25/12/2025/H22:52:19
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Faut-il être fort en thème pour devenir l'homme le plus riche du monde ? Pas forcément. Une étude menée par la revue Casino Wizard s'est intéressée au parcours scolaire des milliardaires américains qui ont rencontré le plus de succès. Certes, certains ont un solide bagage universitaire, comme Elon Musk, qui s'apprête à jouer un rôle de premier plan dans l'administration américaine et qui cumule sept années d'études.
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L'entrepreneur polymathe aux nombreuses casquettes (SpaceX, Starlink, Neuralink, xAI…), né à Pretoria en 1971 et ayant émigré aux États-Unis à 21 ans, a en effet obtenu deux diplômes, dont un de physique, à l'université de Pennsylvanie. Après avoir été accepté pour un doctorat en science des matériaux à Stanford, il l'abandonne rapidement pour se lancer dans l'entrepreneuriat.
Petite question au passage : s'il est effectivement féru de physique théorique comme d'ingénierie aéronautique, s'accommodera-t-il à une administration qui, pour certains de ses membres annoncés, affiche une méfiance à l'égard des sciences fondamentales ?
Rien n'est jamais joué
Proche de lui dans le classement, Larry Page a décroché un premier diplôme de génie informatique à l'université du Michigan avant de poursuivre ses études à Stanford, où il a rencontré Sergey Brin, avec lequel il a créé Google. Suivre des études permet donc de se constituer un réseau.
En revanche, il n'y a pas de fatalité. Un grand nombre de personnes figurant dans ce classement ont été des drop-out, des personnes qui, bien qu'acceptées dans des universités prestigieuses, ont décidé d'arrêter très tôt leurs études. C'est notamment le cas de Mark Zuckerberg et de Bill Gates, qui ont, de leur propre ressort, quitté Harvard avant d'obtenir leur diplôme.
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Le parcours académique n'est donc pas tout, tant s'en faut. C'est en tout cas l'une des convictions de Demis Hassabis. Né à Londres d'un père d'ascendance chypriote grec et d'une mère sino-singapourienne, il a cocréé DeepMind, une entreprise rachetée par Google en 2014 et qui a, entre autres, battu les plus grands joueurs de go du monde.
Certes, celui qui s'est vu décerner le prix Nobel de chimie pour avoir facilité la modélisation des protéines est titulaire d'un doctorat en neurosciences cognitives de l'University College de Londres. Mais ce fan de l'ouvrage The Pleasure of Finding Things Out, du physicien génial Richard Feynman, croit davantage au plaisir qui doit résider dans l'apprentissage des sciences. Mieux, cet ancien programmeur de jeux vidéo explique que comprendre comment fonctionnent ces derniers est à même d'encourager la plasticité cérébrale, un passeport de survie dans un monde en pleine accélération.
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