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-====== Le Monde – « Je ne vais pas passer mon temps à attendre qu’une copine soit dispo ! » : chez les trentenaires célibataires, l’essor des voyages organisés ====== https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/12/27/chez-les-trentenaires-celibataires-l-essor-des-voyages-organises-je-ne-vais-pas-passer-mon-temps-a-attendre-qu-une-copine-soit-dispo_6469086_3234.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default 
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-https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/12/27/chez-les-trentenaires-celibataires-l-essor-des-voyages-organises-je-ne-vais-pas-passer-mon-temps-a-attendre-qu-une-copine-soit-dispo_6469086_3234.html 
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-Le succès de ces formules doit beaucoup à leurs prix d’affichage, moins chers que ceux proposés par des agences classiques. Des tarifs à bien examiner : ils ne comprennent pas les vols et, selon les pays, la liste des frais inclus n’est pas très longue – hormis les transports sur place et l’hébergement. Les participants partagent les chambres. Au total, Maxime estime avoir déboursé « un peu plus de 3 000 euros » pour treize jours au Mexique, en comptant les billets d’avion. 
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-Ses prix d’affichage attractifs, WeRoad les doit aussi à une curiosité : la coordination du groupe n’est pas assurée par un guide, mais par un bénévole, qui a le même profil que les participants. Une pratique qui fait bondir nombre de concurrents, lesquels emploient des professionnels pour ce type de responsabilités. 
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-Chez WeRoad, c’est à ce coordinateur – son voyage est défrayé, et il perçoit une petite compensation, inférieure à 500 euros – d’assurer la cohésion du groupe, de faire en sorte que les horaires soient tenus, d’adapter le planning, d’organiser certaines visites ou de réserver les restaurants. Ces bénévoles sont recrutés par WeRoad au terme d’un séminaire de deux jours, avant tout sur leur capacité à créer du lien social, et non sur leur connaissance de la destination. Les candidats ne manquent pas : WeRoad dispose désormais de 150 « coordinateurs » en France. 
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-« Ubérisation » du voyage en groupe 
-A lire les multiples avis déposés par des voyageurs sur la plateforme Trustpilot, les expériences avec ces coordinateurs sont contrastées. Certains participants sont élogieux envers leur coordinateur débrouillard et assurant la bonne ambiance du voyage, quand d’autres ont eu affaire à des profils plus amateurs, manquant de connaissances, ou très jeunes. 
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-« Coordinatrice, c’est du boulot. Certes, on est en vacances et on suit une feuille de route, mais que cela soit au Japon, en Thaïlande ou au Pérou, j’étais toujours la première debout, la dernière couchée, pour être sûre de tout bien caler », explique Stéphanie Demanou, 35 ans, responsable marketing dans l’industrie, coordinatrice bénévole pour WeRoad depuis 2023. Chaque fois, elle est partie pendant ses congés payés, attrapant au vol des propositions pour cornaquer un groupe. 
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-« Cela me convient, car j’ai un boulot à côté. Pour ceux qui sont free-lance, c’est plus compliqué », évoque cette passionnée des voyages. A l’avenir, WeRoad veut aller plus loin dans cette « ubérisation » du voyage en groupe : elle vient de lancer une plateforme afin que ses coordinateurs puissent proposer leur circuit de A à Z, et y recruter leurs participants de manière autonome. 
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-Toutefois, si ces agences ont connu de fortes croissances ces dernières années, la conjoncture les rend plus fragiles. « On ressent de grosses tensions sur le pouvoir d’achat, et les prix des vols ont beaucoup augmenté », remarque Sarah Lopez, cofondatrice des Covoyageurs, qui cible les voyageurs solos de 30 à 50 ans. 
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-https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/12/27/chez-les-trentenaires-celibataires-l-essor-des-voyages-organises-je-ne-vais-pas-passer-mon-temps-a-attendre-qu-une-copine-soit-dispo_6469086_3234.html 
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-ÉCONOMIE 
-« Je ne vais pas passer mon temps à attendre qu’une copine soit dispo ! » : chez les trentenaires célibataires, l’essor des voyages organisés 
-Les nouvelles agences spécialisées dans les circuits en groupe pour les 25-40 ans gagnent du terrain en France et, plus largement, en Europe. La formule surfe sur le phénomène d’allongement de la vie avant le couple et les enfants comme sur la montée du sentiment de solitude chez les jeunes. 
-Par Jessica Gourdon 
-Par Jessica Gourdon 
-Par Jessica Gourdon 
-Aujourd’hui à 04h45, modifié à 10h43 
-Lecture 5 min 
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-Un groupe de touristes lors d’une excursion à la voile dans les îles Whitsunday, en Australie, le 2 février 2023. CHAMELEONS EYE / SHUTTERSTOCK / SIPA 
-Elles sont venues des quatre coins de Paris, et ne se connaissent pas. En ce mardi soir d’automne, une quinzaine de personnes discutent, un verre à la main, dans un bar du 11e arrondissement. « Et toi, tu aimerais partir où ? » « Le Pérou, tu y es déjà allé ? » Tous ont répondu à l’invitation de WeRoad, une agence spécialisée dans les voyages à l’étranger en petit groupe. Autour du terrain de pétanque, la mayonnaise prend facilement. Tous semblent avoir le même profil : 25-35 ans, bac + 5, un emploi et pas d’enfants. Des soirées comme celle-là, WeRoad en organise plusieurs fois par mois dans la capitale. 
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-« Quand tu es célibataire, ce n’est pas facile de trouver la bonne formule pour partir en vacances », constate Laurie (qui, comme les autres témoins, n’a pas donné son nom). Agée de 28 ans, cette diplômée de l’école de commerce de Pau est venue à la sortie de son travail, dans une grande banque parisienne. « Tes amis ne sont pas libres aux bonnes dates, tout le monde n’a pas le même budget, les mêmes envies, constate-t-elle. Certains sont en couple, d’autres ont déjà des enfants. Je ne vais pas passer mon temps à attendre qu’une copine soit dispo ! » Alors pourquoi pas un voyage avec dix ou quinze inconnus ? 
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-LA SUITE APRÈS CETTE PUBLICITÉ 
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-Chez WeRoad, 90 % des participants aux voyages s’inscrivent seuls. « Ça peut être un bon moyen pour aller dans un pays qui me fait envie, comme le Costa Rica ou la Namibie », poursuit-elle. « C’est un entre-deux : tu pars seul, mais tu es avec un groupe, ce qui est plus sympa et rassurant », ajoute Maxime, 32 ans, gestionnaire immobilier, parti au Mexique et à Naples avec cette formule. « Il faut aimer le côté un peu colo. Mais c’est confort, on n’a rien à organiser », souligne Antoine, du même âge, responsable marketing, qui, lui aussi, a effectué un circuit au Mexique, avec huit autres trentenaires. 
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-Adaptée à la génération Erasmus 
-WeRoad n’est pas la seule agence à investir ce créneau. Aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni, Contiki, FastPack, Much Better Adventures, G Adventures creusent ce sillon. En France, Copines de voyage, Les Aventureurs, Les Covoyageurs ou Explora Project se positionnent également sur cette cible de jeunes actifs avec du temps et de l’argent. « Historiquement, les jeunes ne sont pas une catégorie qui part beaucoup en voyage de groupe. Ces nouvelles agences les attrapent avec un côté communautaire, en réunissant des profils qui se ressemblent », commente Jean-Pierre Nadir, investisseur dans le secteur du tourisme. 
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-Le point commun de ces agences : miser énormément sur les réseaux sociaux. « Notre principal moyen de recrutement, c’est Instagram », reconnaît Guillaume-Emmanuel Doerflinger, responsable de WeRoad France. La start-up, fondée en 2017 à Milan, a levé 18 millions d’euros en 2023. De quoi lui donner les moyens de se payer des affiches dans le métro parisien, des partenariats avec des influenceurs… 
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-Lire aussi 
-Façon club de vacances ou palace flottant, le marché de la croisière s’emballe 
-WeRoad devrait atteindre 100 000 voyageurs en 2024, indique M. Doerflinger – un chiffre qui a doublé en un an. « Soixante-dix pour cent de nos clients sont italiens, précise-t-il. Et le reste se partage entre les Français, les Britanniques, les Allemands et les Espagnols. » Quant à la société Hello Travel, sise à Annecy, qui possède Copines de voyage et Les Aventureurs, elle affirme avoir fait voyager 26 000 personnes en 2023. 
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-Le Monde Jeux 
-Chaque jour de nouvelles grilles de mots croisés, Sudoku et mots trouvés. 
-Jouer 
-Toutes ces agences mettent ainsi au goût du jour le concept proposé par l’Union nationale des centres sportifs de plein air (UCPA), dans une version adaptée à la génération Erasmus. Avec, au programme, des activités calibrées pour leur cible : rafting au Costa Rica, nuit dans le désert au Maroc, sortie en boîte de nuit à Istanbul, cours de cuisine en Inde… La formule semble en phase avec une époque caractérisée par un « allongement de la jeunesse », selon l’expression de l’Institut national d’études démographiques, lié à l’installation en couple et l’arrivée du premier enfant de plus en plus tardives. 
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-« Je voulais nouer des amitiés » 
-Le succès de ces agences peut aussi se comprendre comme un remède au sentiment de solitude, ressenti plus vivement dans cette tranche d’âge que chez les personnes plus âgées, comme en témoignent diverses enquêtes sur ce thème. Un sentiment encore plus vif chez les 25-34 ans pendant l’été, période des vacances, selon la dernière étude Solitudes de la Fondation de France, parue en janvier. 
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-Ces voyages constituent en outre une manière de faire des rencontres sans la pression des applications. « Après ma rupture, je voulais rencontrer des gens, mais rapidement, j’en ai eu marre des applis, témoigne Emilien, un avocat parisien, parti avec WeRoad au Japon. Je n’ai pas fait WeRoad pour rencontrer l’âme sœur, je voulais nouer des amitiés. On verra bien. » « On n’est pas un site de rencontres amoureuses, rappelle Emilie Straub, directrice marketing de Hello Travel. Maintenant, quand vous mettez ensemble des célibataires de la même tranche d’âge pendant plusieurs jours, il se passe parfois des choses ! » 
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-Lire l’enquête 
-Une « épidémie de solitude » se répand chez les jeunes 
-Le succès de ces formules doit beaucoup à leurs prix d’affichage, moins chers que ceux proposés par des agences classiques. Des tarifs à bien examiner : ils ne comprennent pas les vols et, selon les pays, la liste des frais inclus n’est pas très longue – hormis les transports sur place et l’hébergement. Les participants partagent les chambres. Au total, Maxime estime avoir déboursé « un peu plus de 3 000 euros » pour treize jours au Mexique, en comptant les billets d’avion. 
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-Ses prix d’affichage attractifs, WeRoad les doit aussi à une curiosité : la coordination du groupe n’est pas assurée par un guide, mais par un bénévole, qui a le même profil que les participants. Une pratique qui fait bondir nombre de concurrents, lesquels emploient des professionnels pour ce type de responsabilités. 
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-Chez WeRoad, c’est à ce coordinateur – son voyage est défrayé, et il perçoit une petite compensation, inférieure à 500 euros – d’assurer la cohésion du groupe, de faire en sorte que les horaires soient tenus, d’adapter le planning, d’organiser certaines visites ou de réserver les restaurants. Ces bénévoles sont recrutés par WeRoad au terme d’un séminaire de deux jours, avant tout sur leur capacité à créer du lien social, et non sur leur connaissance de la destination. Les candidats ne manquent pas : WeRoad dispose désormais de 150 « coordinateurs » en France. 
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-« Ubérisation » du voyage en groupe 
-A lire les multiples avis déposés par des voyageurs sur la plateforme Trustpilot, les expériences avec ces coordinateurs sont contrastées. Certains participants sont élogieux envers leur coordinateur débrouillard et assurant la bonne ambiance du voyage, quand d’autres ont eu affaire à des profils plus amateurs, manquant de connaissances, ou très jeunes. 
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-« Coordinatrice, c’est du boulot. Certes, on est en vacances et on suit une feuille de route, mais que cela soit au Japon, en Thaïlande ou au Pérou, j’étais toujours la première debout, la dernière couchée, pour être sûre de tout bien caler », explique Stéphanie Demanou, 35 ans, responsable marketing dans l’industrie, coordinatrice bénévole pour WeRoad depuis 2023. Chaque fois, elle est partie pendant ses congés payés, attrapant au vol des propositions pour cornaquer un groupe. 
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-« Cela me convient, car j’ai un boulot à côté. Pour ceux qui sont free-lance, c’est plus compliqué », évoque cette passionnée des voyages. A l’avenir, WeRoad veut aller plus loin dans cette « ubérisation » du voyage en groupe : elle vient de lancer une plateforme afin que ses coordinateurs puissent proposer leur circuit de A à Z, et y recruter leurs participants de manière autonome. 
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-Toutefois, si ces agences ont connu de fortes croissances ces dernières années, la conjoncture les rend plus fragiles. « On ressent de grosses tensions sur le pouvoir d’achat, et les prix des vols ont beaucoup augmenté », remarque Sarah Lopez, cofondatrice des Covoyageurs, qui cible les voyageurs solos de 30 à 50 ans. 
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-Lire aussi 
-Quand les vacances coûtent de plus en plus cher 
-Le défi de ces agences est de fidéliser leurs clients dans la durée. « Les gens font en moyenne deux voyages et, ensuite, ils passent à autre chose quand ils sont en couple, quand ils ont des enfants. On doit en permanence chercher de nouveaux clients », admet Emilie Straub. Un impératif d’autant plus grand que les réservations se font souvent à la dernière minute, et qu’il faut remplir le plus possible pour être rentable. « Quand un groupe part avec quatre personnes, on ne gagne rien, observe-t-elle. On gagne notre vie sur les dernières places. » 
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-Jessica Gourdon 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
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-Emprise du narcotrafic en France : chronique de quinze années d’un aveuglement collectif 
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-Pas de redoux sur le marché de l’art en 2024 
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