Utilisateur non connecté
elsenews:spot-2025:01:colere-patrons [ElseNews]

Outils pour utilisateurs

Outils du site


elsenews:spot-2025:01:colere-patrons

Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

Les deux révisions précédentes Révision précédente
elsenews:spot-2025:01:colere-patrons [26/12/2025/H11:53:14]
216.73.216.167 supprimée
— (Version actuelle)
Ligne 1: Ligne 1:
  
-====== Le Monde – La colère désinhibée des PDG du CAC40 contre les taxes et les « contraintes » ======  
- 
-https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/01/31/la-fronde-inedite-des-grands-patrons-contre-les-taxes-et-les-normes_6524591_3234.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default 
- 
-<hidden Article Complet (utilisateurs connectés)> 
-<ifauth @user> 
- 
-https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/01/31/la-fronde-inedite-des-grands-patrons-contre-les-taxes-et-les-normes_6524591_3234.html 
- 
-ÉCONOMIE 
-La colère désinhibée des PDG du CAC40 contre les taxes et les « contraintes » 
-La politique « business friendly » d’Emmanuel Macron a disparu avec la dissolution de l’Assemblée nationale et l’instabilité gouvernementale. Parmi les PDG les plus virulents : Bernard Arnault, président de LVMH. 
-Par Jean-Michel Bezat (avec Guy Dutheil, Sophie Fay, Juliette Garnier et Adrien Pécout) 
-Par Jean-Michel Bezat (avec Guy Dutheil, Sophie Fay, Juliette Garnier et Adrien Pécout) 
-Par Jean-Michel Bezat (avec Guy Dutheil, Sophie Fay, Juliette Garnier et Adrien Pécout) 
-Aujourd’hui à 05h00, modifié à 11h29 
-Lecture 5 min 
-Article réservé aux abonnés 
-Offrir 
- 
-Antoine Arnault, actuel président de Berluti (à gauche), et son père, le président du groupe de luxe LVMH, Bernard Arnault, à la Maison de l’Unesco, à Paris, le 14 décembre 2023. EMMANUEL DUNAND / AFP 
-Est-ce l’effet Trump et l’insolent dynamisme de l’économie américaine ? La peur d’une concurrence chinoise tout aussi exacerbée ? Les alertes sur le décrochage technologique et l’inflation normative de l’Europe soulignés dans les rapports de l’ancien premier ministre italien Enrico Letta et de l’ex-président de la Banque centrale européenne Mario Draghi ? La crise politique en France, qui bouche l’horizon des entrepreneurs ? Depuis longtemps, les PDG du CAC 40 n’avaient pas manifesté autant d’inquiétudes et de colère désinhibée – comme en écho à leurs pairs allemands, qui se sont rassemblés, mercredi 29 janvier, à Berlin. 
- 
-Lire aussi 
-LVMH voit son bénéfice net plonger de 17 % 
-Pour nombre de patrons, la politique business friendly, lancée en 2017, a disparu avec la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024 et la valse des premiers ministres. Après des « années Macron » marquées par un soutien à l’offre, qui a réduit la fiscalité, maintenu les aides aux entreprises, assoupli le droit du travail et amélioré l’attractivité du pays, les voilà qui se rebiffent. Ils tentent d’arracher des concessions sur la fiscalité et un assouplissement des normes. 
- 
-Le plus virulent a été Bernard Arnault, PDG de LVMH. Sa cible : l’augmentation de l’ordre de 40 % de l’impôt sur les sociétés (IS), inscrite dans le projet de budget 2025. Un surcoût fiscal « de 700 à 800 millions d’euros », avait calculé le groupe, en octobre. Est-ce confiscatoire pour le numéro un mondial du luxe, qui a réalisé un bénéfice net de 12,6 milliards d’euros en 2024 ? La ponction a été ramenée à une année (contre deux dans le budget initialement voté sous le gouvernement Barnier) pour une recette estimée à 8 milliards d’euros. 
- 
-Une « taxe sur le “made in France” » 
-C’est « une taxe sur le “made in France”. Pour pousser à la délocalisation, c’est idéal », a lancé M. Arnault, mardi 28 janvier, en marge de la présentation des résultats de LVMH. L’entreprise, qui produit aussi en Italie, au Portugal et aux Etats-Unis, peut-elle renoncer aussi facilement à l’excellence française, dont elle fait un argument de vente ? M. Arnault, invité à la cérémonie d’investiture de Donald Trump, le 20 janvier, qui le considère comme un « ami », a aussi vanté les projets d’Elon Musk de réduire la voilure de l’Etat fédéral. 
- 
-Le PDG a « évidemment raison », a réagi le président du Medef, Patrick Martin, jeudi 30 janvier, sur RTL, y compris d’envisager une telle délocalisation aux Etats-Unis « comme d’autres grands chefs d’entreprise, qui se sont exprimés dans le même sens sur la fiscalité ». Pour M. Martin, « l’incompréhension tourne à la colère » chez ses adhérents face aux choix économiques du gouvernement. Il plaide pour de « vraies réformes structurelles » et va même jusqu’à critiquer le maintien des 4 000 postes d’enseignants que le gouvernement Barnier voulait supprimer. 
- 
-Lire aussi 
-Bernard Arnault aux premières loges de l’investiture de Donald Trump 
-A chacun ses griefs. Le directeur général d’Air France-KLM, lui, ne décolère pas contre la hausse annoncée de la taxe sur les billets d’avion. « Irresponsable », a tranché Ben Smith dans un entretien au Parisien, publié le 19 janvier. Les compagnies aériennes ont tout de même obtenu du Sénat que la taxe de 1 milliard d’euros soit rabotée de 250 millions d’euros. « Les marchés financiers commencent à perdre confiance en nous, à cause de la manière dont l’Etat nous traite », soulignait-il. Les observateurs, eux, rappellent que l’Etat avait prêté 7 milliards d’euros à la compagnie durant la crise sanitaire due au Covid-19, ce qui lui avait permis d’éviter la faillite. 
- 
-« Trop de contraintes » 
-Ce cri d’alarme sur les taxes et la compétitivité, Guillaume Faury le pousse aussi. Le patron d’Airbus et du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales a récemment fustigé, devant la presse, « trop de charges, trop de règlements, trop de contraintes, trop de taxes ». Le risque est grand, selon lui, de « voir beaucoup d’entreprises aller faire ce qu’elles savent faire ailleurs, parce que cela devient invivable ». M. Faury n’est pas un patron aux abois, puisque son carnet de commandes d’avions commerciaux est rempli pour plus de dix ans ; mais le numéro un mondial de l’aéronautique sait qu’il paiera une part notable de la hausse de l’impôt sur les sociétés (IS), avec LVMH. 
- 
-Le Monde Jeux 
-Chaque jour de nouvelles grilles de mots croisés, Sudoku et mots trouvés. 
-Jouer 
-Le risque de délocalisation pèse aussi sur Michelin. Depuis 2019, avec la hausse des coûts de l’énergie et l’inflation en partie répercutée sur les salaires, il est « deux fois plus cher » de produire des pneus en Europe qu’en Asie, affirmait le PDG de l’entreprise clermontoise, Florent Menegaux, lors d’une récente audition au Sénat, justifiant la fermeture des usines de Vannes et de Cholet (Maine-et-Loire). Quand la part des impôts de production – finançant notamment les régions – est de 2,2 % en Europe, elle est de 4,5 % en France. « Il ne faut pas s’étonner après si les entreprises vont ailleurs », ajoute M. Menegaux. 
- 
-Lire aussi 
-Le « business plan » de l’Union européenne pour renouer avec la croissance 
-Si TotalEnergies souffre moins des coûts de production et peu d’une surtaxation de ses bénéfices (19,9 milliards d’euros en 2023) réalisés pour la plus grande part à l’étranger, l’environnement des affaires outre-Atlantique l’a poussé à étudier très sérieusement une double cotation, à Paris et à New York, où les groupes pétroliers sont mieux valorisés. En France, il pointe les freins au développement des énergies renouvelables, dont le groupe est devenu un acteur majeur. « Il faut qu’on simplifie nos processus » dans le solaire et l’éolien, plaide son PDG, Patrick Pouyanné. Un constat irrécusable, même si l’on retrouve des lourdeurs dans d’autres pays européens, selon un rapport du cercle de réflexion britannique Ember (2022). 
- 
-Baisse du taux de l’IS et allégement des charges 
-L’inflation normative est l’autre grief des chefs d’entreprise. Notamment celui du patron d’EDF, Luc Rémont, qui dénonçait, en décembre 2024, l’« enfer d’investir en France pour des raisons réglementaires ». Dans sa « boussole pour la compétitivité », dévoilée mercredi 29 janvier, la Commission européenne promet une baisse « drastique » de la réglementation (devoir de vigilance sur les sous-traitants, rapports sur les engagements relatifs à l’environnement, au social et à la gouvernance, à la taxonomie verte…). Objectif : la réduire de 25 % pour les grandes sociétés et de 35 % pour les petites et moyennes entreprises. Bruxelles renonce même à certaines avancées du pacte vert de 2019 et à la régulation (réseaux sociaux, intelligence artificielle…), au profit de l’innovation et de la compétitivité. Un renoncement également illustré par la révision annoncée du règlement Reach sur les substances chimiques, dénoncent les organisations non gouvernementales de défense de l’environnement. 
- 
-Lire aussi 
-Décrochage économique de l’Europe : le pacte vert sous le feu des attaques 
-Pourtant les entreprises ont été partiellement entendues en matière fiscale. Entre 2018 et 2022, le taux normal de l’IS a été ramené de 33 % à 25 %. La baisse de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises a allégé leurs charges ; l’Etat a financé l’essor de l’apprentissage ; et l’allégement de charges de l’ex-crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi reste important. Les sociétés ont mené, sans entrave, leur politique controversée de rachat d’actions, qui absorbe une part importante des bénéfices au profit des actionnaires. Jusqu’au budget 2025, qui inscrit une taxation de quelque 400 millions d’euros. 
- 
-Avec 45,6 % de la richesse nationale, la France affiche un taux record de prélèvements obligatoires en Europe, alors que l’efficacité de la dépense publique est loin d’être optimale, répètent de nombreux patrons. Quand les Etats-Unis prévoient de ramener le taux de l’IS à 15 % et de sabrer dans la couverture sociale, peut-elle soutenir le rythme dans cette course au moins-disant fiscal, tout en finançant l’un des systèmes les plus redistributifs ? 
- 
-Jean-Michel Bezat (avec Guy Dutheil, Sophie Fay, Juliette Garnier et Adrien Pécout) 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
-« L’anomalie Tesla ne peut durer éternellement» 
- 
-Aujourd’hui à 11h44 
-« Depuis 2022, tous les sondages montrent qu’une majorité des Britanniques trouvent que le Brexit était une mauvaise idée » 
- 
-Aujourd’hui à 09h34 
-Asma Mhalla, géopolitologue : « En matière d’intelligence artificielle, DeepSeek est une grande claque pour l’Europe » 
- 
-Aujourd’hui à 12h00 
-Au procès Sarkozy-Kadhafi, la question du nucléaire en débat 
- 
-Aujourd’hui à 09h25 
-Kash Patel et Tulsi Gabbard, les candidats controversés de Donald Trump pour le FBI et le renseignement, sous la loupe du Sénat 
- 
-Aujourd’hui à 10h22 
-En Italie, Giorgia Meloni s’en prend à nouveau aux juges après la libération d’un milicien libyen recherché par la CPI 
- 
-Aujourd’hui à 10h11 
-CONTRIBUTIONS 
-Bienvenue dans l’espace des contributions 
-Pour améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation. 
-Voir les contributions 
-</ifauth> 
-</hidden> 
× iphelper toolbox

you see this when javscript or css is not working correct

Untested
IP Address:
First usable:
Subnet:
Last usable:
CIDR:
Amount of usable:
Network address:
Reverse address:
Broadcast address: