Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.
| Les deux révisions précédentes Révision précédente | |||
|
elsenews:spot-2024:12:assemblee-nationale [26/12/2025/H04:22:43] 216.73.216.167 supprimée |
— (Version actuelle) | ||
|---|---|---|---|
| Ligne 1: | Ligne 1: | ||
| - | @DATE@ | ||
| - | |||
| - | |||
| - | ---- | ||
| - | ====== Assemblée nationale : quelle est la répartition des sièges par parti politique ? ====== | ||
| - | Le 9 juin 2024 au soir, peu après l’annonce des résultats des élections européennes en France et la large victoire du Rassemblement national dans les urnes, le chef de l’État, Emmanuel Macron, a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale, provoquant la tenue d’élections législatives anticipées. Les dimanches 30 juin et 7 juillet 2024, les citoyens français se sont de nouveau rendus aux urnes pour élire leurs 577 députés. | ||
| - | A l’issue du second tour, la composition du nouvel hémicycle s’est dessinée. Trois grands blocs ont émergé : le Nouveau Front populaire, coalition de partis de gauche héritière de la Nupes, Ensemble, qui regroupe les membres de l’ancienne majorité présidentielle en soutien au chef de l’Etat Emmanuel Macron, et l’alliance entre le Rassemblement national et une partie des Républicains réunis derrière leur président de l’époque, | ||
| - | A noter : la répartition des sièges a évolué à la marge entre juillet et décembre 2024, certains députés ayant changé de groupe. | ||
| - | |||
| - | Le Nouveau Front populaire, premier bloc de l’Assemblée nationale | ||
| - | Les résultats ont réservé leur lot de surprises par rapport aux projections réalisées par les différents instituts de sondage en amont du scrutin. A commencer par le bloc arrivé en tête. Le Nouveau Front populaire, formé notamment par La France insoumise, le Parti socialiste, Les Ecologistes et le Parti communiste français, a ainsi devancé les autres forces politiques. | ||
| - | Les quatre groupes de gauche comptent au total 192 élus, ce qui en fait le premier bloc politique au sein de l’hémicycle. Avant la dissolution de la chambre basse, l’ancêtre du NFP, la Nupes (alliance des mêmes forces de gauche constituée pour les élections législatives de 2022) comptait 149 députés au palais Bourbon. | ||
| - | La France insoumise demeure le premier groupe politique de gauche à l’Assemblée nationale avec 71 membres (4 de moins qu’à la fin de la précédente mandature). Elle est désormais talonnée par le Parti socialiste, qui compte 66 députés au sein de son groupe, soit 35 de plus qu’avant la dissolution. Le groupe des écologistes est composé de 38 élus (+17 par rapport à la fin de la dernière législature), | ||
| - | |||
| - | Lors des élections européennes du 9 juin 2024, les quatre formations de gauche avaient présenté des listes séparées. | ||
| - | Celle du Parti socialiste et de Place publique, emmenée par Raphaël Glucksmann, avait fait le meilleur score parmi les quatre, récoltant 13,8 % des suffrages et terminant en 3e position de ce scrutin, derrière le Rassemblement national et l’ancienne majorité présidentielle. | ||
| - | La liste de La France insoumise, pilotée par Manon Aubry, avait recueilli 9,9 % des voix, contre 5,5 % pour celle de Marie Toussaint et des Ecologistes. Le Parti communiste français, emmené par Léon Deffontaines, | ||
| - | L’ancienne majorité présidentielle en forte baisse | ||
| - | La majorité présidentielle sortante (composée de Renaissance, | ||
| - | Le parti présidentiel, | ||
| - | Renaissance et ses alliés étaient déjà arrivés en deuxième position lors des élections européennes du 9 juin 2024. La liste menée par Valérie Hayer avait recueilli 14,6 % des voix. De quoi lui assurer 13 sièges au Parlement européen. | ||
| - | |||
| - | Certains candidats du Nouveau Front populaire, d’Ensemble et des Républicains (voir plus bas) ont bénéficié au second tour des législatives de désistements de nombreux candidats du “camp républicain” pour faire barrage à ceux du Rassemblement national (RN). | ||
| - | Après le premier tour, de très nombreuses circonscriptions faisaient face à une situation de “triangulaire”, | ||
| - | Le Rassemblement national progresse, mais moins que prévu | ||
| - | Autre surprise du scrutin : le Rassemblement national réalise une percée, mais beaucoup moins forte qu’attendue. Le parti d’extrême droite passe de 88 sièges avant la dissolution (ce qui constituait déjà un record) à 124 sous la nouvelle législature. A cela, il faut ajouter les 16 députés du groupe de l’Union des droites pour la République (UDR), le nouveau parti créé par Eric Ciotti. Ce dernier, alors président des Républicains, | ||
| - | La formation de Jordan Bardella et de Marine Le Pen ne se classe donc qu’en troisième position en nombre de députés, alors que les projections pré-électorales réalisées par les différents instituts de sondage la plaçaient en tête, voire proche d’obtenir une majorité absolue de sièges au sein du nouvel hémicycle et, ainsi, d’accéder au pouvoir. | ||
| - | Quelques semaines avant les législatives, | ||
| - | Les Républicains limitent les dégâts, zéro pointé pour Reconquête | ||
| - | Malgré une campagne mouvementée, | ||
| - | Le groupe LIOT (Libertés, indépendants, | ||
| - | Quant au parti Reconquête, | ||
| - | A quoi ressemblait l’Assemblée nationale avant la dissolution ? | ||
| - | https:// | ||
you see this when javscript or css is not working correct