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De ce fait, le chef de l’État réunit ce mardi les chefs de partis politiques, à l’exception de La France insoumise, qui a décliné l’invitation, et du Rassemblement national, qui n’a pas été convié [ElseNews]

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De ce fait, le chef de l’État réunit ce mardi les chefs de partis politiques, à l’exception de La France insoumise, qui a décliné l’invitation, et du Rassemblement national, qui n’a pas été convié


CNEWS: Nouveau gouvernement : le Rassemblement national va-t-il perdre son pouvoir de censure ? https://www.cnews.fr/france/2024-12-10/nouveau-gouvernement-le-rassemblement-national-va-t-il-perdre-son-pouvoir-de

Nouveau gouvernement : le Rassemblement national va-t-il perdre son pouvoir de censure ?

Le chef de l'Etat souhaite isoler le Rassemblement national et l'empêcher de disposer d'un pouvoir de censure sur le futur gouvernement. [Alain JOCARD / AFP]
Par Antoine Delplanque
Publié le 10 Décembre 2024 à 12:43
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En constituant un «gouvernement d’intérêt» général, Emmanuel Macron chercherait ainsi à isoler le bloc du Rassemblement national et de ses alliés et éviter la censure de son prochain Premier ministre. Une manœuvre qui nécessite cependant l’entente entre des forces politiques farouchement opposées.

Afin d’éviter une nouvelle censure, comme ce fut le cas pour Michel Barnier, Emmanuel Macron cherche de nouveaux partenaires, au-delà du socle commun. De ce fait, le chef de l’État réunit ce mardi les chefs de partis politiques, à l’exception de La France insoumise, qui a décliné l’invitation, et du Rassemblement national, qui n’a pas été convié.

Les responsables devront avancer sur une «méthode» permettant la mise en place d’un gouvernement «d’intérêt général», autour de principes communs définis.

Un exécutif élargi qui permettrait, à la fois de disloquer le Nouveau Front populaire, mais aussi d’isoler le RN. Pour rappel, le vote conjoint de ces deux blocs politiques présents à l’Assemblée nationale pourrait faire tomber n’importe quel gouvernement, faute de majorité.

L’éclatement du NFP ?
Pour empêcher le Rassemblement national de disposer d’un pouvoir à l’Assemblée nationale, le chef de l’Etat doit également cibler et discuter avec l’alliance de gauche, considérée plus ouverte au dialogue.

Si plusieurs noms sont évoqués pour prendre la suite de Michel Barnier, les cadres du Nouveau Front populaire ont demandé à Emmanuel Macron, à l’image du communiste Fabien Roussel ce mardi, de «regarder à gauche» avant de faire son choix.

Cette volonté de nommer un Premier ministre de «gauche» semble être un impératif pour le PCF, Les Ecologistes et le Parti socialiste. Dans un communiqué publié ce lundi, la direction du PS a ainsi indiqué qu’elle se rendrait à l’Elysée dans l’optique de «défendre à nouveau la nomination d’un Premier ministre de gauche légitime».

Les Écologistes, comme ses trois autres partenaires, ont par ailleurs stipulé qu’ils ne prendraient pas part à un exécutif dirigé par la droite.

Des conditions qui ne sont cependant pas suffisantes pour La France insoumise, qui n’ira donc pas à l’Elysée ce mardi. Les cadres de LFI ont appelé leurs partenaires du NFP à ne pas tomber dans ce qu’ils considèrent être un piège tendu par Emmanuel Macron afin de diviser la gauche.

«J'appelle les autres dirigeants du NFP à ne pas céder aux sirènes du gouvernement d'union nationale. Cela conduirait à renier les engagements programmatiques pris devant les électeurs», a averti Manuel Bompard, Coordinateur de LFI ce mardi sur France 2.

Vers un accord de non-censure ?
Parvenir à réunir communistes, écologistes, socialistes, les partis du «socle commun» et Les Républicains dans un même gouvernement paraît impossible pour le chef de l’Etat. Encore plus depuis les déclarations de Bruno Retailleau.

Le 6 décembre dernier, le ministre de l’Intérieur démissionnaire a assuré que la droite ne «pourra faire aucun compromis avec la gauche».

«La droite ne pourra faire aucun compromis avec la gauche qui a trahi Blum et Clémenceau. Cette partie de la gauche qui a pactisé avec les Insoumis, refusé de dénoncer les folles dérives des mélenchonistes après le 7-Octobre et voté une motion de censure irresponsable», a-t-il déclaré sur X.

Emmanuel Macron pourrait cependant travailler à la mise en place d’un accord de «non-censure», proposition souvent évoquée par la gauche socialiste, permettant à son futur gouvernement de ne pas être poussé vers la sortie.

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Mais aussi d’empêcher les 143 députés du Rassemblement national et de l’UDR, le parti d’Eric Ciotti, d’imposer une pression, comme ce fut le cas avec Michel Barnier.

Une méthode vivement dénoncée par le RN. Ce mardi, le président du parti Jordan Bardella a regretté le fait de ne pas avoir été invité aux consultations. «Emmanuel Macron fait encore une fois comme si 11 millions de Français n’existaient pas. Nos électeurs ne sont pas des sous-citoyens», a-t-il fustigé dans un entretien accordé à nos confrères de TF1.

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