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-====== Le Monde – « L’année 2024 restera dans les annales comme une annus horribilis, sans doute l’une des pires de la Vᵉ République » ====== https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/12/24/l-annee-2024-restera-dans-les-annales-comme-une-annus-horribilis-sans-doute-l-une-des-pires-de-la-v-republique_6464870_3232.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default 
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-https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/12/24/l-annee-2024-restera-dans-les-annales-comme-une-annus-horribilis-sans-doute-l-une-des-pires-de-la-v-republique_6464870_3232.html 
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-DÉBATS 
-« L’année 2024 restera dans les annales comme une annus horribilis, sans doute l’une des pires de la Vᵉ République » 
-CHRONIQUE 
-Solenn de Royer 
-Avec quatre chefs de gouvernement différents en un an, pas de budget, une kyrielle de lois en souffrance, la France apparaît, au sortir de l’année, comme un pays sans cap et réduit à l’immobilisme, analyse dans sa chronique Solenn de Royer, journaliste au « Monde ». 
-Aujourd’hui à 05h30, modifié à 08h48 
-Lecture 3 min Read in English 
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-Cela semble si loin… Pour ses vœux aux Français, le 31 décembre 2023, Emmanuel Macron avait assuré que 2024 serait « l’année de la détermination, de l’efficacité et des résultats ». Quel bilan tirera-t-il de l’année qui vient de s’écouler ? Les Jeux olympiques et la réouverture de Notre-Dame de Paris, deux événements planétaires ayant consacré la victoire du volontarisme politique, sont à mettre au crédit du président de la République. Mais, derrière ces deux citadelles, un champ de ruines. 
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-L’année 2024 restera dans les annales comme une annus horribilis, sans doute l’une des pires de la Ve République : quatre chefs de gouvernement différents en un an – une première depuis 1934 –, des gouvernements cantonnés des semaines aux « affaires courantes », des dossiers enkystés, pas de budget, une kyrielle de lois en souffrance au Parlement, dont la loi d’orientation agricole et celle sur la fin de vie. Bref, un pays sans cap et réduit à l’immobilisme, faute de majorité. Même si l’Elysée a annoncé lundi soir un nouveau gouvernement doté de personnalités d’expérience mais ne bénéficiant pas d’une assise plus large que celui de Michel Barnier, renversé trois mois après avoir été nommé. 
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-C’est en janvier, au gré d’une série de décisions prises à contretemps, que tout a commencé à se dérégler, sur fond d’incertitude profonde sur l’orientation de ce deuxième mandat auquel Emmanuel Macron n’a pas su donner de contenu en s’abstenant de faire campagne en 2022. En décidant de se séparer d’Elisabeth Borne, alors que rien ne l’exigeait, le président s’est privé de la précieuse « carte Matignon » pour le lendemain des européennes. Une fois confronté à la lourde défaite de son camp, il a dû choisir une autre carte (la dissolution), provoquant des déflagrations en chaîne. On ne joue pas impunément avec la vieille Constitution du général de Gaulle, qui conditionnait l’immense pouvoir dévolu à l’exécutif à un sens non moins grand de la responsabilité et de la gravité. 
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-Irresponsabilité généralisée 
-Les conséquences du dérèglement provoqué sont innombrables. Les partenaires sociaux ont jugé la situation suffisamment inquiétante pour alerter, le 17 décembre, dans un communiqué qui rassemble sept des huit représentants des organisations patronales et syndicales (une rareté) sur « le risque d’une crise économique aux conséquences sociales dramatiques ». Ils en appellent à « l’esprit de responsabilité », au « dialogue » et au « compromis », pour qu’au plus vite le pays retrouve « le chemin de la stabilité, de la visibilité et de la sérénité ». 
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-Pendant que le chef de l’Etat procrastine, l’administration patine 
-Accélérateur de particules, la dissolution a encore aggravé la décomposition politique à l’œuvre depuis 2017, sur fond d’irresponsabilité généralisée. Le président de la République, qui a plongé le pays dans un chaos politico-institutionnel avec sa décision solitaire, rejette la faute sur les Français qui ont voté pour une Assemblée fragmentée. A l’inverse, les partis jugent que le chef de l’Etat est le seul responsable et, pressés de tourner la page, sont tentés d’attendre prudemment l’échéance de 2027, plutôt que de collaborer avec un pouvoir affaibli, oubliant, au passage, toute notion d’intérêt général. Quant aux parlementaires, ils renvoient la faute du blocage tantôt à l’exécutif, tantôt aux bancs opposés, préférant brandir des « lignes rouges » que de s’atteler à l’élaboration de compromis. 
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-Cette crise politique, qui menace de tourner à la crise de régime, pose la question de la pertinence de nos institutions, à bout de souffle, victimes d’un triple affaiblissement : celui de la fonction présidentielle – impuissant, le président voit se multiplier les appels à la démission – ; celui du Parlement, qui, coupé en trois, est condamné à la paralysie ; celui du premier ministre, qui vit sous la menace d’une censure. Jadis louée pour sa plasticité et sa souplesse, mais surtout pour la stabilité qu’elle permettait, la Constitution de la Vᵉ République serait-elle dépassée ? 
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-Fin de cycle ? 
-A l’étranger, où l’on enviait cette singularité, il est clair que oui. « Le pays se trouve dans une crise qui ébranle désormais les fondements de la Vᵉ République », analyse le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, dans un article du 18 décembre intitulé « L’agonie de la Ve République ». « Des finances publiques solides, une stabilité politique et une influence qui rayonne loin dans l’ancien empire colonial : tel était l’héritage du fondateur de la République, Charles de Gaulle. Il n’est pas dénué d’une certaine tragédie que le premier président né après la mort de De Gaulle dilapide les derniers restes de cet héritage », observe le journal. 
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-L’avenir dira si nous sommes en fin de cycle, comme en 1958, ou si de cette crise peut naître un sursaut. Les prochaines échéances électorales – législatives en cas de nouvelle dissolution, ou présidentielle – permettront peut-être de renouer avec la clarté. Ce que les scrutins des 30 juin et 7 juillet, annoncés par surprise et organisés dans la précipitation, sans débats ni projets, n’avaient pas permis de faire. 
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-Alors que le pays se trouve dans une impasse politique, institutionnelle et budgétaire, l’historien Patrick Boucheron voit pourtant des motifs d’espérer. Pour lui, c’est vers la « société civile organisée » qu’il faut se tourner. « C’est vraiment cela qui me frappe cette année, écrit-il, le 11 décembre, dans Les Inrockuptibles : l’incroyable écart entre la responsabilité de la société qui tient et le système médiatique et la classe politique qui continuent leur dégringolade. » Ce spécialiste de la Renaissance rappelle qu’au lendemain des attentats islamistes de 2015 les élites au pouvoir pensaient que la société allait chavirer, alors que c’est l’inverse qui a eu lieu : « La société a tenu, c’est la classe politique qui a sombré », avec notamment « le projet désastreux de déchéance de la nationalité soutenu par François Hollande ». « On en est toujours là », constate-t-il. Jusqu’à quand ? 
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-Solenn de Royer 
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