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-====== Le Parlement européen refuse de payer le directeur de cabinet de Jordan Bardella comme assistant parlementaire ====== https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/12/11/le-parlement-europeen-refuse-de-payer-le-directeur-de-cabinet-de-jordan-bardella-comme-assistant-parlementaire_6442702_823448.html 
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-https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/12/11/le-parlement-europeen-refuse-de-payer-le-directeur-de-cabinet-de-jordan-bardella-comme-assistant-parlementaire_6442702_823448.html 
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-POLITIQUE 
-JORDAN BARDELLA 
-Le Parlement européen refuse de payer le directeur de cabinet de Jordan Bardella comme assistant parlementaire 
-Dans le contexte du procès des assistants parlementaires du FN, le président du RN a demandé l’embauche à temps partiel de François Paradol. Une situation qui prévalait avant 2024, mais que l’institution refuse de reconduire. 
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-Par Clément Guillou, Laura Motet et Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen) 
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-Publié hier à 17h42, modifié à 11h25  
-Temps deLecture 5 min. 
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-Jordan Bardella, au Parlement européen, à Strasbourg, le 23 octobre 2024. FREDERICK FLORIN/AFP 
-Le procès des assistants parlementaires du Front national (FN), qui menace Marine Le Pen d’inéligibilité, ne dissuade pas le Rassemblement national (RN) de compter sur la générosité du contribuable européen. Son président, Jordan Bardella, s’est vu refuser, en novembre, l’embauche comme assistant parlementaire local de son directeur de cabinet, comme l’a révélé Le Canard enchaîné, le 4 décembre. Neuf autres eurodéputés d’extrême droite, élus en juillet, sont dans la même situation. 
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-La lettre de refus du Parlement européen à Jordan Bardella, que Le Monde s’est procurée, mentionne le risque que « les ressources de l’Union (…) soient utilisées à d’autres fins que celles auxquelles elles sont censées être affectées, notamment au profit d’un mouvement politique ». Le président du RN, de son côté, s’étonne : son directeur de cabinet était déjà rémunéré comme assistant parlementaire local lors du mandat européen précédent et des preuves de son travail en la matière ont été apportées. Les assistants parlementaires locaux sont payés directement par le député européen, au contraire des assistants installés à Bruxelles. Ils sont censés aider l’élu à expliquer son travail d’eurodéputé dans sa circonscription, en l’occurrence la France. 
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-François Paradol, 37 ans, est l’homme de confiance de Jordan Bardella depuis les premières réunions militantes de ce dernier, dans les années 2010. Longtemps salarié d’e-Politic, le prestataire de communication du RN, il dirige son équipe réduite de collaborateurs au siège parisien du parti. D’autres responsabilités l’occupent : son mandat de conseiller régional d’Ile-de-France, où il est nettement plus assidu que son patron, son siège au conseil d’administration d’Ile-de-France Mobilités, le syndicat régional des transports en commun, et sa fonction bénévole de président de l’Association de financement du RN. En sus, il est, depuis 2020, assistant parlementaire local du député européen Jordan Bardella. C’est en voulant renouveler ses fonctions, après sa réélection, que le numéro un du parti s’est heurté au refus de l’institution. 
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-« Il n’y a rien de problématique » 
-Selon la réponse faite par le Parlement européen, M. Bardella revendiquait pour son proche un contrat de 21,5 heures par semaine, pour un salaire mensuel brut de 1 815 euros, permettant de hisser la rémunération totale de son directeur de cabinet à 6 027 euros mensuels brut. Pour le Parlement européen, « étant donné [ses] responsabilités de président du RN et au vu de la rémunération versée par le RN à M. Paradol, il semblerait que les fonctions d’“assistant du président RN” de ce dernier dépassent le simple support administratif et représente plus qu’un “tiers temps” ». 
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-Lire aussi le reportage | Article réservé à nos abonnés A Sète et à Beaucaire, avec les fans de Jordan Bardella : « Regarde, on dirait un influenceur » 
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-Le risque, estime l’institution, est qu’il soit impossible de distinguer les missions d’assistant parlementaire local de celles de directeur de cabinet. Ce mélange des genres, et ce soupçon de détournement de l’argent du contribuable européen pour permettre des économies au parti, est précisément au cœur du procès des assistants parlementaires du FN, dont le jugement a été mis en délibéré au 31 mars. Aussi la demande a-t-elle particulièrement surpris l’administration du Parlement européen. 
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-Jordan Bardella, lui, assure au Monde avoir été tout aussi décontenancé par le refus de l’institution : « Il n’y a absolument rien de problématique. Mon assistant travaillait sous cette formule lors du mandat précédent, cela avait été validé par le Parlement européen. J’ai été contrôlé régulièrement. Il a produit des questions écrites, des revues de presse liées à l’actualité européenne, des échanges d’e-mails avec l’équipe d’assistants basés à Bruxelles, des notes liées aux sessions plénières. » Par ailleurs, l’entourage de M. Bardella assure que sa demande de contrat ne concerne pas un « deux tiers temps », comme l’écrit l’institution dans sa réponse, mais un contrat de soixante heures par mois, soit 40 % de son temps de travail. 
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-« C’est l’appréciation des règles qui a changé » 
-Un autre membre de son cabinet, Donatien Véret, l’une des plumes de ses discours, a également été rémunéré comme assistant parlementaire local lors du mandat précédent et au début de l’actuel, avant de « passer à 100 % sur le parti ». A Bruxelles, où il dirige le groupe des Patriotes pour l’Europe, Jordan Bardella dispose de trois assistants parlementaires dits « accrédités », c’est-à-dire affectés au travail législatif européen, le maximum autorisé. Le président du RN souligne toutefois n’utiliser que les deux tiers de son enveloppe salariale. 
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-Concernant M. Paradol, il a formulé un recours auprès de l’administration du Parlement européen et écrit à sa présidente, la Maltaise Roberta Metsola, pour se plaindre des délais de traitement et de « demandes et exigences excessives ». « Compte tenu du procès, ils veulent laver plus blanc que blanc et il y a clairement une volonté de nous embêter », s’agace le dirigeant d’extrême droite. 
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-Écouter aussi Procès du RN : Marine Le Pen sera-t-elle inéligible à la prochaine présidentielle ? 
-Au total, dix embauches d’assistants parlementaires locaux demandées par le RN ont été refusées depuis juillet. Dont celle de l’avocat Alexandre Varaut, qui souhaite enregistrer comme assistante parlementaire locale sa secrétaire historique, à hauteur d’un « tiers temps ». Comme durant son premier mandat, entre 1999 et 2004, assure-t-il. « Les règles n’ont pas changé, c’est donc l’appréciation des règles qui a changé. » Interrogé sur le fait de savoir si les manœuvres du parti de Marine Le Pen dans les mandats précédents ont pu influencer la réponse du Parlement européen, il répond : « Je ne me sens pas comptable des reproches faits aux gens il y a dix ans, ni des raisons pour lesquelles ils ont été jugés il y a dix semaines et dont ils sont innocents. » 
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-Jordan Bardella n’a pas été mis en cause dans l’affaire des assistants parlementaires du FN, bien qu’il a occupé durant quatre mois, sur la période concernée, un poste d’assistant parlementaire du député européen Jean-François Jalkh. Selon le quotidien Libération, de fausses preuves de son travail ont été fabriquées a posteriori, en 2018, après le lancement de l’enquête de la justice française. Jordan Bardella dément toute implication dans la fabrication de ces documents et affirme que sa signature a été imitée. 
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-« Il y a peut-être une vigilance plus forte » 
-« La réalité, c’est que le Parlement européen ne veut plus d’assistants locaux, ils veulent des salariés embauchés par eux », soupçonne le président du RN. Un argument balayé d’un revers de la main par l’institution, qui constate que « le nombre d’assistants locaux est peu ou prou le même, environ un millier, que sous la précédente législature », dit un porte-parole. 
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-Que ce soit chez les eurodéputés sociaux-démocrates, des Verts, du parti Les Républicains (LR) ou chez Renew, personne n’a remarqué une pratique plus contraignante que par le passé. « Au vu du procès du RN, il y a peut-être une vigilance plus forte du Parlement européen sur le respect des règles, mais c’est tout », constate-t-on dans la délégation macroniste. 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Au procès des assistants parlementaires du FN, des défenses sur un fil 
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-Le Parlement européen procède à plusieurs vérifications, avant d’accepter l’embauche d’un assistant local. Celles-ci portent sur la capacité de celui-ci à effectuer les heures qu’il est censé faire ou encore sur ses activités extérieures. Les eurodéputés peuvent embaucher jusqu’à dix assistants locaux, pour un montant qui ne peut dépasser 60 % de l’enveloppe budgétaire qui leur est allouée pour leurs assistants. 
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-« Traditionnellement, les pays de l’Est et les partis d’extrême droite ont un recours plus important aux assistants locaux », observe-t-on chez LR. Parmi les présidents de groupe, homologues de Jordan Bardella, l’Italien Nicola Procaccini, issu du parti postfasciste Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni et président des Conservateurs et réformistes européens, en compte six. Contre zéro pour son homologue sociale-démocrate, l’Espagnole Iratxe Garcia Pérez, deux pour l’« insoumise » Manon Aubry et une pour Valérie Hayer (Renew). Certains sont conseillers municipaux, mais aucun n’est en parallèle conseiller régional ou directeur de cabinet d’un président de parti. 
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-Clément Guillou, Laura Motet et Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen) 
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