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-====== Le Monde – « On meurt moins vite ici qu’ailleurs » : à l’Ehpad de Kersalic, les soignants sont des « souffleurs de vie » ====== 
- https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/11/18/ehpad-au-village-de-kersalic-les-soignants-sont-des-souffleurs-de-vie_6399620_3224.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default 
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-https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/11/18/ehpad-au-village-de-kersalic-les-soignants-sont-des-souffleurs-de-vie_6399620_3224.html 
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-LOUISE QUIGNON / DIVERGENCE POUR « LE MONDE » 
-« On meurt moins vite ici qu’ailleurs » : à l’Ehpad de Kersalic, les soignants sont des « souffleurs de vie » 
-Par Béatrice Jérôme (Guingamp (Côtes-d’Armor), envoyée spéciale) 
-Par Béatrice Jérôme (Guingamp (Côtes-d’Armor), envoyée spéciale) 
-Par Béatrice Jérôme (Guingamp (Côtes-d’Armor), envoyée spéciale) 
-Le 18 novembre 2024 à 05h30, modifié le 18 novembre 2024 à 11h42 
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-REPORTAGE A Guingamp, dans l’établissement municipal d’hébergement pour les personnes âgées, la vie s’organise comme dans un village. Il fait figure de modèle dans un secteur en crise. 
-Lecture 8 min 
-Francine Le Bozec était « tailleur pour hommes » près des Champs-Elysées, à Paris. « J’habillais des ministres et même le président Mitterrand. Il était gentil. Il venait toujours avec une grosse boîte de bonbons. » Elle sourit mais ne quitte pas des yeux ses dominos. A 91 ans, elle enchaîne les parties avec Elisa Keromest, 103 ans, qui gagne à tous les coups. Une petite poule blanche juchée sur un tabouret les observe en inclinant la tête. Que leur apporte leur vieillesse ? « Le plaisir d’être en vie !, répond Francine. Et puis, il y a toujours quelqu’un prêt à nous aider ici. On est bien. » 
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-Le soir tombe. Les soignants dressent le couvert. C’est bientôt l’heure du dîner, en ce début d’octobre, à l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de Kersalic, à Guingamp (Côtes-d’Armor). 
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-Un Ehpad ? Passé l’entrée du bâtiment moderne, situé dans un quartier pauvre de la ville, l’acronyme est banni. La maison de retraite revendique le titre de « village ». Comme toute commune, elle dispose d’une « place du centre ». Ses couloirs sont appelés « rues ». On y trouve une épicerie, un « Café de la mairie », un « bureau de poste », une « factrice » : Simone Lautrou, 90 ans, résidente à l’Ehpad, est préposée à la distribution du courrier auprès des autres pensionnaires. Ils sont 72 au total. On les appelle ici des « habitants ». 
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-Une des résidentes, Simone Lautrou, 90 ans, distribue le courrier dans les étages, à l’Ehpad de Kersalic, à Guingamp (Côtes-d’Armor), le 16 octobre 2024. LOUISE QUIGNON / DIVERGENCE POUR « LE MONDE » 
-Pour recréer l’atmosphère d’un chez-soi, rien n’est laissé au hasard : les soignants ne portent pas de blouse, aucun chariot de médicaments ne stationne devant les chambres. Sept chats, un chien et une poule ont droit de cité. « La vieillesse n’est pas une maladie, rappelle Geneviève Guy, la psychologue de l’établissement. Les habitants ne sont pas, à nos yeux, des personnes âgées, encore moins dépendantes. Ce sont des Homo sapiens, des êtres vivants comme vous et moi. En somme, le rôle des soignants ici est assez simple : on est des souffleurs de vie. » Dans l’odeur des crêpes servies au café, Anne-Marie Cadoudal, 92 ans, feuillette le journal : « Ici, c’est vivable », acquiesce-t-elle. 
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-« Un établissement qui peut montrer la voie » 
-A Kersalic, même les plus grabataires sont incités à rester autonomes. « On cherche ce que la personne est encore capable de faire elle-même », proclame Corinne Antoine-Guillaume, la directrice, alias Madame la maire du village de Kersalic. C’est ainsi que Georgette Potier est allée pour la première fois à la piscine à 89 ans, que Renée Le Saint, 84 ans, se souvient de sa « partie de rigolade », à l’hiver 2023, sur la piste de la patinoire. 
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-Au troisième étage, ce mercredi d’octobre, une poignée d’« habitantes » jouent au basket. Les vieilles dames, atteintes de troubles cognitifs, visent le panier, encouragées par Mélanie Menguy, une aide-soignante. Sa fille, Layna, membre de l’équipe de basket junior de Guingamp, dispute le match avec elles et d’autres écolières. 
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-Un peu plus loin, d’autres pensionnaires plient les serviettes de toilette et placent les assiettes pour le repas du soir. « Chaque habitant est encouragé à se sentir utile. Résultat, on a diminué les anxiolytiques et les somnifères. Et on meurt moins vite ici qu’ailleurs », glisse la directrice. La durée de séjour est plus longue que dans la plupart des Ehpad, malgré le degré élevé de perte d’autonomie des résidents. 
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-Les résidentes partagent un moment intergénérationnel en jouant au basket avec des enfants de soignantes, dans un couloir de la résidence de l’Ehpad de Kersalic, à Guingamp (Côtes-d’Armor), le 16 octobre 2024. LOUISE QUIGNON / DIVERGENCE POUR « LE MONDE » 
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-Des résidentes de l’Ehpad de Kersalic jouent au basket avec des enfants de soignantes, à Guingamp (Côtes-d’Armor), le 16 octobre 2024. LOUISE QUIGNON / DIVERGENCE POUR « LE MONDE » 
-Si la grande majorité des Ehpad peine, depuis la crise due au Covid-19, à remplir leurs lits et à recruter, Kersalic a une liste d’attente de 200 personnes âgées. Les CV de candidats à l’embauche affluent. La maison de retraite échappe aux grands maux du secteur : pas de postes vacants, d’arrêts maladie fréquents, nul recours onéreux à l’intérim… 
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-Géré par le centre communal d’action sociale (CCAS) de Guingamp, l’Ehpad est à peine en déficit, quand, en Bretagne, la plupart des établissements rattachés à un CCAS sont dans le rouge. Le tarif de séjour est dans la fourchette des barèmes des Ehpad publics alentour : 2 200 euros par mois. 
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-Les Ehpad s’enfoncent dans la crise financière 
-Kersalic n’est pas un Ehpad comme les autres. « C’est un établissement qui peut montrer la voie », s’enthousiasme Dominique Libault, auteur d’un rapport remis en 2019 à Edouard Philippe, premier ministre à l’époque, listant les chantiers à ouvrir pour mieux accompagner le grand âge. Directeur de l’Ecole nationale supérieure de Sécurité sociale (EN3S), le haut fonctionnaire a commandité une étude à une sociologue, Valentine Trépied, et un architecte, Nassim Moussi, sur le « village » de Kersalic. « C’est en valorisant ce qui marche, dit-il, qu’on sortira le secteur du marasme. » 
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-Remède à la routine 
-La monographie, publiée cet automne par l’EN3S, met en lumière la réflexion sur l’agencement de l’espace et l’attention portée au travail des soignants. M. Libault regrette aujourd’hui que le débat se focalise sur les moyens financiers, convaincu que « le bien-être des soignants est la clé du bien-être des résidents dans les Ehpad ». L’urgence, écrivait-il en 2019, est l’amélioration des conditions d’exercice des métiers. 
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-La preuve par Kersalic ? Alors que l’établissement subit les mêmes contraintes budgétaires que les autres, le nombre de soignants y est supérieur au ratio moyen des établissements des Côtes-d’Armor ayant le même profil de résidents. Sa directrice a accru ses effectifs de deux façons ; elle a obtenu quatre postes de soignant supplémentaires en plaidant auprès de l’agence régionale de santé (ARS) de Bretagne leur nécessité pour accompagner au mieux les personnes atteintes de troubles cognitifs. Plus iconoclaste, elle a renoncé au recrutement d’agents chargés de l’entretien, préférant embaucher à la place davantage de personnels paramédicaux. 
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-Corinne Antoine-Guillaume dirige depuis 2013 l'Ehpad de Kersalic. A Guingamp (Côtes-d’Armor), le 16 octobre 2024. LOUISE QUIGNON / DIVERGENCE POUR « LE MONDE » 
-Mais l’essentiel n’est pas là, confie Mme Antoine-Guillaume. Cette ancienne directrice d’une école d’aides-soignants a mis au point une organisation du travail radicalement différente des autres établissements : « Ma force est d’avoir réussi à les remettre dans leur cœur de métier et de leur avoir permis de retrouver du sens dans ce qu’ils font. » Les soignants à Kersalic ne manient pas seulement le gant de toilette. Ils passent le balai dans les chambres, cuisinent avec les résidents, prennent l’initiative des animations. 
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-« J’applique les textes, rien que les textes », fait valoir la directrice. L’arrêté qui définit le métier d’aide-soignant depuis 2005 indique qu’il consiste à accompagner des personnes vulnérables dans les actes de la vie quotidienne. Repas, toilette, activités : les aides-soignants sont donc censés accomplir toutes ces tâches. Y compris le ménage, puisque le cursus de leurs études comprend un module sur l’hygiène. Etre multifonction, c’est être fidèle à leur mission, résume Mme Antoine-Guillaume. C’est aussi un remède à la routine et donc la condition de la qualité de vie au travail, poursuit-elle. 
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-La polyvalence des soignants a impliqué de repenser l’organisation spatiale du travail. Le « village » de Kersalic comprend quatre « bourgs », autant d’unités de vie comptant chacune une bonne quinzaine d’« habitants ». A chacune de ces maisonnées sont affectés sept à huit soignants. Dans des petites équipes, la répartition des tâches « s’impose naturellement par l’autorégulation », observe la directrice. 
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-Une culture héritée de l’hôpital 
-Autre rupture avec la norme en vigueur dans la plupart des Ehpad : l’emploi du temps des soignants obéit au rythme de vie des « habitants ». Ils ouvrent l’œil quand ils le souhaitent. Les toilettes sont effectuées à toute heure. Certains préfèrent le matin, d’autres l’après-midi. 
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-« Dans l’Ehpad où je travaillais avant, raconte Max Girondeau, auxiliaire de soins à Kersalic, j’avais treize toilettes à faire chaque matin. Focalisé sur la suivante, je ne pouvais pas discuter avec la personne. » A Kersalic, décrit-il, « j’ai six toilettes au plus dans une journée. Pendant que la personne se lave les dents, je fais son lit. On se parle. J’ai le temps de nouer conversation avec chacun tout en optimisant mon temps de travail ». 
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-Un des sept chats de l’Ehpad de Kersalic dans un couloir, à Guingamp (Côtes-d’Armor), le 16 octobre 2024. LOUISE QUIGNON / DIVERGENCE POUR « LE MONDE » 
-« Faire des toilettes, ça fait toujours partie du job, admet Brice Le Bourles, aide-soignant dans l’établissement, mais ce que j’apprécie, c’est la relation de confiance mutuelle que j’ai pu installer avec certains habitants. » L’accompagnement global est épanouissant pour les soignants sans être une garantie en soi de bientraitance. « J’ai les mêmes soignants qu’ailleurs, mais je leur ai appris à s’autoriser à exprimer dans leur travail leur sensibilité, ce qu’ils ont d’humain en eux », explique Mme Antoine-Guillaume. 
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-Il a fallu pour cela une petite révolution culturelle. Si la formation d’aide-soignant inculque le « prendre soin », en pratique, l’efficacité technique et le respect des cadences sont les premières qualités professionnelles reconnues dans les Ehpad, en vertu d’une culture héritée de l’hôpital. « Quand je recrute un soignant, je cherche d’abord sa compétence émotionnelle », poursuit la directrice. Afin de « détricoter les mauvaises habitudes acquises ailleurs », elle a multiplié les formations « pour les initier à entrer dans l’intimité de l’autre ». 
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-Depuis 2018, elle organise des saynètes de théâtre dans lesquelles les soignants se retrouvent à jouer le rôle de résidents. « Il m’est arrivé de les mettre dans un fauteuil, raconte la directrice, elle-même ancienne infirmière. De leur donner à manger à la becquée. Je leur ai écarté les cuisses pour leur mettre des protections. J’ai fait tout cela pour qu’ils prennent conscience des effets de leurs mauvais gestes. » L’exercice a fait mouche, au point d’inspirer aux soignants l’écriture d’une pièce de théâtre, Ma vie à l’Ehpad, qui met en scène les mauvais travers du métier. Il leur arrive de la jouer devant leurs pairs dans d’autres établissements. 
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-Deux résidentes, Francine Le Bozec (à gauche) et Elisa Keromest jouent aux dominos, à Guingamp (Côtes-d’Armor), le 16 octobre 2024. LOUISE QUIGNON / DIVERGENCE POUR « LE MONDE » 
-Pour que Kersalic fasse figure d’Ehpad modèle aujourd’hui, il aura fallu toutefois un combat contre de multiples obstacles au changement. En cela aussi, c’est un cas d’école. 
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-Nommée directrice en 2013, Mme Antoine-Guillaume découvre un Ehpad qui a tout du « mouroir ». Les transformations qu’elle propose suscitent pourtant un tollé. D’abord parmi certaines familles, pour qui ne plus réveiller les résidents à heure fixe pour les toilettes du matin relève du laisser-aller. Ensuite de la part d’un noyau dur de soignants, qui voient d’un mauvais œil de devoir faire le ménage ou de se voir imposer de nouveaux rythmes de travail. « On cassait les codes et les dogmes qui n’avaient jamais été remis en cause », raconte Philippe Le Goff, maire (Parti socialiste) de Guingamp et président du CCAS. Le climat s’envenime au point que la directrice décide de porter plainte pour diffamation à la suite de mises en cause personnelles de soignants. L’édile de Guingamp lui apporte un soutien sans faille. 
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-« L’ARS ne comprenait pas, au début » 
-Inquiète du climat de tensions internes, l’agence régionale de santé (ARS) diligente à son tour une inspection-contrôle aux conclusions négatives. Son rapport, en 2017, indique qu’au vu des « insuffisances dans la gouvernance, le pilotage et l’encadrement de ses activités », le « niveau d’exposition » de l’établissement « au risque [de] maltraitance est élevé ». L’ARS exige de la directrice un « plan d’action » et lui impose « une mission de suivi ». « L’ARS ne comprenait pas, au début, ce que je faisais, énonce la directrice. Elle avait peur de se voir reprocher les transformations en cours. Du coup, par principe de précaution, elle a multiplié les exigences de mise en conformité réglementaires. » 
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-Aujourd’hui, l’ARS, interrogée par Le Monde, affirme que son « inspection » a eu le mérite de « permettre à l’établissement d’avancer (…) et de devenir un modèle à suivre tant dans l’accompagnement et l’accueil des résidents que dans l’organisation de travail des salariés ». Les relations entre la tutelle et l’établissement sont de fait au beau fixe depuis 2019. 
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-Retraçant les obstacles à surmonter pour réformer les pratiques, la directrice de Kersalic s’est forgé une conviction : « Le changement ne pourra se produire que si tous les directeurs s’y mettent. » Encore faut-il « un goût pour le management et un tempérament de créatrice », analyse Mme Guy, la psychologue de l’établissement, deux qualités qu’elle discerne chez la « maire » de Kersalic. La brasserie qu’elle a ouverte dans l’Ehpad, en 2021, en témoigne. Le restaurant avec un bon chef aux fourneaux sert à la carte une clientèle extérieure, autant de recettes engrangées par la maison de retraite. En contrepartie, les « habitants » peuvent y déjeuner gratuitement aussi souvent qu’ils le désirent et inviter leurs proches. 
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-Deux résidentes se dirigent vers un espace collectif, à l’Ehpad de Kersalic, Guingamp, le 16 octobre 2024. LOUISE QUIGNON / DIVERGENCE POUR « LE MONDE » 
-C’est ainsi qu’Elisa Keromest y fait bonne chère presque deux fois par mois. Mais la doyenne de Kersalic a un autre « plaisir d’être en vie », comme dirait sa partenaire aux dominos : En avant Guingamp, l’équipe de foot de la ville. En août encore, elle était aux côtés de soignants et d’autres « habitants », avec son écharpe rouge et noir, dans les gradins du stade. 
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