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-====== Le Monde: Stellantis annonce la démission « avec effet immédiat » de son patron Carlos Tavares ====== 
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-https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/12/01/stellantis-annonce-la-demission-avec-effet-immediat-de-son-patron-carlos-tavares_6424206_3234.html 
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-https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/12/01/stellantis-annonce-la-demission-avec-effet-immediat-de-son-patron-carlos-tavares_6424206_3234.html 
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-JM 
-J. Marco 
-ÉCONOMIE 
-INDUSTRIE AUTOMOBILE 
-Stellantis annonce la démission « avec effet immédiat » de son patron, Carlos Tavares 
-Le groupe automobile avait annoncé, en octobre, avoir lancé « le processus d’identification de son successeur ». 
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-Le Monde avec AFP, Reuters et Bloomberg 
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-Publié hier à 20h56, modifié à 08h06  
-Temps deLecture 3 min. 
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-Carlos Tavares à Turin, en Italie, le 31 mars 2022. MASSIMO PINCA / REUTERS 
-Le conseil d’administration de Stellantis a informé, dimanche 1er décembre, du départ de Carlos Tavares, son PDG. Des ventes en chute libre après des années de succès : il n’aura fallu que quelques mois aux actionnaires du groupe pour écarter l’intraitable patron. 
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-M. Tavares, 66 ans, avait déjà été mis en sursis après l’annonce, début octobre, de son départ à la retraite et le lancement d’un processus de succession, mais des désaccords ont accéléré sa démission. 
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-Le conseil d’administration, réuni dimanche, « a accepté la démission de Carlos Tavares », a déclaré la maison mère de Peugeot, Jeep et Fiat, dans un communiqué. Les planètes n’étaient plus alignées, avec des « points de vue différents » entre le conseil et le dirigeant, a expliqué Henri de Castries, administrateur de Stellantis. John Elkann avait notamment écarté tout rapprochement avec un autre groupe automobile, alors que le patron portugais laissait la porte ouverte. 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Chez Stellantis, la « méthode Tavares » est remise en question et la succession du patron se prépare 
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-Venu de Renault, Carlos Tavares s’était fait un nom en redressant le groupe PSA (Peugeot-Citroën) à partir de 2014, en coupant dans les coûts. Il avait ensuite réussi, apparemment, le pari de la mégafusion entre PSA et FCA (Fiat-Chrysler) : depuis la création de ce groupe aux quatorze marques en 2021 – de Peugeot à Fiat en passant par Chrysler et Maserati –, Stellantis a enchaîné les records de bénéfices nets. 
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-Alors que l’Etat français est actionnaire de Stellantis, une source gouvernementale française a souligné dimanche que « Carlos Tavares aura mené en dix ans à la tête du groupe le rachat d’Opel puis la fusion de PSA et Fiat Chrysler Automobiles en 2021, après avoir géré les perturbations importantes liées à la crise du Covid ». 
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-Le groupe s’est aussi tourné rapidement vers les voitures hybrides et électriques. Mais Stellantis a toussé au premier semestre 2024, avec un bénéfice net divisé par deux, avant de voir ses marges s’effondrer face à des difficultés plus graves que prévu en Amérique du Nord – sa machine à cash – avec des véhicules à la qualité critiquée et des tarifs jugés trop hauts. 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés « Dans une passe difficile, Stellantis cherche une nouvelle étoile » 
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-Nomination d’un nouveau PDG au premier semestre 2025 
-Carlos Tavares a dû abandonner fin septembre son objectif sacré de marge opérationnelle à « deux chiffres » pour l’année, qui le plaçait loin devant ses concurrents, et justifiait son salaire prévu à 36,5 millions d’euros pour l’année 2023. Parallèlement, il avait bousculé l’organisation du groupe début octobre, en choisissant des profils plus commerciaux pour relancer les ventes. 
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-L’année 2024 a également été marquée par des retards dans les lancements de plusieurs modèles, causés notamment par des problèmes électroniques. La baisse de la production dans de nombreuses usines n’avait pas manqué d’inquiéter, comme en Italie, patrie de Fiat, où des milliers de manifestants lui avaient demandé des comptes mi-octobre. Le gouvernement de Giorgia Meloni reproche au constructeur de délocaliser sa production dans des pays à bas coûts, au détriment des usines italiennes. 
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-John Elkann a d’ailleurs « personnellement informé le président italien, Sergio Mattarella, et la cheffe du gouvernement, Giorgia Meloni » de la nouvelle de la démission de Carlos Tavares, a expliqué à l’Agence France-Presse un porte-parole du président du conseil d’administration de Stellantis. 
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-En France, la direction avait assuré la semaine dernière qu’aucune fermeture d’usine n’était prévue à court terme malgré une baisse attendue de la production. Mais au Royaume-Uni, le groupe a annoncé la fermeture de son usine Vauxhall à Luton, au nord de Londres, employant plus de 1 100 personnes. 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Stellantis veut rassurer sur ses usines en France 
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-M. Tavares assurait que la situation était en cours de redressement aux Etats-Unis, et qu’en Europe Stellantis n’était pas le seul groupe à rencontrer des difficultés en cette période « darwinienne ». Mais il n’avait pas complètement convaincu, ni les marchés, ni les salariés. 
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-Cette annonce « soudaine (…), combinée à la mise en place d’un comité exécutif temporaire sans leadership fort, expose dangereusement le groupe à une crise majeure », a réagi Philippe Diogo, délégué syndical central FO du groupe. 
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-Les dirigeants du constructeur automobile assuraient de leur côté que les ralentissements de 2024 étaient dus à la « transition » entre deux générations de véhicules. Ils promettaient une relance vigoureuse début 2025 avec la montée en puissance de ses nouveaux modèles. 
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-John Elkann, héritier du principal actionnaire, la famille italienne Agnelli, prend la tête d’un nouveau comité exécutif temporaire. Le processus de nomination du nouveau directeur général est déjà « en bonne voie » et « aboutira au cours du premier semestre de 2025 », a souligné le groupe. 
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-Le Monde avec AFP, Reuters et Bloomberg 
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-Selon la préfecture, le véhicule, qui transportait une quarantaine de passagers et circulait sur la RN 320, a heurté une falaise sur la commune de Porté-Puymorens. 
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-Dans les années 1970 et 1980, l’industrie suisse de la montre s’est relevée de la « crise du quartz », qui était déjà une perturbation technologique venue d’Asie. 
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-Quelques milliers de manifestants pro-européens étaient rassemblés dimanche en début de soirée devant le Parlement, agitant des drapeaux européens et géorgiens, et criant : « Géorgie ! ». La police est intervenue avec des canons à eau et des gaz lacrymogènes. 
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-====== Écarté par Stellantis, Carlos Tavares part avec un bonus chiffré en dizaines de millions d'euros ====== 
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-Le montant de l'indemnité de Carlos Tavares, poussé vers la sortie par Stellantis, se chiffre en dizaines de millions d'euros, a appris, lundi 2 décembre, franceinfo auprès de membres du conseil d'administration. Le patron emblématique du groupe automobile franco-italo-américain a été contraint de démissionner avec effet immédiat sous la pression du conseil d'administration exceptionnel réuni dimanche soir. Le PDG de 66 ans devait garder les rennes de Stellantis pendant un an avant de prendre sa retraite, mais des "divergences de vues" ont eu raison de lui. Il lui est reproché un management jugé trop brutal et une pression excessive sur les équipes, malgré des mises en garde du conseil d'administration. Selon plusieurs sources, le conseil d'administration a acté une forme de déni du dirigeant.  
-Carlos Tavares a négocié un bonus important à l'aune de la rémunération astronomique qu'il touchait. Il était en effet le patron le mieux rémunéré de l'industrie automobile, avec 36,5 millions d'euros pour l'année 2023. Le conseil d'administration l'a certes limogé, mais il a salué la capacité qui avait été la sienne de redresser le groupe Stellantis ces dix dernières années. Jugeant qu'il n'a pas complètement démérité, le conseil ne s'est donc pas opposé à un départ avec une indemnité élevée.   Carlos Tavares était connu pour être un patron pas facile. Pendant longtemps, plus que son arrogance, et son management brural, c'est son génie qui était vanté. On admirait la façon dont il avait redressé le groupe PSA Peugeot Citroen, alors que la firme était au bord du gouffre, pour en faire, un des constructeurs mondiaux les plus performants, grâce notamment au rachat d’Opel, mais aussi la fusion avec Fiat Chrysler. Mais après des années fastes, la situation financière de Stellantis s’est dégradée à tel point qu’en octobre dernier, il y avait eu un avertissement sur les résultats, semant le doute chez les actionnaires. 
- Tout le secteur automobile souffre. Il y a la concurrence féroce des chinois, le virage vers l’électrique, la baisse des ventes de voitures en Europe, mais Stellantis souffrait plus que ses concurrents. Son cours de bourse chutait, le groupe décrochait sur le marché américain, avec des grèves importantes. Carlos Tavares cherchait coûte que coûte à redresser le manche. La semaine dernière encore, il était en Espagne et au Moyen-Orient pour lever des fonds. Il se démenait comme un diable, quitte à pressuriser ses équipes  
-Le successeur de Carlos Tavares n'est pas encore connu. Il sera nommé au cours du premier semestre 2025. En attendant, John Elkann, héritier de la famille Agnelli, premier actionnaire du groupe, prend la tête d'un nouveau comité exécutif temporaire.    
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