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-====== Le Monde – Transports, logement, alimentation, énergie : le gouvernement fixe de nouveaux objectifs pour baisser les émissions de gaz à effet de serre en France ====== https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/11/04/transports-logement-alimentation-energie-le-gouvernement-fixe-de-nouveaux-objectifs-pour-baisser-les-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-en-france_6375898_3244.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default 
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-https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/11/04/transports-logement-alimentation-energie-le-gouvernement-fixe-de-nouveaux-objectifs-pour-baisser-les-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-en-france_6375898_3244.html 
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-PLANÈTE 
-Transports, logement, alimentation, énergie : le gouvernement fixe de nouveaux objectifs pour baisser les émissions de gaz à effet de serre en France 
-Les deux outils de pilotage de la politique climatique et énergétique du pays, la stratégie nationale bas carbone et la programmation pluriannuelle de l’énergie, sont soumis à consultation publique à partir de lundi. 
-Par Audrey Garric 
-Par Audrey Garric 
-Par Audrey Garric 
-Aujourd’hui à 16h38, modifié à 17h20 
-Lecture 5 min 
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-La ministre de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, à l’Assemblée nationale, à Paris, le 23 octobre 2024. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE » 
-Ce sont des documents essentiels pour permettre à la France d’accélérer la transition énergétique et la lutte contre le dérèglement climatique, qui auront des conséquences concrètes sur le quotidien des Français, en matière de transports, de logement ou d’alimentation. Le gouvernement a mis en consultation publique, lundi 4 novembre et jusqu’au 15 décembre, les deux outils de pilotage de la politique climatique et énergétique du pays : la 3e stratégie nationale bas carbone (SNBC) et la 3e programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). La première porte sur l’horizon 2030, la seconde sur 2035, et toutes deux visent l’atteinte de la neutralité carbone d’ici à 2050. 
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-Ces feuilles de route affichent des ambitions élevées, mais les interrogations restent entières sur la capacité de la France à les tenir. Leur présentation accuse plus d’un an de retard en raison de nombreux reports et de la dissolution de l’Assemblée nationale, en juin. Ces derniers mois, le Haut Conseil pour le climat a plusieurs fois mis en garde contre un « risque de recul de l’ambition de la politique climatique » faute d’adoption de ces textes, qui avaient déjà fait l’objet de consultations. 
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-« Aller plus vite et plus loin » : la SNBC trace le chemin vers une baisse des émissions brutes de gaz à effet de serre non plus de 40 % mais de 50 % entre 1990 et 2030, une conséquence de la nouvelle ambition climatique européenne. Les rejets carbonés doivent ainsi être réduits d’environ 5 % par an entre 2022 et 2030, contre 2 % de réduction annuelle en moyenne de 2017 à 2022. 
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-« Plan de bataille » 
-Malgré les bons résultats de 2023 (− 5,8 %), la marche est encore haute : la France doit passer de 373 millions de tonnes équivalent CO2 (MtéqCO2), hors importations, en 2023 à 270 MtéqCO2 en 2030. « Sur les six derniers mois, la baisse ralentit un peu, ce qui peut être dû à la météo, mais qui montre la nécessité d’accélérer encore », a reconnu Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la transition écologique, qui a lancé la consultation publique aux côtés de François Durovray et Olga Givernet, respectivement ministres délégués chargés des transports et de l’énergie. 
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-Pour y parvenir, le gouvernement détaille son « plan de bataille » secteur par secteur. Dans les transports, le plus polluant (un tiers des rejets), le gouvernement souhaite baisser les émissions de 31 % entre 2022 et 2030, un effort colossal alors qu’elles ont stagné jusqu’à présent. Il mise sur de nombreux leviers d’ici à la fin de la décennie, dont la progression des véhicules électriques (pour atteindre les deux tiers des ventes de véhicules neufs), des bornes de recharge (400 000 publiques, contre 130 000 aujourd’hui), et une forte hausse des transports en commun (+ 25 %). Mais aussi un doublement du fret ferroviaire et du réseau de pistes cyclables (pour atteindre 100 000 kilomètres), une maîtrise de la demande grâce au télétravail ou encore une tarification carbone du transport aérien progressivement augmentée. 
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-Pour réduire les émissions de 13 % en 2030 par rapport à 2021 dans l’agriculture, le gouvernement prend également des hypothèses très ambitieuses : 21 % de grandes cultures en bio (alors que la tendance est au repli et s’établissait à 10,4 % en 2023), le doublement des surfaces de légumineuses entre 2020 et 2030, une diminution de 26 % du recours aux engrais azotés, et le développement de pratiques agroécologiques dans les cultures et les élevages (dont la baisse des cheptels devrait ralentir). Le document mise également sur une évolution des régimes alimentaires, vers moins de protéines animales. 
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-Dans les autres secteurs, les bâtiments doivent réduire leurs émissions de 53 %, grâce au remplacement de 75 % des chaudières au fioul d’ici à 2030 (soit 300 000 foyers par an), et de 20 % à 25 % de celles au gaz, l’installation d’un million de pompes à chaleur d’ici à 2027, une hausse des aides pour les rénovations « d’ampleur » afin d’atteindre 600 000 maisons et logements par an en 2030. L’industrie doit baisser ses émissions de 42 % grâce à l’utilisation d’électricité, de biomasse ou d’hydrogène décarboné ou au captage et stockage du CO2. 
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-« Il faut des mesures supplémentaires » 
-La feuille de route est fidèle à l’esprit macroniste de « limiter le recours à la norme et à la contrainte ». Elle manque également d’indications sur les moyens, tant financiers qu’en matière de nouvelles mesures, pour parvenir à remplir les objectifs. Si le cabinet d’Agnès Pannier-Runacher assure que la France « est sur la bonne trajectoire », Anne Bringault, la directrice des programmes de l’association écologiste Réseau Action Climat, assure que « le document, tel quel, ne permet pas d’atteindre nos objectifs pour 2030, qui impliquent des changements extrêmement profonds ». « Il faut des mesures supplémentaires, et expliquer comment, concrètement, on verdit les flottes d’entreprise ou on baisse la consommation de viande rouge », poursuit-elle. En septembre 2023, le Secrétariat général à la planification écologique estimait que seulement 45 % des baisses d’émissions prévues d’ici à 2030 étaient couvertes par des mesures existantes. 
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-L’ensemble de ces objectifs concerne pour la France les émissions brutes, c’est-à-dire sans l’absorption du CO2 par les puits de carbone comme les forêts ou les sols. L’autre cible, une réduction de 55 % des émissions nettes d’ici à 2030, qui intègre les puits et qui correspond à l’objectif européen, n’est plus évoquée. « C’est inadmissible que le gouvernement ne s’applique pas l’objectif européen », réagit Anne Bringault. « Cet objectif n’est pas abandonné, mais il y a des incertitudes sur les puits de carbone », assure le cabinet d’Agnès Pannier-Runacher. 
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-En cause : la forte mortalité des forêts liée au réchauffement climatique (sécheresses, incendies), aux maladies et à des coupes trop importantes. Le gouvernement table sur une « sortie de crise légère » après 2027. Selon ses calculs, les puits pourraient ainsi absorber 18 MtéqCO2 en 2030, soit autant qu’aujourd’hui (mais moins que les 40 MtéqCO2 prévues dans la précédente SNBC), ce qui paraît trop ambitieux aux yeux des acteurs de la forêt. 
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-Le gouvernement doit encore finaliser la trajectoire pour l’horizon 2030-2050, une période pour laquelle les arbitrages seront les plus difficiles à prendre. La version finale de la SNBC fixera également un objectif de réduction de l’empreinte carbone à l’horizon 2050, qui inclut les émissions importées. 
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-Lire aussi 
-Dans le plan énergie-climat de la France soumis à Bruxelles, des objectifs insuffisants en matière de renouvelables 
-Sur le plan énergétique, l’objectif de la France est de diminuer sa dépendance au charbon, au pétrole et au gaz. La part des énergies fossiles dans la consommation d’énergie finale doit passer de 60 % en 2022 à 42 % en 2030 et à 30 % en 2035. Pour y parvenir, la PPE s’appuie sur deux piliers : la réduction de la consommation d’énergie (avec un objectif de − 28,6 % entre 2012 et 2030), grâce à la sobriété et à l’efficacité énergétique, et l’accélération de la production d’énergie décarbonée avec le développement des énergies renouvelables et la relance du nucléaire. 
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-La puissance du photovoltaïque multipliée par six 
-La mise en service de l’EPR de Flamanville (Manche) et l’augmentation de la puissance des réacteurs actuels, ainsi que l’allongement de leur durée de vie, doivent permettre d’atteindre une production de 360 térawattheures (TWh) par an et, si possible, de 400 TWh par an en 2030-2035, contre 279 TWh en 2022. Le document confirme en outre le lancement d’un programme de construction de six EPR 2 et la mise à l’étude de la construction de huit supplémentaires. 
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-Le photovoltaïque verra sa puissance installée multipliée par six entre 2022 et 2030. L’éolien en mer devra atteindre 18 gigawatts (GW) de capacité à l’horizon 2035 (contre 0,6 GW en 2022), tandis que l’éolien terrestre devra doubler sur la même période, de 21 GW à 40-45 GW. La chaleur renouvelable, le biogaz, l’hydroélectricité, les biocarburants et l’hydrogène doivent également être déployés davantage. Une accélération toutefois insuffisante pour atteindre les 44 % de renouvelables que Bruxelles attend de la France en 2030. 
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-Lire aussi le dossier 
-La ruée vers l’énergie solaire, grande gagnante de la bataille de la compétitivité 
-Ces documents seront adoptés par décret et non gravés dans la loi, comme le prévoit pourtant le code de l’énergie, le gouvernement ayant abandonné en avril la loi de programmation énergie-climat. Ils devraient finalement être publiés à la fin du premier trimestre 2025 pour la PPE et au deuxième semestre pour la SNBC, selon le cabinet d’Agnès Pannier-Runacher. 
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-Réseau Action Climat regrette l’absence du premier ministre lors de leur présentation, preuve, aux yeux de l’association, d’un « manque de portage de la planification écologique ». Michel Barnier avait présenté le 3e plan national d’adaptation au changement climatique, le 24 octobre, avec toutefois une ambition et des moyens réduits. 
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-Audrey Garric 
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