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| - | ====== Le Monde – Dans les refuges de Tijuana, au Mexique, le désarroi des migrants : « On est coincées ici, sans pouvoir avancer » ====== https:// | ||
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| - | International | ||
| - | Dans les refuges de Tijuana, au Mexique, le désarroi des migrants : « On est coincées ici, sans pouvoir avancer » | ||
| - | Les demandeurs d’asile mexicains sont confrontés à la subite désactivation de l’application de rendez-vous avec la police des frontières américaine, | ||
| - | Par Anne Vigna (Tijuana [Mexique], envoyée spéciale) | ||
| - | Par Anne Vigna (Tijuana [Mexique], envoyée spéciale) | ||
| - | Par Anne Vigna (Tijuana [Mexique], envoyée spéciale) | ||
| - | Article réservé aux abonnés | ||
| - | Après l’annulation des rendez-vous avec la police des frontières américaine pour les demandes d’asile, des migrants bloqués au refuge Assabil, à Tijuana, au Mexique, le 21 janvier 2025. | ||
| - | Après l’annulation des rendez-vous avec la police des frontières américaine pour les demandes d’asile, des migrants bloqués au refuge Assabil, à Tijuana, au Mexique, le 21 janvier 2025. JORGE DUENES / REUTERS | ||
| - | Une dizaine d’agents de l’Organisation internationale des migrations (OIM) descendent d’un van, à Tijuana, ville mexicaine à la frontière avec les Etats-Unis. Ils sont immédiatement entourés par un groupe de migrants, logés depuis lundi 20 janvier dans un refuge baptisé Templo Embajadores de Jesus (« Temple des ambassadeurs de Jésus »). Tout le monde cherche la même information : que va-t-il se passer alors que l’application CBP One, qui était jusqu’à présent utilisée pour demander l’asile aux Etats-Unis, a été désactivée par la nouvelle administration américaine. « Donald Trump a-t-il décidé quelque chose ? », demande une jeune Vénézuélienne à une fonctionnaire de l’organisation internationale qui lui répond par un sourire gêné. | ||
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| - | Petit à petit, le groupe de l’OIM parvient à organiser la foule pour proposer ses services : refaire des papiers d’identité, | ||
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| - | La plupart des migrants de ce refuge sont arrivés à Tijuana quelques jours avant la date de leur rendez-vous avec la police des frontières américaine, | ||
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| - | « Lundi, ça a été la douche froide » | ||
| - | « On n’arrive pas à manger depuis une semaine, le stress est trop grand, confie Ana. On a connu un véritable ascenseur émotionnel, | ||
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| - | Les deux jeunes femmes se sont connues dans le sud du Mexique et ont travaillé ensemble en arrivant à Mexico. « On a obtenu nos rendez-vous à la frontière presque en même temps, après huit mois d’attente. Je devais entrer le 20 janvier aux Etats-Unis et Ana le lendemain. On s’était dit que c’était un signe positif, on était loin de s’imaginer qu’on allait retourner dans un refuge », explique Angela. | ||
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| - | Dans la capitale mexicaine, elles louaient un studio et avaient trouvé du travail après plusieurs mois à marcher et à vivre dans des refuges. « On a tout lâché dès qu’on a obtenu le rendez-vous pour venir à Tijuana. Et maintenant, on est coincées ici, sans pouvoir avancer et sans avoir envie de retourner en arrière », continue Ana, qui a très peur d’être renvoyée au Honduras, où elle dit avoir été menacée de mort. Elle évite de sortir du refuge pour ne pas être détenue par la police migratoire mexicaine. | ||
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| - | Le pasteur Gustavo Banda, qui a fondé ce refuge, s’indigne du traitement réservé aux migrants : « La police aux frontières américaine ne les a pas prévenus que l’application CBP One serait désactivée, | ||
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| - | « Ils ont toute leur vie aux Etats-Unis » | ||
| - | Donald Trump a annoncé vouloir remettre en place le programme « Quedate en Mexico » (« Reste au Mexique »), qu’il avait créé lors de son premier mandat pour que les demandeurs d’asile restent au Mexique, en attendant la décision sur leur statut de réfugié. En 2019, selon les associations, | ||
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| - | « C’est alors que les coyotes entrent en jeu et réclament au moins 10 000 dollars par personne [9 500 euros] pour passer illégalement la frontière, sans aucune sécurité, dit José Maria Garcia Lara, qui dirige un autre refuge, Juventud 2000, en référence aux réseaux de passeurs. D’ailleurs avec cette nouvelle politique, les coyotes vont certainement augmenter leurs tarifs. » | ||
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| - | Dans ce refuge du centre-ville de Tijuana, l’espace est encombré de tentes entre lesquelles courent des enfants. Ici aussi, les adultes sont assis et silencieux. « Tout le monde est préoccupé, | ||
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| - | La présidente mexicaine a assuré que des centres de réception pour les Mexicains sans papiers seraient prêts dès lundi 27 janvier et que chaque personne rapatriée recevrait de l’aide pour rentrer dans sa région d’origine et trouver du travail. Lors de sa conférence de presse quotidienne, | ||
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| - | Actuellement, | ||
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| - | Anne Vigna (Tijuana [Mexique], envoyée spéciale) | ||
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