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-====== Mercosur : « La France se ridiculiserait si elle faisait échouer l’alliance entre l’Union européenne et le continent sud-américain » ====== https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/12/09/la-france-se-ridiculiserait-si-elle-faisait-echouer-l-alliance-entre-l-union-europeenne-et-le-continent-sud-americain_6438476_3232.html 
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-https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/12/09/la-france-se-ridiculiserait-si-elle-faisait-echouer-l-alliance-entre-l-union-europeenne-et-le-continent-sud-americain_6438476_3232.html 
-ACCORD UE-MERCOSUR 
-« La France se ridiculiserait si elle faisait échouer l’alliance entre l’Union européenne et le continent sud-américain » 
-TRIBUNE 
-Alain Bentéjac 
- 
-Vice-président de La Fabrique de l’exportation 
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-Etienne Vauchez 
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-Président de La Fabrique de l’exportation 
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-L’accord commercial avec le Mercosur est bon pour la France, affirment, dans une tribune au « Monde », Etienne Vauchez et Alain Bentéjac, membres du cercle de réflexion La Fabrique de l’exportation. 
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-Publié hier à 16h00, modifié à 11h29   Temps deLecture 4 min.  
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-L’accord commercial en négociation entre le Mercosur et l’Union européenne (UE) fait l’objet, au sein de la classe politique française, d’un unanimisme surprenant. Ainsi, ce ne sont pas moins de 622 parlementaires français de tout bord qui ont adhéré à l’initiative de Yannick Jadot [sénateur écologiste de Paris] d’écrire à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour exprimer leur opposition à ce texte. 
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-Mais, curieusement, la majorité des autres Etats membres, qui ont aussi une agriculture et le souci de l’environnement, semblent au contraire prêts à approuver le texte quand il sera finalisé. Il y a donc quelque chose d’étrange à voir une telle unanimité hostile en France. Analysons les arguments développés par les responsables politiques français. 
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-La plupart des discours s’en tiennent à ce raccourci : « Je veux protéger l’agriculture française et l’environnement, je suis donc contre cet accord de libre-échange. » 
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-Essayons d’analyser cette posture. 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés L’Union européenne et le Mercosur annoncent un accord de libre-échange, un revers pour la France 
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-L’idée sous-jacente est que cet accord est certes favorable à l’industrie française, pour le secteur des services et l’accès aux marchés publics, mais qu’il est défavorable à son agriculture. Dans un pays où industrie et services représentent 97 % du produit intérieur brut (PIB) – et des exportations –, il est étrange que ni les responsables politiques tenants de la réindustrialisation ni les industriels qui subissent actuellement de fortes taxes pour exporter au Brésil ne défendent cet accord. 
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-Trois secteurs sensibles 
-Au sein même du secteur agricole et agroalimentaire, certains vont bénéficier de cet accord, comme ils ont déjà bénéficié du CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement) avec le Canada : les produits laitiers, les vins et spiritueux, les produits couverts par des indications d’origine qui seraient enfin protégés, etc. Pourquoi ces secteurs ne s’expriment-ils pas ? Auraient-ils honte de leurs succès ? 
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-En réalité, il y a trois secteurs sensibles : élevage, céréales et sucre. L’accord prévoit précisément des contingents tarifaires sur chacun de ces trois secteurs. Leur importance est mise en avant comme autant de repoussoirs, en particulier les fameuses 99 000 tonnes de viande bovine. Mais ces volumes, s’ils semblent énormes, représentent de l’ordre de 1 % du marché européen (1,4 % pour les volailles ; 1,1 % pour le sucre). Or, on ne déstabilise pas un marché avec 1 % d’importations supplémentaires. 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés « L’accord UE-Mercosur nourrit le sentiment que Bruxelles favorise toujours plus l’industrie, au détriment de l’agriculture » 
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-On entend dire ensuite que ce serait l’accumulation d’accords commerciaux qui pèserait sur l’agriculture : « Le CETA, puis le Mercosur, ça fait trop ». 
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-Malgré les alertes catastrophistes, le CETA n’a pas eu d’impact négatif sur les secteurs sensibles cités plus haut. Et, de toute façon, le total des quotas sur les « produits sensibles » que la Commission peut négocier dans les accords passés, présents et futurs est plafonné à 4 % de la consommation européenne. Le problème est donc ailleurs. 
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-Droit de contrôle 
-Personne ici ne cherche à nier la crise qui frappe l’agriculture française : faible rentabilité, hyperréglementation, absence de stratégie claire, etc. Mais cette situation n’est pas due à la concurrence extracommunautaire, puisque les échanges extérieurs agricoles de la France sont constamment en excédent avec les pays hors UE. Elle n’est même pas due à la politique agricole commune (PAC), puisque l’agriculture allemande a prospéré au cours des vingt dernières années. Les difficultés de l’agriculture française sont d’abord à rechercher en France, et elles n’ont en tout cas rien à voir avec le Mercosur. 
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-Le sujet des risques environnementaux constitue l’autre critique majeure de l’accord avec le Mercosur. On invoque le risque de déforestation accrue du fait d’une augmentation des échanges. Mais c’est ignorer que l’UE a interdit en 2022 l’importation de produits agricoles issus de la déforestation, dont le soja et la viande bovine ; il faut juste appliquer cette décision. On invoque des processus de production différents, mais les produits du Mercosur devront de toute manière respecter les normes sanitaires et phytosanitaires européennes, sous peine d’être interdits à l’importation ; il faut exercer pleinement ce droit de contrôle. 
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-Lire aussi la tribune | Article réservé à nos abonnés Mercosur : « La France serait devenue le pays du refus du commerce » 
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-Enfin, sur un plan plus général, le respect de l’accord de Paris [de 2015] figure parmi les engagements des signataires de l’accord ; il faut faire vivre ce dialogue politique. 
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-On peut donc vraiment s’interroger sur cet étrange unanimisme négatif : les mêmes qui chantent les louages de l’industrie française renaissante s’opposent aveuglément à cet accord, au motif qu’il aurait un impact négatif sur l’agriculture française, et, pour ce faire, mettent en exergue le secteur de l’élevage, où l’impact est contingenté à 1 % du marché. C’est à se demander s’ils ne cherchent pas surtout à palier leur mauvaise conscience d’avoir ruiné l’agriculture française à force d’erreurs stratégiques et de réglementations excessives, décidées au gouvernement et votées au Parlement par les mêmes qui s’opposent aujourd’hui au traité. 
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-Mondialisation maîtrisée 
-On retrouve la même contradiction sur le plan géopolitique : les opposants à cet accord sont souvent les premiers à déplorer le déclin de la place de la France et de l’Europe dans le monde. Que diraient-ils demain si le Mercosur, lassé des tergiversations des Européens, rejoignait le Trans-Pacific Partnership (TPP), comme l’a fait le Chili, voire le Partenariat régional économique global (RCEP) que propose la Chine ? 
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-Lire aussi | UE-Mercosur : pourquoi les Français s’opposent à l’accord de libre-échange 
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-La France se ridiculiserait si elle faisait échouer l’opportunité qui se présente aujourd’hui à l’UE de s’allier au continent sud-américain, pour garantir son approvisionnement en métaux rares nécessaires à la transition écologique, et élargir le marché accessible à son industrie, y compris agroalimentaire. 
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-Enfin, au moment où les Etats-Unis s’apprêtent à lancer une guerre commerciale de grande ampleur, contre la Chine mais aussi l’Europe, il semble assez clair qu’il faut approfondir nos relations avec cet ensemble de pays qui partage l’essentiel de nos valeurs et notre volonté de développer les échanges internationaux dans le cadre d’une mondialisation maîtrisée. Et qu’il faut trouver en France et en Europe les solutions à la crise agricole. 
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-Alain Bentéjac, vice-président du cercle de réflexion La Fabrique de l’exportation ; Etienne Vauchez, président de La Frabrique de l’exportation. 
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-Alain Bentéjac (Vice-président de La Fabrique de l’exportation) et Etienne Vauchez (Président de La Fabrique de l’exportation) 
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