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-====== Le Monde – Accord UE-Mercosur : la France s’inquiète, la Commission européenne y croit ====== https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/11/13/accord-ue-mercosur-la-france-s-inquiete-la-commission-europeenne-y-croit_6390996_3234.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default 
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-Économie 
-Accord UE-Mercosur : la France s’inquiète, la Commission européenne y croit 
-Ursula von der Leyen compte bien parvenir à un accord commercial avec les pays d’Amérique du Sud, malgré l’hostilité de la France. La présidente de la Commission doit rencontrer le premier ministre, Michel Barnier, mercredi. 
-Par Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen) 
-Par Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen) 
-Par Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen) 
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-A l’abattoir municipal de Sao Felix do Xingu, dans l’Etat de Para, au Brésil, le 4 octobre 2021. 
-A l’abattoir municipal de Sao Felix do Xingu, dans l’Etat de Para, au Brésil, le 4 octobre 2021. JONNE RORIZ/BLOOMBERG VIA GETTY IMAGES 
-L’actuel premier ministre, Michel Barnier, qui a déjà du mal à boucler le budget 2025, pourrait se retrouver très vite face à un autre dossier politiquement explosif : l’accord entre l’Union européenne (UE) et le Mercosur (Argentine, Brésil, Uruguay, Paraguay et Bolivie), qui empoisonne la vie politique française depuis plus de vingt ans, pourrait être conclu très bientôt. 
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-Alors que du Rassemblement national à La France insoumise (LFI), les partis politiques hexagonaux y sont quasiment tous opposés et que le monde agricole s’apprête, une nouvelle fois, à descendre dans la rue, M. Barnier a bien vu le danger. 
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-C’est l’une des raisons du déplacement de l’ex-commissaire européen à Bruxelles, mercredi 13 novembre, où il a rendez-vous avec plusieurs responsables de la Commission, qui négocie les accords commerciaux au nom des Vingt-Sept. Il doit, notamment, y rencontrer, dans l’après-midi, la présidente, Ursula von der Leyen. « Le premier ministre va [lui] rappeler sa totale opposition à l’accord [UE-Mercosur] », affirmait, mardi, la ministre de l’agriculture, Annie Genevard. Ce même jour, plus de 600 parlementaires français – députés, sénateurs et eurodéputés – alertaient, dans un courrier, Ursula von der Leyen de « la déflagration démocratique » que « générerait » un tel accord « dans notre pays qui se trouve déjà sous la menace politique d’un populisme antieuropéen ». 
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-Les syndicats agricoles font, eux aussi, monter la pression, évoquant la perspective de la signature d’un traité de libre-échange entre l’UE et le Mercosur comme celle de voir les Etats-Unis et la Chine surtaxer certaines de leurs importations agroalimentaires. Depuis le début d’octobre, des actions sporadiques sont organisées. Cette semaine, elles ont été plus nombreuses et devraient s’intensifier dans les prochains jours. 
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-Des relations glaciales 
-Après les manifestations de ce début d’année, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) a en effet appelé ses troupes à se mobiliser fortement « à partir de la mi-novembre ». La Coordination rurale promet, pour sa part, « une révolte agricole » à compter du 19 novembre. Quant à la Confédération paysanne, héritière des luttes altermondialistes, elle prévoit, elle aussi, des actions. 
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-Ursula von der Leyen, avec laquelle M. Barnier, lorsqu’il était le négociateur des accords post-Brexit, entretenait des relations glaciales, connaît les préoccupations de son visiteur. Mais, dans son entourage, on ne l’imagine pas prête à renoncer, pour les beaux yeux de Paris, à un accord qu’elle appelle de ses vœux depuis longtemps. 
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-En décembre 2023, déjà, l’ancienne ministre d’Angela Merkel le pensait à portée de mains. Mais à l’Elysée, le président français, Emmanuel Macron, avait une nouvelle fois dit son opposition catégorique, tandis qu’à Buenos Aires, le président argentin sortant avait préféré laisser la main à son successeur, Javier Milei, tout juste élu mais pas encore en poste. Elle avait dû renoncer. 
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-Aujourd’hui, « on est très près d’un accord », affirme un porte-parole de la Commission. Ursula von der Leyen espérait que l’annonce pourrait en être faite lors du prochain sommet du G20, à Rio de Janeiro (Brésil), les lundi 18 et mardi 19 novembre. Il lui faudra encore patienter, tandis que, du 17 au 21 novembre, le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, se concentrera sur la visite d’Etat de son homologue chinois, Xi Jinping. Mais à Bruxelles, on parle déjà d’un autre rendez-vous, à Montevideo, la capitale de l’Uruguay, où un sommet du Mercosur est prévu du 6 au 8 décembre. 
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-Pas de temps à perdre 
-« Notre travail est de rallier un maximum de pays de façon à imposer un veto », déclarait Annie Genevard, mardi. Pour l’instant, la France a du mal à fédérer et compte moins d’alliés qu’en 2023. Si la Pologne et l’Autriche sont, elles aussi, sensibles à la thématique, elles n’en ont pas, pour l’instant, fait un casus belli. 
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-A l’inverse, les partisans de ce traité avec le Mercosur sont plus nombreux et plus offensifs qu’il y a quelques années. L’Allemagne, l’Espagne et l’Italie, très attachées au commerce international, le jugent d’autant plus nécessaire que la croissance européenne est à la peine depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie. 
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-A Berlin, le chancelier Olaf Scholz est particulièrement demandeur, alors que les Volkswagen et autres constructeurs automobiles, en pleine crise, cherchent de nouveaux débouchés. A quelques mois des élections fédérales, désormais prévues en février 2025, il en fait même un impératif. L’élection de Donald Trump, qui menace de surtaxer les importations européennes et s’exaspère du déficit commercial des Etats Unis avec l’Allemagne, rend l’affaire encore plus urgente à ses yeux. 
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-Par ailleurs, arguent les tenants du libre-échangisme, en ces temps de transition écologique et numérique, l’Europe doit multiplier ses sources d’approvisionnement en matières premières stratégiques, si elle ne veut pas se mettre à la merci de la Chine. Dans un monde en voie de fragmentation où Pékin comme Washington travaillent à accroître leur zone d’influence et où les pays du Sud veulent mieux maîtriser leur destin, il n’y a pas de temps à perdre, jugent-ils. « Si on ne conclut pas un accord avec le Mercosur, la Chine le fera », prévenait ainsi, mardi, devant le Parlement européen, l’ex-première ministre d’Estonie Kaja Kallas, qui devrait prendre ses fonctions de haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères le 1er décembre. 
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-« Scandale démocratique » 
-Reste à savoir si, malgré l’opposition de Paris, la Commission serait prête à signer un accord avec le Mercosur. Sur la scène européenne, la voix d’Emmanuel Macron, affaibli depuis la dissolution ratée de l’Assemblée nationale, porte moins. Mais la France reste la deuxième économie de l’UE, une puissance nucléaire et un membre permanent du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies. Ursula von der Leyen a, en tout cas, prévu un scénario qui lui permettrait d’avancer sans avoir à obtenir l’unanimité des Etats membres – une majorité qualifiée pourrait suffire – et sans devoir solliciter l’avis des parlements nationaux. 
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-« Ce serait un vrai scandale démocratique », juge l’eurodéputée (LFI) Manon Aubry, pour qui conclure un accord avec le Mercosur « serait la porte ouverte de l’UE à des produits bourrés de pesticides, d’hormones de croissance et d’OGM ». L’élue rappelle que « 30 % des pesticides autorisés au Brésil et en Argentine sont interdits en Europe », que, « pour les pesticides autorisés en Europe comme au sein du Mercosur, les normes ne sont pas les mêmes » et que les contrôles phytosanitaires au Brésil ne sont pas fiables. 
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-De fait, un audit de la Commission, dont les conclusions ont été publiées en octobre, peut inquiéter. Il établit que le Brésil ne peut pas garantir que la viande de bœuf qu’il exporte n’a pas été traitée à l’œstradiol 17-β, une hormone de croissance interdite en Europe depuis des décennies. Depuis, Brasilia a interrompu ses exportations de viande de bœuf, quand elle provient des femelles (les mâles ne sont pas traités avec cette hormone). « Il y a une incohérence à ce que la Commission soit prête à donner des quotas d’exportation de bœufs supplémentaires au Brésil quand elle explique ne pas pouvoir avoir confiance dans son système de traçabilité », s’insurge l’eurodéputé (Renew) Pascal Canfin. 
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-Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen) 
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