La start-up suédoise a déposé le 21 novembre une demande de protection contre ses créanciers. Le lendemain, son PDG, Peter Carlsson, démissionnait. Mais tout espoir n’est pas perdu pour l’entreprise qui se posait en alternative européenne de la batterie verte, estime le grand quotidien de Stockholm “Dagens Nyheter”.

Peter Carlsson a démissionné de son poste de PDG de Northvolt et l’a expliqué lors d’une conférence de presse à Stokholm, le 22 novembre 2024. Photo CHRISTINE OLSSON/AFP

En 2024, Northvolt devait entrer en Bourse et devenir le nouveau fer de lance du secteur des “batteries vertes” [intégrant dans leur fabrication des matériaux recyclés], produisant à tour de bras dans son usine dernier cri de Skelleftea [dans le nord de la Suède] et étendant son empire industriel sur plusieurs continents.
L’histoire en a décidé autrement.
L’affaire a tourné au vinaigre. La direction de l’entreprise s’est fourvoyée sur les défis qui accompagnent nécessairement le lancement d’une industrie de ce type. Les carnets de commandes ont tardé à se remplir et le plan de financement XXL, conçu pour un succès rapide, a fini par prendre à la gorge Northvolt et son fondateur, Peter Carlsson.
La restructuration ou la faillite
Ce dernier n’a jamais pu desserrer l’étreinte. Malgré les licenciements collectifs, les projets de développement suspendus en urgence et les négociations fiévreuses avec les financiers, l’entreprise et son PDG se trouvent aujourd’hui à la croisée des chemins. C’est la restructuration ou la faillite.
Aujourd’hui, c’est donc un fabricant de batteries aux abois qui demande à un tribunal du Texas d’être placé en redressement judiciaire. Lors d’un point presse qui s’est tenu vendredi [22 novembre], Peter Carlss

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Source de l’article Dagens Nyheter (Stockholm) Fondé en 1864, c’est le grand quotidien libéral du matin. Sa page 6 est célèbre pour les grands débats d’actualité. “Les Nouvelles du jour” appartient au groupe Bonnier, le plus grand éditeur et propriétaire de journaux en Suède. Le titre est passé en format tabloïd en 2004.
Au milieu des années 2010, le journal a frôlé le gouffre. Ses ventes papier avaient chuté de près de 120 000 exemplaires en 15 ans, et le titre ne comptait que 2 000 abonnés numériques. Il a su rebondir grâce à une stratégie offensive et innovante sur les réseaux sociaux. Ses contenus n’y sont pas disponibles, mais les journalistes ont été encouragés à chercher idées et histoires sur Instagram et Facebook, ainsi qu’à multiplier les interactions avec les lecteurs. En 2019, cette démarche avait séduit 160 000 abonnés numériques, quand 170 000 autres personnes avaient souscrit à une abonnement combinant papier et web. Lire la suite

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