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-====== Le Monde – « L’année Trump s’ouvre sur une offensive antidémocratique et anti-européenne menée par Elon Musk » ====== https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/01/03/l-annee-trump-s-ouvre-sur-une-offensive-antidemocratique-et-anti-europeenne-menee-par-elon-musk_6479088_3232.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default 
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-https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/01/03/l-annee-trump-s-ouvre-sur-une-offensive-antidemocratique-et-anti-europeenne-menee-par-elon-musk_6479088_3232.html 
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-DÉBATS 
-« L’année Trump s’ouvre sur une offensive antidémocratique et anti-européenne menée par Elon Musk » 
-CHRONIQUE 
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-Sylvie Kauffmann 
-Editorialiste au « Monde » 
-Comme le président élu américain pendant son premier mandat, le patron de SpaceX attaque les dirigeants européens et fait la promotion de leurs adversaires sur X, son réseau social. Une ingérence inquiétante dans une Europe où prospère l’extrême droite, relève Sylvie Kauffmann, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique. 
-Aujourd’hui à 05h00, modifié à 12h05 
-Lecture 3 min Read in English 
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-Lorsque Donald Trump dirigeait les Etats-Unis, de 2017 à 2021, la hantise de ses souffre-douleur était d’ouvrir leur compte Twitter le matin et d’y découvrir un nouveau tombereau d’insultes, généralement en lettres capitales et ponctué de points d’exclamation, sous lequel leur journée allait être ensevelie. 
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-A la veille du second mandat du républicain, qui s’ouvre le 20 janvier, les choses sont un peu différentes. Un peu seulement : Twitter, racheté par le milliardaire Elon Musk, PDG de SpaceX et de Tesla, ne s’appelle plus Twitter mais X. Donald Trump y est de retour, au terme d’une longue absence due à son exclusion du réseau social après l’assaut du Capitole par ses partisans, le 6 janvier 2021, mais en fait un usage plus modéré. Ce n’est plus lui qui lance les invectives ; aujourd’hui, c’est Elon Musk lui-même, futur membre de l’administration Trump, qui s’en charge, avec délectation. Les cibles, elles, n’ont pas changé : les dirigeants de grands pays européens alliés des Etats-Unis, de préférence sociaux-démocrates, figurent en haut du tableau de chasse. Avant même l’investiture présidentielle, l’année Trump s’ouvre sur une offensive antidémocratique et anti-européenne menée par M. Musk. 
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-Trump I s’acharnait contre la chancelière Angela Merkel. Sous Trump II, Elon Musk s’en prend à son successeur, Olaf Scholz, et au président de la République fédérale allemande, Frank-Walter Steinmeier, qualifié de « tyran antidémocratique ». Jeudi 2 janvier, c’est au tour du premier ministre britannique, le travailliste Keir Starmer, d’essuyer une rafale de tirs du patron de X, qui l’accuse d’avoir étouffé la vaste et sordide affaire de viols de mineures perpétrés par des gangs d’immigrés pakistanais en Grande-Bretagne. 
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-Lire aussi 
-Allemagne : Elon Musk réitère son soutien à l’AfD dans une tribune controversée au « Welt » 
-Détail qui plonge les experts en muskisme dans un abîme de perplexité : le compte X a de nouveau pour titulaire Elon Musk, après avoir été rebaptisé, l’espace d’un réveillon, « Kekius Maximus », illustré par une grenouille cuirassée. Les plus érudits y ont reconnu Pepe the Frog, ex-symbole de l’extrême droite américaine ; d’autres se seront interrogés sur l’âge mental du génie de l’espace et des véhicules électriques ; les spécialistes de la finance ont relevé, eux, que la valeur de la cryptomonnaie du même nom, Kekius Maximus, a gagné 60 % en une heure et permis à de petits malins de récolter 2,3 millions de dollars (2,2 millions d’euros) au passage. 
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-Campagnes de dénigrement 
-Au-delà de l’anecdote, le plus révélateur dans cette campagne sur X n’est pas le dénigrement d’Olaf Scholz ou de Keir Starmer, mais la promotion de leurs adversaires politiques. M. Musk appelle ouvertement les électeurs allemands à voter pour le parti d’extrême droite Alternative für Deutschland aux législatives du 23 février ; au Royaume-Uni, il réclame de nouvelles élections, offre de financer le parti populiste de Nigel Farage, grand rival des conservateurs, et prend la défense, sous le mot d’ordre « Free Tommy Robinson », d’un militant d’extrême droite emprisonné pour s’être soustrait à la justice. 
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-Lire aussi 
-Elon Musk réclame la libération de Tommy Robinson, figure de l’extrême droite britannique 
-En bon langage diplomatique, cela s’appelle de l’ingérence, du type de celle en provenance de Moscou, que les gouvernements européens dénoncent régulièrement. S’ingérer dans les campagnes électorales par la désinformation, par le financement de partis extrémistes ou par des campagnes de dénigrement pour déstabiliser les régimes démocratiques, c’est une méthode dans laquelle excelle le Kremlin. Que Washington ou Mar-a-Lago se l’approprient est encore plus déstabilisateur. 
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-LA SUITE APRÈS CETTE PUBLICITÉ 
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-Si omniprésent qu’il semble avoir éclipsé le vice-président élu, J. D. Vance, Elon Musk agit-il sur instructions ou de sa propre initiative ? L’homme le plus riche du monde ne quitte plus Donald Trump depuis la campagne électorale, qu’il a contribué à financer à hauteur d’un quart de milliard de dollars. Le soupçon de conflits d’intérêts que soulève cette proximité pour un chef d’entreprises enrichies par des contrats publics ne semble effleurer ni l’un ni l’autre : en guise de remerciement, M. Trump a confié à M. Musk une commission présidentielle sur l’efficacité gouvernementale. A priori, son cahier des charges implique de démanteler la bureaucratie fédérale américaine, pas la démocratie européenne. 
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-Le retour de Steve Bannon 
-Une telle offensive, pourtant, n’est pas nouvelle. Conseiller de Trump I, Steve Bannon avait déjà arpenté l’Europe pour tenter d’y fédérer une internationale populiste avec l’aide du fidèle premier ministre hongrois, Viktor Orban. Mais il s’était cassé les dents sur les trop nombreuses divergences existant entre les partis d’extrême droite du Vieux Continent. Sorti de prison une semaine avant la présidentielle américaine du 5 novembre 2024, l’ex-idéologue reprend du service et se tourne de nouveau vers l’Europe, où l’extrême droite et la droite radicale ont depuis prospéré, pour le malheur d’Olaf Scholz, de Keir Starmer et d’Emmanuel Macron : Marine Le Pen serait même invitée à l’investiture de M. Trump. 
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-Lire l’éditorial du « Monde »  
-Donald Trump est déjà aux affaires, Elon Musk aussi 
-La droite radicale est au pouvoir à Rome, où la première ministre, Giorgia Meloni, entretient des liens étroits avec M. Musk ; certains lui prédisent un rôle de pont entre M. Trump et l’Europe. Loin de s’en réjouir, Steve Bannon attaque Giorgia Meloni dans une interview publiée jeudi 2 janvier par le Corriere della Sera : « Femme de droite, elle ? » Détrompez-vous ! Sur la guerre en Ukraine, « elle a pris le parti des mondialistes ». L’Ukraine divise l’extrême droite. MM. Bannon et Musk, comme d’autres trumpistes, se déchirent aussi sur l’immigration des travailleurs qualifiés. 
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-Combien de temps durera le tandem Trump-Musk ? Elu pour quatre ans, M. Trump a souligné récemment que M. Musk ne pourrait jamais l’être : il n’est pas né aux Etats-Unis. Grande dame du journalisme technologique, Kara Swisher est encore plus cruelle : Elon Musk « aurait pu être le prochain Steve Jobs, écrit-elle. Il a choisi de devenir Howard Hughes », l’excentrique milliardaire texan mort dans la démence en 1976. 
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-Lire aussi 
-« Il se peut qu’Elon Musk ait à batailler davantage contre des intérêts privés que contre les bureaucrates » 
-Sylvie Kauffmann (Editorialiste au « Monde ») 
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