Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.
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elsenews:spot-2024:11:ia-discussion-avec-jesus [27/12/2025/H12:15:10] 216.73.216.167 supprimée |
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| - | ====== Dans une église de Lucerne, une IA permet aux fidèles «d’échanger avec Jésus» ====== | ||
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| - | Le Jésus-IA est représenté sur un écran avec de longs cheveux. (Image d’illustration) Renáta Sedmáková / stock.adobe.com | ||
| - | «Deus in Machina» a pris place dans un confessionnal et est capable de dialoguer dans une centaine de langues différentes. Depuis son installation au mois d’août, la petite chapelle est devenue un véritable exemple de modernité. | ||
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| - | C’est l’une des plus anciennes églises catholiques de Lucerne, en Suisse, et pourtant, elle est à la pointe de la modernité. La chapelle Saint-Pierre (Peterskapelle), | ||
| - | Ce Jésus-IA n’est pas destiné aux confessions mais plutôt aux échanges sur la spiritualité. Manquant de place et cherchant un endroit où les gens pourraient avoir des conversations privées avec l’avatar, l’église l’a installé dans le confessionnal. Les visiteurs partagent ainsi leurs questions avec «un hologramme céleste», est-il indiqué sur la page de la chapelle dédiée à cette installation. «Deus in machina nous encourage à réfléchir de manière critique aux limites de la technologie dans le contexte de la religion». | ||
| - | Chapelle pionnière | ||
| - | Marco Schmid, théologien de la chapelle Saint-Pierre raconte au quotidien britannique The Guardian : «Nous voulions voir et comprendre comment les gens réagissent à une intelligence artificielle de Jésus. De quoi parlent-ils avec lui ? Y aurait-il un intérêt à lui parler ? Nous sommes probablement des pionniers dans ce domaine». De nombreuses discussions ont ensuite eu lieu pour savoir qui l’IA représenterait-t-elle : «un théologien, | ||
| - | Après avoir reçu une formation aux textes théologiques, | ||
| - | Réponses contrastées | ||
| - | Durant la durée de l’expérience, | ||
| - | Il constate cependant une grande disparité dans les réponses de l’avatar. «J’ai l’impression que parfois il était vraiment très bon et que les gens étaient incroyablement heureux, surpris et inspirés», | ||
| - | En effet, plusieurs utilisateurs ont eu des réponses plus négatives, et déclaré qu’il leur était impossible de parler à une machine. Un journaliste de Swissinfo qui a essayé l’appareil explique que Jésus-IA n’a «pas reconnu mon genre» et décrit ses réponses comme étant parfois «banales, répétitives et d’une sagesse rappelant les clichés du calendrier plutôt que des savoirs théologiques». | ||
| - | Critiques dans la communauté ecclésiastique | ||
| - | L’expérience a surtout fait l’objet de critiques de la part de certains membres de la communauté ecclésiastique. Alors que des catholiques ont protesté contre l’utilisation du confessionnal, | ||
| - | Marco Schmid a aussi expliqué «le risque que la chapelle a pris en espérant que l’IA ne donnerait pas de réponses illégales, explicites, ou en contradiction avec les enseignements de l’Église». Dans l’espoir d’atténuer ce risque, des tests avaient au préalable été effectués auprès de 30 personnes. «Nous n’avons jamais eu l’impression qu’il disait des choses étranges», | ||
| - | En fin de compte, cette incertitude l’a amené à décider que Jésus-IA devait rester une expérience. «La responsabilité serait trop grande». Il s’est toutefois empressé d’évoquer le potentiel plus large de l’idée. «Il s’agit d’un outil très facile d’accès qui permet de parler de religion, de christianisme et de foi chrétienne», | ||
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