de la nudité ou de l’exploitation sexuelle, étant donné que sont régulièrement développés « de nouveaux moyens de contourner la détection et l’application [des règles de Meta], comme (…) l’intégration de clips vidéo litigieux qui ne durent qu’une fraction de seconde dans une vidéo par ailleurs bénigne ». 
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-Si cette fois les images litigieuses pouvaient s’étendre sur plusieurs minutes, la modération de Meta a bel et bien failli. Contactée par Le Monde, l’entreprise rappelle toutefois qu’elle « interdit l’affichage de la nudité ou de l’activité sexuelle dans les publicités ou les publications organiques sur [ses] plateformes » et assure qu’elle « supprime le contenu en infraction » relevé par AI Forensics. Et d’ajouter : « Nous continuons à investir dans les meilleurs outils et technologies pour aider à identifier et à supprimer les contenus illicites. » Interrogée sur l’existence d’un « double standard » dans la modération, Meta n’a pas donné suite. 
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-Lire l’analyse : 
-Modération en ligne : ce que nous apprennent les rapports de transparence de Facebook, Instagram, TikTok… 
-Un écosystème d’annonceurs opaque 
-Concernant les commanditaires et les bénéficiaires de ces annonces, Meta ne communique pas plus de détails que ceux accessibles par sa bibliothèque publicitaire. Les publicités sont enregistrées sous des noms de particuliers ou d’entreprises prétendument sises en Allemagne ou en Colombie, par exemple. Les liens cliquables vers lesquels les utilisateurs sont orientés donnent à voir des sites Internet de vente de compléments alimentaires et de bonbons baptisés « Male Enhancement Gummies » (en français, des gommes de renforcement masculin), vendus sous les marques Phenoman, Libonex ou Alpha Man. 
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-Ces sites, à l’apparence hautement frauduleuse, mettent en avant de faux avis de clients et incitent leurs visiteurs à commander au plus vite en raison de ruptures de stock supposées imminentes. Certains produits vendus, dont l’existence réelle n’a pu être établie par Le Monde, sont également commercialisés sur des places de marché comme Amazon et Alibaba, et des publicités qui en font la promotion sont par ailleurs visibles sur YouTube. 
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-Du reste, il est difficile d’établir les raisons exactes qui ont poussé les auteurs de ces publicités à recourir à la pornographie. De nombreuses annonces faisant la promotion de produits et de services similaires existent sous une présentation bien plus chaste. Est-ce une manière plus efficace d’attirer l’œil de l’internaute et de le pousser à rester plus longuement sur la page en question ? S’agit-il, sinon, d’un test à grande échelle de la modération de Facebook et d’Instagram ? Mercredi, Meta avait en tout cas fait disparaître une grande partie des annonces litigieuses de ses plateformes. Mais comme Le Monde a pu le constater, nombre d’entre elles, ainsi que des pages Facebook les ayant publiées, étaient encore accessibles. 
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-Lire aussi 
-Meta veut améliorer la détection des publicités frauduleuses grâce à la reconnaissance faciale 
-Aurélien Defer 
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