Utilisateur non connecté
elsenews:spot-2024:12:lemonde-bureaux [ElseNews]

Outils pour utilisateurs

Outils du site


elsenews:spot-2024:12:lemonde-bureaux

Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

Les deux révisions précédentes Révision précédente
elsenews:spot-2024:12:lemonde-bureaux [26/12/2025/H08:05:19]
216.73.216.167 supprimée
— (Version actuelle)
Ligne 1: Ligne 1:
  
-@DATE@ 
- 
- 
----- 
-====== Le Monde – Plus de 9 millions de mètres carrés d’immobilier de bureau sont vides en France ====== https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/12/10/immobilier-de-bureau-plus-de-9-millions-de-metres-carres-sont-vides-en-france_6439762_3234.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default 
- 
-<hidden Article Complet (utilisateurs connectés)> 
-<ifauth @user> 
- 
-https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/12/10/immobilier-de-bureau-plus-de-9-millions-de-metres-carres-sont-vides-en-france_6439762_3234.html 
- 
-ÉCONOMIE 
-Plus de 9 millions de mètres carrés d’immobilier de bureau sont vides en France 
-Une étude qui cartographie les surfaces tertiaires montre l’ampleur de la crise. En banlieue parisienne, la vacance atteint des taux record. Un constat qui devrait conduire professionnels et élus à repenser l’usage de ces immeubles. 
-Par Emeline Cazi 
-Par Emeline Cazi 
-Par Emeline Cazi 
-Aujourd’hui à 10h30, modifié à 16h33 
-Lecture 3 min 
-Article réservé aux abonnés 
-Offrir 
- 
-Des bureaux à louer, à Paris, le 28 juillet 2015. BERTRAND GUAY / AFP 
-L’immobilier de bureau va mal. La faute à la pandémie de Covid-19, au télétravail, au souhait des entreprises de réduire les mètres carrés et de se rapprocher du centre vivant des métropoles, ressort-il souvent. Mais la crise est bien plus profonde. Le nombre de plateaux qui ne trouvent pas preneurs ne cesse d’augmenter. Dans la première couronne parisienne, la vacance atteint des taux record : 25,1 % dans les communes voisines de la Défense (Hauts-de-Seine) au troisième trimestre, et même 27,3 % sur la première couronne nord, un arc de cercle qui part de Clichy, dans les Hauts-de-Seine, jusqu’à Pantin et Bagnolet en Seine-Saint-Denis, en passant par Saint-Ouen et Saint-Denis, selon les chiffres de BNP Paribas Real Estate. A Paris, dans le quartier central des affaires, il reste historiquement bas, à 2,9 %. 
- 
-Lire aussi 
-La crise se diffuse aussi dans l’immobilier de bureau 
-La majorité des surfaces tertiaires se concentre en Ile-de-France, mais le phénomène est le même en région. Pour autant, il n’existait jusqu’à présent pas de photographie nationale qui permettait de mesurer l’ampleur de la crise, ni même simplement de quantifier le parc de bureaux en France, certaines données restant entre les mains des courtiers. 
- 
-C’est désormais chose faite. Il existerait, en France, 173 millions de mètres carrés de bureaux. Parmi les locaux loués à des entreprises (89 millions), plus de 9 millions sont vides. Et surtout, 2 millions de mètres carrés le sont depuis plus de deux ans (dont 1,2 million en région parisienne), assure le Consortium des bureaux en France (CBF), qui a dévoilé opportunément ces chiffres et ses cartes, la veille du Salon de l’immobilier d’entreprise (SIMI), qui se tient à Paris du 10 au 12 décembre. 
- 
-Quartiers monofonctionnels 
-Ce consortium, créé au printemps 2023, regroupe trois professionnels du secteur : la Place de l’immobilier, spécialiste des données, la Foncière de transformation immobilière – une filiale du groupe Action Logement –, et Linkcity, une filiale de Bouygues Construction. Pour parvenir à ces chiffres, qui concernent les immeubles de plus de 1 000 mètres carrés, ils ont compilé les données cadastrales, celles de l’Institut national de la statistique et des études économiques, mais aussi analysé une vingtaine de bases de données publiques. Un service proposé aux courtiers et agents immobiliers a également permis d’avoir une vue sur les transactions en cours. 
- 
-Lire aussi 
-« Aux Etats-Unis, l’immobilier de bureau victime des vendredis » 
-Ces chiffres, disponibles par commune, doivent accélérer la prise de conscience des élus, espère le consortium. Car une fois redit que certains quartiers monofonctionnels comme Rueil 2000, Suresnes, Nanterre, Saint-Denis, n’attirent plus, que faire de toutes ces surfaces ? D’autant que la hausse spectaculaire du télétravail (2,3 jours en moyenne pour les emplois concernés) a bon dos. Elle n’explique pas l’ampleur du phénomène. 
- 
-Lire aussi 
-L’immobilier commercial américain revient troubler le secteur bancaire 
-A l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF), un centre d’études et de recherches indépendant consacré à l’immobilier, on parle plutôt d’une fin de cycle, celui de la tertiarisation, commencé il y a soixante ans. Quand l’économie de services s’est développée dans les années 1960, l’industrie immobilière a accompagné le mouvement en construisant des bureaux. « Mais depuis 2007, la croissance de la population active ralentit, et les projections de l’Insee prévoient une baisse à partir de 2030, explique Christian de Kerangal, le directeur général de l’IEIF. Les besoins en bureaux seront beaucoup moins importants dans les années à venir. » Or, ni les investisseurs ni les promoteurs n’ont vu ce ralentissement. Dans les années 2010, à la faveur de taux très faibles, et d’une abondance de liquidités, ils ont continué à construire. Beaucoup trop. 
- 
-Des écoles à construire 
-Transformer ces mètres carrés en « friche » en logements pourrait être une réponse parmi apportées apportée à la crise de l’habitat, suggère le Consortium de bureaux, qui y voit aussi son intérêt. La Foncière de transformation immobilière, créée en 2020, acquiert du tertiaire obsolète pour en faire du logement à prix abordable à destination des salariés, dans les zones tendues. Une cinquantaine d’opérations est en cours. Mais tout n’est pas si simple. Un immeuble trop épais, trop vitré, ou avec de multiples propriétaires rend l’opération difficile. Il faut aussi trouver une sortie économique à l’opération, donc que la valeur du bien de départ ait suffisamment baissé pour que les travaux soient rentables. 
- 
-Lire aussi le décryptage : 
-L’immobilier de bureau chahuté, entre envolée des taux et mutation des usages en Europe 
-Un marché émerge, des acteurs poussent pour l’accélérer. Avec cet état des lieux, ils voient un moyen d’alimenter les échanges avec des élus, parfois peu enclins à vouloir transformer ces bureaux. Plus de logements, ce sont aussi des écoles à construire, quand la taxe annuelle sur les bureaux, complète le directeur de l’IEIF, reste exigible même en cas de vacance. Si la mutation de ce parc est un des enjeux des prochaines années, une politique incitative ou réglementaire devra voir le jour. 
- 
-Lire aussi : 
-En Allemagne, la crise de l’immobilier de bureaux commence à changer le visage des villes 
-Emeline Cazi 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
-Suez se sépare de sa PDG Sabrina Soussan 
- 
-</ifauth> 
-</hidden> 
× iphelper toolbox

you see this when javscript or css is not working correct

Untested
IP Address:
First usable:
Subnet:
Last usable:
CIDR:
Amount of usable:
Network address:
Reverse address:
Broadcast address: