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«C'est invivable» : le narcotrafic oblige plusieurs commerces à déménager [ElseNews]

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«C'est invivable» : le narcotrafic oblige plusieurs commerces à déménager

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«C'est invivable» : le narcotrafic oblige plusieurs commerces à déménager
www.cnews.fr
Face à l'expansion du trafic de drogue sur le territoire, certains commerces ont opté pour des mesures radicales, allant jusqu'à relocaliser leurs activités.

Orange, dernière victime du narcotrafic. Après BNP Paribas qui a dû engager des vigiles pour escorter ses employés à Paris, et un restaurant contraint de mettre la clé sous la porte à Rennes, l'opérateur télécom a décidé de fermer son centre opérationnel à Marseille jusqu'au 14 décembre en raison de l'insécurité croissante liée au trafic de stupéfiants.

«Mardi, c'était une bande qui a poursuivi un gars avec un club de golf pour lui fracasser la tête. Mercredi, pareil, bagarre et échauffourée, puis jeudi, là, on a atteint d'autres sommets, c'est échange de tirs devant les bureaux», a expliqué Laurent Bedrossian, délégué syndical CFE-CGC, évoquant la fusillade qui a eu lieu sous les fenêtres des locaux, dans le quartier sensible de Saint-Mauront, face à une cité du même nom, connue pour ses trafics.

La cité phocéenne est régulièrement le théâtre d'homicides liés au trafic de drogue. Récemment, elle a été ébranlée par l’assassinat de Mehdi Kessaci, petit frère d’un militant luttant contre le narcotrafic.

Même son de cloche du côté du site de BNP Paribas implanté à la porte d'Aubervilliers, où les salariés sont contraints d'être escortés quotidiennement jusqu'au RER par des agents de sécurité. L'établissement bancaire a également envisagé de transférer ses effectifs vers d'autres locaux.

«C'est invivable»
Incapables de mettre en place de telles mesures, d'autres commerces ont simplement dû renoncer à leur activité. C'est notamment le cas du restaurant «La bonne adresse» à Rennes, où les clients ont fui face aux dealers opérant en plein jour.

«Les regards se croisent, on fait comprendre que tu te tais, sinon on te fait la peau. C'est invivable, c'est insupportable», a confié Philippe Barbier, ancien gérant de l'établissement, à la recherche d'un nouvel emploi avec sa femme.

En juin dernier, une loi antinarcotrafic a été promulguée, prévoyant la création d'un parquet national anticriminalité organisée en janvier 2026, sur le modèle du parquet antiterroriste.

Elle comprend également le gel administratif des fonds des trafiquants, l'expansion du statut de repenti, et le développement de nouvelles techniques d’enquête, dont la création d’un «dossier coffre», pour protéger les informations sensibles des enquêtes, etc.

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