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-====== Le Monde – Une majorité de Français mécontents du fonctionnement de la démocratie, selon Ipsos ====== https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/11/12/une-majorite-de-francais-mecontents-du-fonctionnement-de-la-democratie-selon-ipsos_6389076_823448.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default 
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-Politique 
-Une majorité de Français mécontents du fonctionnement de la démocratie, selon Ipsos 
-Réalisée en septembre, deux mois après des législatives très suivies, une étude de l’institut de sondages révèle une inquiétante coupure entre le peuple et les élites. Sans pour autant céder à la radicalité alors que le populisme triomphe dans plusieurs démocraties. 
-Par Nathalie Segaunes 
-Par Nathalie Segaunes 
-Par Nathalie Segaunes 
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-Lors d’une manifestation contre le refus du président de la République, Emmanuel Macron, de nommer un premier ministre issu de la coalition de gauche du Nouveau Front populaire, à Marseille, le 7 septembre 2024. 
-Lors d’une manifestation contre le refus du président de la République, Emmanuel Macron, de nommer un premier ministre issu de la coalition de gauche du Nouveau Front populaire, à Marseille, le 7 septembre 2024. MANON CRUZ / REUTERS 
-Les élections législatives de juin et de juillet, annoncées par le président de la République après la dissolution de l’Assemblée nationale, le 9 juin, devaient être, expliquait Emmanuel Macron, « un acte de confiance dans notre peuple, dans la démocratie, dans l’esprit républicain, dans notre bon sens national ». 
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-L’importante participation à ces élections anticipées, avec notamment un bond de quatre points entre les deux tours, du 23 juin et du 7 juillet, était alors interprétée comme un « signe de vitalité », la preuve qu’il « existe dans le pays un besoin d’expression démocratique », se réjouissait encore le chef de l’Etat dans sa lettre aux Français, le 10 juillet. 
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-Quelques mois plus tard, une étude de l’institut Ipsos, réalisée du 13 au 27 septembre auprès d’un échantillon représentatif de la population française de 1 005 personnes, montre que cette présentation relevait largement, si ce n’est du déni, au moins d’un optimisme surjoué. Le mécontentement structurel des Français à l’égard du fonctionnement de la démocratie a fait un bond significatif au lendemain du scrutin : 55 % des personnes interrogées par Ipsos se disent mécontentes (4 points de plus par rapport à 2023) et pour 74 % d’entre elles, ce fonctionnement s’est détérioré depuis cinq ans. 
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-Si 46 % estiment que le gouvernement représente leurs points de vue et leurs priorités, 16 % seulement jugent qu’il apporte des résultats concrets aux citoyens. Un chiffre « catastrophique », juge le directeur d’Ipsos, Brice Teinturier. « La dissolution a été totalement incomprise par les Français, constate le sondeur. Ils pensent qu’elle a apporté beaucoup plus de mal que de bien. » Quant à la clarification annoncée par Emmanuel Macron, « elle a abouti à une confusion accrue », avec une Assemblée nationale coupée en trois et un gouvernement minoritaire. « Le désaveu est complet », conclut M. Teinturier. 
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-L’institut a réalisé la même étude dans sept autres démocraties (Suède, Pays-Bas, Pologne, Croatie, Italie, Espagne, Etats-Unis). La comparaison est peu flatteuse pour la France, qui détient une proportion record de mécontents. 
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-57 % estiment que les politiques privilégient riches et puissants 
-Si les Français se sentent mal représentés au niveau national, l’échelon local est en revanche plébiscité : 71 % des sondés trouvent que la commune représente bien leurs points de vue et leurs priorités, 54 % ont une perception positive de la région. 
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-Manifestement échaudés par sept années de gouvernance verticale d’Emmanuel Macron, 70 % des sondés jugent « trop risqué de donner plus de pouvoir au président-premier ministre pour traiter directement des problèmes du pays ». Et préfèrent, à 68 %, « un leader politique qui est prêt à faire des compromis avec les autres. » 
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-L’étude documente plus précisément, à travers une série d’indicateurs, l’inquiétante coupure entre le peuple et les élites. Quelque 68 % des personnes interrogées estiment ainsi que l’économie fonctionne avant tout au profit des riches et des puissants ; 57 % pensent que les dirigeants français privilégient les besoins des riches et des puissants, et ne se soucient pas beaucoup des autres. Enfin, 6 % seulement des sondés trouvent que les responsables politiques tiennent leurs promesses « tout le temps » ou « la plupart du temps ». 
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-Alors que plusieurs démocraties ont basculé dans le populisme, 56 % des Français interrogés jugent nécessaire « un changement radical pour améliorer le système politique », tandis que 38 % pensent qu’on peut « améliorer les choses par des réformes plus mesurées ». 
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-« On est encore dans une forme d’entre-deux, note Brice Teinturier. Plus de 60 % des électeurs, aux élections européennes ou législatives, ont refusé la radicalité. Ils sont mécontents, mais pour autant, il n’y a pas une adhésion à un modèle alternatif de type populiste, comme on l’a vu aux Etats-Unis avec l’élection de Donald Trump ». 
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-Eléments d’optimisme, les Français croient encore au vote : 70 % pensent qu’ils « peuvent influencer les choses en votant aux élections » et une majorité de citoyens restent actifs dans la sphère politique et sociale. Par ailleurs, observe le directeur d’Ipsos, « la tripartition nous protège de la polarisation à l’américaine. Le fait d’avoir [au centre] un espace qui attire malgré tout les modérés de gauche et les modérés de droite forme un sas qui nous protège un peu de la bascule populiste ». 
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-Nathalie Segaunes 
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