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-====== Le Monde – L’Union européenne et le Mercosur annoncent un accord de libre-échange, un revers pour la France ====== https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/12/07/l-union-europeenne-et-le-mercosur-annoncent-un-accord-de-libre-echange-un-revers-pour-la-france_6434796_3234.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default 
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-https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/12/07/l-union-europeenne-et-le-mercosur-annoncent-un-accord-de-libre-echange-un-revers-pour-la-france_6434796_3234.html 
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-ÉCONOMIE 
-L’Union européenne et le Mercosur annoncent un accord de libre-échange, un revers pour la France 
-Au bout de vingt-cinq ans de négociations, la Commission européenne et cinq nations d’Amérique du Sud se sont entendues sur un texte facilitant leurs échanges commerciaux. L’accord doit encore être validé par les Etats membres et le Parlement européen. La France, opposée au traité, organise la résistance. 
-Par Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen) 
-Par Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen) 
-Par Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen) 
-Aujourd’hui à 05h45, modifié à 07h50 
-Lecture 4 min 
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-Les présidents argentin, Javier Milei, et uruguayen, Luis Lacalle Pou, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et les présidents brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, et paraguayen, Santiago Peña, à Montevideo, le 6 décembre 2024. EITAN ABRAMOVICH / AFP 
-Depuis qu’elle avait pris l’avion pour rejoindre Montevideo, en Uruguay, jeudi 5 décembre, il semblait acquis qu’Ursula von der Leyen allait profiter du sommet du Mercosur (Argentine, Bolivie, Brésil, Uruguay et Paraguay) pour conclure l’accord entre l’Union européenne (UE) et les pays de ce marché commun d’Amérique du Sud. Vendredi 6 décembre, la présidente de la Commission européenne a annoncé qu’après vingt-cinq ans de négociations (depuis 1999), les deux parties s’étaient enfin entendues. 
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-Les échanges entre ces espaces économiques ne vont pas pour autant être libéralisés demain. Maintenant que la Commission, qui négocie au nom des Vingt-Sept, et le Mercosur ont trouvé un accord, il faut en effet que les Etats membres et le Parlement européen le valident, avant qu’il puisse être ratifié. Ce qui peut prendre des mois, voire des années, tant le dossier est complexe. 
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-LA SUITE APRÈS CETTE PUBLICITÉ 
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-Vendredi, Mme von der Leyen s’est réjouie d’« un accord qui bénéficiera aux deux parties » et « apportera des bénéfices significatifs aux consommateurs et aux entreprises ». Il devrait permettre de supprimer les droits de douane pour environ 90 % des biens exportés vers la région, aujourd’hui taxés pour les voitures à 35 %, les produits chimiques jusqu’à 18 %, les produits pharmaceutiques jusqu’à 14 % et les chaussures en cuir à 35 %. 
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-Lire aussi 
-Accord UE-Mercosur : quelles coalitions de pays pourraient bloquer l’adoption du traité ? 
-Ce « n’est pas seulement une opportunité économique, c’est une nécessité politique », a-t-elle ajouté, alors que l’UE a de plus en plus de mal à conclure des traités de libre-échange dans un monde de plus en plus protectionniste. 
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-Entre l’élection de Donald Trump, qui promet de surtaxer les importations européennes, et une Chine qui se ferme aux produits étrangers tout en étant très offensive hors de ses frontières où elle exporte ses surcapacités industrielles, l’Europe a effectivement de quoi s’inquiéter. D’autant que Pékin et Washington travaillent à élargir leur zone d’influence en dehors de leurs frontières. « Des vents violents soufflent (…) vers l’isolement et la fragmentation, mais cet accord est notre réponse immédiate », a insisté Mme von der Leyen. 
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-Un accord « inacceptable en l’état » pour Paris 
-Dans la foulée, le chancelier allemand, Olaf Scholz, s’est félicité, sur X, qu’une étape importante ait été franchie vers « un libre marché, plus de croissance et de compétitivité pour plus de 700 millions de personnes ». Cela faisait des mois que l’Allemagne, en récession, militait pour cette conclusion favorable des négociations ; elle doit offrir de nouveaux débouchés à son industrie en crise. Le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, dont le pays est très lié à l’Amérique du Sud, a pour sa part salué un accord « historique » ; il « nous rendra – nous tous – plus prospères et plus forts », a-t-il commenté sur X. 
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-Côté français, l’ambiance était nettement moins festive. Annoncée moins de quarante-huit heures après la chute du gouvernement Barnier, mercredi 4 décembre, la conclusion de l’accord ne pouvait pas tomber plus mal pour le président de la République, Emmanuel Macron, déjà affaibli sur la scène européenne depuis la dissolution ratée de l’Assemblée nationale en juin. Lors d’un échange téléphonique avec Mme von der Leyen, jeudi 5 décembre, le chef de l’Etat lui avait répété que celui-ci était « inacceptable en l’état », avant de rappeler ses exigences : protection de la filière agricole, intégration de l’accord de Paris, renforcement des contrôles sanitaires, instauration de clauses miroirs, inscription d’obligations en matière de déforestation… 
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-Lire aussi 
-Accord UE-Mercosur : « Ce n’est pas la fin de l’histoire », réagit l’Elysée, pour qui le texte « reste inacceptable en l’état » 
-Du Rassemblement national à La France insoumise, aucun parti politique en France n’est favorable à ce traité de libre-échange. Au-delà des bancs de l’Assemblée nationale, l’accord UE-Mercosur est également largement impopulaire au sein de la population, qui y voit l’emblème d’un capitalisme dangereux pour le climat, le social et la souveraineté alimentaire. 
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-Les agriculteurs, qui, depuis la mi-novembre, ont repris le chemin de la contestation, ont immédiatement réagi. Pour l’alliance composée de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) et des Jeunes Agriculteurs, la conclusion de l’accord « est non seulement une provocation pour les agriculteurs européens qui appliquent les standards de production les plus élevés au monde, mais aussi un déni de démocratie alors que la quasi-unanimité de nos parlementaires français s’est exprimée contre ». 
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-La France ne s’avoue pas vaincue, persuadée qu’elle peut encore contrer les projets de Bruxelles. Paris compte d’abord mener le combat sur le terrain juridique. Dans les prochains mois, l’exécutif communautaire doit en effet décider de la manière dont les Vingt-Sept doivent valider l’accord conclu vendredi. 
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-La France cherche à fédérer une minorité de blocage 
-Si la Commission juge qu’il s’agit là d’un traité exclusivement commercial, alors il devra être validé par une majorité qualifiée (au moins quinze pays représentant au moins 65 % de la population) des Etats membres et une majorité des eurodéputés. Sinon, il lui faudra obtenir l’unanimité des Vingt-Sept, une majorité au Parlement européen et une ratification par tous les Parlements nationaux de l’UE. 
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-L’exécutif communautaire assure ne pas avoir encore pris de décision mais la tentation est grande d’opter pour le premier scénario. Paris, pour sa part, voit les choses autrement et n’exclut pas, si Bruxelles faisait ce choix, de porter l’affaire devant la justice. Dès lors que la Commission a été mandatée pour négocier un accord d’association, qui va au-delà du seul accord commercial, avec des dispositifs concernant l’accès aux matières premières critiques ou aux marchés publics, c’est le second scénario qui doit s’appliquer, plaide-t-on dans l’entourage de M. Macron. 
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-Lire aussi 
-L’accord de libre échange UE-Mercosur concentre la colère des agriculteurs qui manifestent 
-En attendant, la France cherche à fédérer une minorité de blocage. A ce stade, deux pays – la Pologne et l’Autriche – ont exprimé leur opposition à un l’accord. L’Italie entretient l’ambiguïté, alors que la coalition de Giorgia Meloni est divisée sur le sujet et que le patronat y est favorable quand les agriculteurs s’en inquiètent. Rome ne manifestera son soutien que si « des protections adéquates et des compensations en cas de déséquilibres pour le secteur agricole » sont mises en place, a fait savoir, jeudi, une source gouvernementale. 
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-M. Macron essaiera avant tout de rallier à son combat les pays où la grogne agricole est la plus prompte à déstabiliser les gouvernements, comme « la Pologne, les Pays-Bas, l’Autriche ou la Belgique », précise l’Elysée. Il compte aussi sur le Parlement européen, où le vote s’annonce serré. 
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-Mme von der Leyen le sait et fera tout son possible pour désamorcer les craintes. « Nous écoutons les préoccupations de nos agriculteurs » et « des garanties solides » ont été introduites dans l’accord, a-t-elle assuré, vendredi. La Commission envisage aussi de mettre en place un fonds de compensation. 
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-Lire aussi la tribune 
-Mercosur : « La France serait devenue le pays du refus du commerce » 
-Une chose est sûre : les relations entre M. Macron et Mme von der Leyen, que les proches du président de la République aimaient jusqu’à peu à qualifier d’« excellentes », ont changé de nature. D’ailleurs, la présidente de la Commission, qui devait se rendre samedi 7 décembre à la cérémonie de réouverture de Notre-Dame de Paris, a finalement renoncé. « Elle a compris qu’il valait mieux qu’elle ne vienne pas », commente un proche de l’Elysée. 
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-Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen) 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
-La Roumanie sous le choc après l’annulation de la présidentielle par la Cour constitutionnelle 
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