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-====== Le Monde – Le microcrédit personnel cherche à mieux exploiter son potentiel ====== https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/11/04/le-microcredit-personnel-cherche-a-mieux-exploiter-son-potentiel_6374956_3234.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default 
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-https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/11/04/le-microcredit-personnel-cherche-a-mieux-exploiter-son-potentiel_6374956_3234.html 
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-ÉCONOMIE 
-Le microcrédit personnel cherche à mieux exploiter son potentiel 
-L’usage du microcrédit pour faciliter l’insertion professionnelle reste très inférieur aux possibilités estimées par les acteurs du secteur. L’accompagnement des emprunteurs est l’une des clés de son développement. 
-Par Marc Angrand 
-Par Marc Angrand 
-Par Marc Angrand 
-Aujourd’hui à 07h30 
-Lecture 3 min 
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-La Banque de France s’en félicitait dans le dernier rapport annuel de son Observatoire de l’inclusion bancaire, publié en juin : l’encours total du microcrédit en France a dépassé pour la première fois 2 milliards d’euros, en 2023, avec une progression de 5 % par rapport à 2022 et de 52 % depuis 2018. 
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-Cependant, ce montant représente pour l’essentiel des microcrédits professionnels, destinés à financer la création, le développement ou la reprise d’une petite entreprise. A l’opposé, le microcrédit personnel, qui permet à un public privé d’accès aux circuits classiques du crédit de concrétiser un projet d’insertion sociale ou professionnelle, reste à la traîne, avec à peine 125 millions d’euros d’encours. 
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-Les microcrédits personnels, des prêts d’un montant plafonné à 8 000 euros sur une durée maximale de sept ans, « on en fait 20 000 par an, alors que l’on pourrait en faire 100 000 », résume Etienne Depeyre, responsable du pôle émancipation financière au sein de la fédération d’associations Crésus. 
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-Crédit : des milliers d’emprunteurs défaillants pourraient échapper aux pénalités 
-Ce décalage s’explique en partie par l’évolution du soutien public au secteur : la gestion du fonds de cohésion sociale, dont l’une des missions est de garantir des microcrédits, a été transférée en 2020 de la Caisse des dépôts à Bpifrance, dont la politique est davantage tournée vers le soutien à la création et à la reprise d’entreprise. 
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-Décalage 
-Néanmoins, les acteurs du secteur mettent aussi en avant le changement récent du profil type des emprunteurs potentiels. « Avec l’inflation, une partie des personnes qui disposaient d’une capacité de remboursement ne l’ont plus, explique Vanessa Ly, directrice des clientèles vulnérables à La Banque Postale. On est donc de plus en plus sur une cible de travailleurs précaires, de temps partiels subis, de CDD, d’intérimaires, et de moins en moins sur des personnes qui vivent de minima sociaux. » Avec, pour conséquence, un fossé croissant entre ce public cible et les organismes sociaux habituellement prescripteurs du microcrédit. 
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-A ces difficultés s’ajoutent des obstacles culturels, relève Philippe Assedo, chargé de la responsabilité sociétale des entreprises au sein de BNP Paribas Personal Finance. « Dans la culture française, le microcrédit professionnel est valorisant. Dire “je crée mon emploi à travers la création de mon entreprise”, c’est de la réussite positive. Le microcrédit personnel, lui, renvoie au surendettement : “j’ai un problème d’argent”. » 
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-Lutte contre la pauvreté : « La détresse des microemprunteurs, ignorés par les bailleurs de fonds » 
-Ce décalage se ressent chez certains acteurs publics de l’action sociale, qui hésitent souvent à conseiller l’emprunt comme solution à des difficultés financières. « Nous avons beaucoup travaillé avec les acteurs sociaux pour les convaincre que le microcrédit était positif, et pour qu’ils présentent le principe de la possibilité du microcrédit », souligne M. Depeyre. 
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-L’accompagnement au long cours des emprunteurs est l’autre clé du développement du microcrédit personnel, du début du processus jusqu’à la fin du remboursement. C’est l’objet du programme « Coup de pouce emploi », expérimenté par Crésus pendant trois ans dans la Seine-Saint-Denis : le dispositif conjugue développement d’un outil numérique de suivi des dossiers, collaboration avec les structures d’insertion et d’emploi et recours à une équipe de conseillers budgétaires. 
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-Cette démarche, Fanta Drammeh, auxiliaire de vie qui habite à Pantin (Seine-Saint-Denis), mais travaille en Seine-et-Marne, avec, à la clé, plusieurs heures de trajets par jour, en a bénéficié. « J’avais de plus en plus de soucis avec ma voiture. La réparer tout le temps, ça commençait à me coûter cher, et elle allait me lâcher, mais je n’avais pas de quoi la changer. » 
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-« Un chemin de crête » 
-Orientée vers Crésus, elle a été accompagnée par l’un des conseillers de l’association, Nicolas Fonitcheff, pour constituer son dossier : un travail de collecte d’informations, de mise à jour des justificatifs et, surtout, d’éducation budgétaire pour évaluer la capacité de remboursement. « Je ne suis pas à l’aise avec l’ordinateur. Il m’a aidé, s’est investi. Je l’appelais tout le temps », raconte Mme Drammeh. 
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-« L’accompagnement, c’est un combat, résume, de son côté, M. Fonitcheff. On avance sur un chemin de crête : il faut constamment trouver l’équilibre pour ne pas mettre la personne encore plus en difficulté. » Dans le cas de Mme Drammeh, ce travail s’est soldé par un emprunt de 8 000 euros sur six ans ; elle commencera bientôt à rembourser 109 euros par mois. « Ça a changé ma vie, dit-elle. J’avais peur de ne plus pouvoir travailler, alors que je suis bien dans mon métier. » 
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-L’accès à la mobilité est également l’axe privilégié par l’Association pour le droit à l’initiative économique (ADIE), pionnière dans le domaine du microcrédit personnel : son offre de prêts personnels finance, dans 86 % des cas, l’achat d’un véhicule, 6 % le permis de conduire et 4 % la réparation d’un véhicule. « La difficulté de notre mission, c’est d’évaluer des revenus futurs, dont dépend la capacité à rembourser. Et nous faisons l’analyse que l’accès à la mobilité favorise le retour à l’emploi ou le maintien dans l’emploi, donc la capacité à générer des revenus futurs », note Emmanuel Landais, directeur général de l’Adie. 
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-Il reste un constat : le travail d’étude des dossiers, et surtout d’accompagnement des demandeurs de crédit, se traduit par des frais de fonctionnement élevés, qui constituent un frein supplémentaire au développement de l’activité. Si Crésus juge « très positifs » les résultats du nouveau programme testé en Seine-Saint-Denis, la pérennité du dispositif n’est ainsi pas assurée : le financement de l’expérience, apporté par la fondation JPMorgan, n’est pas voué à être pérennisé. « Nous cherchons des mécènes globaux pour pouvoir enclencher un effet de levier, remarque Etienne Depeyre. Un euro investi dans l’accompagnement doit permettre d’emprunter de 10 à 20 euros. » 
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-Marc Angrand 
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