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-====== Le Monde: Intelligence artificielle : avec xAI et Grok, Musk veut sa revanche ====== https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/12/25/intelligence-artificielle-avec-xai-et-grok-musk-veut-sa-revanche_6467200_3234.html 
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-https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/12/25/intelligence-artificielle-avec-xai-et-grok-musk-veut-sa-revanche_6467200_3234.html 
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-Intelligence artificielle : avec xAI et Grok, Musk veut sa revanche 
-Avec sa start-up d’IA et son robot conversationnel, le patron de Tesla et conseiller de Trump défie et inquiète les concurrents comme OpenAI. 
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-Par Alexandre Piquard 
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-Publié hier à 19h00  
-Temps deLecture 4 min. 
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-Elon Musk, à Bletchley Park (Royaume-Uni), le 1ᵉʳ novembre 2023. TOBY MELVILLE/AFP 
-Comme un symbole, xAI, la start-up d’intelligence artificielle (IA) d’Elon Musk, s’est installée dans les anciens bureaux d’OpenAI, la maison-mère du célèbre robot conversationnel ChatGPT, devenue la start-up la plus valorisée du secteur. Le projet le plus récent et le moins connu du patron de Tesla, de SpaceX, de X, de Neuralink et de Starlink assume ses ambitions. 
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-OpenAI, Anthropic, Google et xAI seront les principaux acteurs dans la course à l’IA dans les cinq prochaines années, a assuré M. Musk, le 2 octobre, lors d’une petite fête organisée dans cet immeuble historique du quartier de Mission, à San Francisco, où xAI s’est installé à l’automne, a rapporté The Verge. Pour l’entrepreneur, nul doute que sa start-up devienne un leader à l’image de SpaceX dans le domaine spatial. Il a pour cela utilisé la métaphore d’un avion espion furtif américain des années 1970 : « Aucun SR-71 Blackbird n’a jamais été abattu et il n’avait qu’une seule stratégie : accélérer », a-t-il lancé, selon un témoin. 
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-Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Avec la start-up X.AI, l’ambiguïté d’Elon Musk sur l’intelligence artificielle continue 
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-Pourtant, quand, en novembre 2022, l’arrivée de ChatGPT lance la vague d’engouement pour les IA dites « génératives », capables de créer du texte ou des images, l’hyperactif et provocateur entrepreneur n’est pas présent dans le secteur. Il avait bien cofondé OpenAI en 2015, mais il l’avait quitté en 2018. M. Musk a observé en spectateur le succès du service lancé par Sam Altman, signant même une lettre ouverte pointant les risques de l’IA et demandant la suspension pendant six mois de la « course incontrôlée pour développer des cerveaux numériques toujours plus puissants ». 
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-Lire le décryptage : Article réservé à nos abonnés Elon Musk et des centaines d’experts réclament une « pause » dans le développement de l’intelligence artificielle 
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-Un usage élargi 
-Mais cela n’a pas empêché M. Musk de lancer, en mars 2023, son propre projet, xAI, en rassemblant dans les locaux de son réseau social X une poignée d’ingénieurs, dont Igor Babuschkin, un ancien d’OpenAI et de DeepMind (filiale d’IA de Google), et Manuel Kroiss, lui aussi passé par DeepMind. Arrivé tardivement sur le marché, xAI parvient à se faire une place : en novembre 2023, il lance son assistant Grok. Au départ présenté comme un robot conversationnel au ton plus libre et provocateur que ChatGPT ou Gemini (Google), ce service est ensuite enrichi, comme ses concurrents, de la capacité de créer des images, d’écrire du code informatique, de faire des recherches en ligne… 
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-Lire aussi | Intelligence artificielle : Elon Musk annonce la mise en accès libre du chatbot Grok de sa start-up xAI 
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-Au printemps, Grok est lancé en Europe et son usage élargi à tous les abonnés payants de X. Et son code rendu accessible en open source, pour les entreprises. Le 6 décembre, Elon Musk franchit une nouvelle étape en rendant Grok gratuit pour les 500 millions d’utilisateurs mensuels de X, ce qui en fait un rival plus sérieux pour ChatGPT (300 millions d’utilisateurs par semaine) ou MetaAI (600 millions d’utilisateurs mensuels sur Instagram et Facebook). 
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-Lire aussi notre enquête | Article réservé à nos abonnés Derrière l’IA, la déferlante des data centers 
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-De plus, Elon Musk a impressionné en annonçant avoir monté, « en cent vingt-deux jours » seulement, Colossus, un énorme centre de données doté de 100 000 puces graphiques dernier cri. Installé près de Memphis, dans le Tennessee, c’est « le plus rapide des supercalculateurs installés sur un seul site », a salué Jensen Huang, le patron de leur fabricant, Nvidia. Enfin, le 5 décembre, xAI a annoncé avoir levé 6 milliards de dollars (environ 5,77 milliards d’euros) sur la base d’une valorisation de 50 milliards de dollars, selon le Wall Street Journal, portant la totalité de ses fonds levés à 12 milliards. Ces chiffres la rapprochent d’OpenAI, qui a levé au total environ 19 milliards de dollars et est valorisée 157 milliards. 
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-Lire aussi | Le réseau social X utilise par défaut les données de ses utilisateurs pour entraîner son IA, Grok 
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-L’irruption d’Elon Musk sur le marché de l’IA générative et sa rapide montée en puissance inquiète aussi ses concurrents pour d’autres raisons. S’il se présente comme un trublion opposé à la domination des géants de l’IA Google, Meta ou OpenAI et son partenaire Microsoft, l’entrepreneur fait, lui aussi, jouer la logique de groupe entre ses différents projets commerciaux. xAI entraîne Grok sur les contenus publiés sur X (sauf dans l’Union européenne) et est distribué exclusivement sur le réseau social. Selon le Wall Street Journal, xAI envisage aussi d’entraîner ses IA sur les données collectées par les voitures Tesla, qui utilisent aussi cette technologie pour la conduite autonome ou son robot humanoïde Optimus. M. Musk dispose aussi d’images satellites avec son opérateur Starlink et utilise l’IA pour les interfaces cerveau-machine Neuralink. 
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-Lire le décryptage | Article réservé à nos abonnés Elon Musk veut faire de Tesla un géant de l’intelligence artificielle et de la robotique 
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-Surtout, la proximité d’Elon Musk avec Donald Trump, le nouveau président des Etats-Unis, fait craindre à ses rivaux des conflits d’intérêts. « Je prends pour argent comptant [les déclarations selon lesquelles], il ne va pas utiliser son pouvoir politique pour avantager ses propres entreprises ou désavantager ses concurrents », a déclaré Jeff Bezos, fondateur d’Amazon, partenaire d’Anthropic, début décembre dans une conférence du New York Times. « Ce serait antiaméricain d’utiliser son pouvoir politique », a abondé Sam Altman, espérant que « Elon fera ce qu’il faut ». « Ils ont raison », a commenté M. Musk sur X. 
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-Querelles juridico-financières 
-Mais les tensions sont bien réelles, notamment avec OpenAI. M. Musk a déposé plusieurs plaintes contre l’entreprise de Sam Altman, parfois surnommé « arnaqueur ». M. Musk reproche à OpenAI d’avoir trahi sa vocation d’organisation à but non lucratif, qu’il avait financée, en s’associant à Microsoft et en créant une structure à but lucratif. L’entreprise de Sam Altman lui a reproché en retour d’avoir lui-même, avant son départ, voulu créer une structure à but lucratif, qu’il voulait contrôler personnellement… 
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-Lire l’éditorial du « Monde » | Donald Trump est déjà aux affaires, Elon Musk aussi 
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-A ces querelles juridico-financières s’ajoute un dernier front : M. Musk, champion autoproclamé de la « liberté d’expression absolue », accuse ChatGPT, Gemini ou MetaAI d’être trop « woke » et « politiquement correct » car ces services ont mis en place des systèmes de modération des contenus jugés problématiques : racistes, sexistes, diffamatoires, trop partisans… Grok refuse, lui, de créer des images de nu mais pas d’une (fausse) rencontre entre François Bayrou et Marine Le Pen, d’Elon Musk touchant un enfant en maillot de bain ou d’un personnage de Toy Story (protégé par le droit d’auteur) frappant un chien… 
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-Lire aussi | Mickey Mouse drogué, Elon Musk en tueur de masse… Grok, l’IA génératrice d’images qui laisse tout passer (ou presque) 
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-Aux Etats-Unis, des membres de l’administration Trump ont dit, comme M. Musk, vouloir lutter contre la « censure » des IA, mais, dans l’UE, les activités de xAI pourraient tomber dans le champ de régulation sur la concurrence ou sur la responsabilité des plateformes ou des fabricants d’IA. Un sujet potentiel de tension transatlantique supplémentaire, alors que M. Musk est, avec M. Trump, invité au sommet sur l’IA organisé à Paris en février. 
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-Lire aussi | Brendan Carr, nommé par Donald Trump à la tête du régulateur américain des télécoms, veut « démanteler le cartel de la censure » imposé par « Facebook, Google, Apple, Microsoft » 
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-Alexandre Piquard 
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