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-====== Le Monde – Enquête sur la face cachée des classements des écoles de commerce ====== https://www.lemonde.fr/campus/article/2024/11/09/enquete-sur-la-face-cachee-des-classements-des-ecoles-de-commerce_6384599_4401467.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default 
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-https://www.lemonde.fr/campus/article/2024/11/09/enquete-sur-la-face-cachee-des-classements-des-ecoles-de-commerce_6384599_4401467.html 
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- M CAMPUS 
-Enquête sur la face cachée des classements des écoles de commerce 
-Vitrine d’exception pour les établissements, outil serviciel pour les étudiants, les palmarès des grandes écoles ont grandi en nombre et acquis une force de frappe indiscutable. Mais ils ont aussi déclenché une course à la performance où tous les coups sont permis… au détriment parfois de la qualité de la pédagogie, voire de la déontologie. 
-Par Margherita Nasi 
-Par Margherita Nasi 
-Par Margherita Nasi 
-Aujourd’hui à 05h45 
-Lecture 9 min 
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-LAURENT CORVAISIER 
-Quand cesse-t-on d’être un bon ou un mauvais élève ? Peut-être bien jamais. Les établissements de l’enseignement supérieur, ceux-là mêmes qui distribuent des notes à des millions d’étudiants, courent aussi après les félicitations. Dans leur cas, les bons points ne sont pas attribués par des professeurs, mais par des organismes classants – des médias le plus souvent. 
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-Les écoles de commerce semblent tout particulièrement suspendues aux verdicts de ce capitalisme académique. Ainsi, les jours qui précèdent la publication de son palmarès des grandes écoles de commerce, L’Etudiant se mue en bureau des réclamations. Mécontents de leur résultat, obtenu sous embargo, plusieurs directeurs font part de leur désarroi : les uns sont au bord des larmes, d’autres menacent de sortir du classement. « On reçoit de nombreux coups de fil à ce sujet. Les écoles veulent glaner des informations. Elles n’aiment pas perdre des places, ça fait des vagues », confirme Kira Mitrofanoff, responsable des classements pour le magazine Challenges. 
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-A l’inverse, quand les nouvelles sont bonnes, « les business schools sortent le champagne », assure Leo Cremonezi, rankings editor (« responsable des classements ») pour le Financial Times (FT), quotidien le plus prescriptif en la matière et le plus influent de ce petit écosystème. « Les rankings, c’est du marketing gratuit, et le marché est très compétitif en France », précise le statisticien. 
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-Lire aussi 
-Les classements des grandes écoles de commerce sont toujours aussi déterminants pour les étudiants et les entreprises 
-Chaque année, le journal britannique publie son classement des meilleurs masters en management du monde. En 2024, six écoles françaises – HEC, Insead, Edhec, ESCP, EM Lyon, Essec – figurent dans le top 10. Andrew Jack, rédacteur en chef éducation du FT, s’en amuse : « La France, tout un paradoxe ! Voilà un pays à la réputation gauchiste et anticapitaliste, et qui pourtant compte parmi les meilleures écoles de commerce dans le monde. » Ces dernières lui retournent le compliment. « Le FT est aux écoles de commerce ce que Shanghaï est aux universités : une référence mondiale, et une vitrine exceptionnelle », résume Léon Laulusa, directeur général de l’ESCP. 
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-« Un outil de marketing exceptionnel » 
-A l’ESCP, trois statisticiens s’occupent de collecter les données et de répondre aux questions des différents classements, explique Léon Laulusa : « Chaque école a une équipe dédiée aux rankings. » D’autant plus que les palmarès, qui émergent dans les années 1980 avec une approche nationale, ont pris de l’ampleur avec le processus de Bologne, qui prône l’harmonisation des différents systèmes d’enseignement supérieur européens. 
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-Le Monde Jeux 
-Chaque jour de nouvelles grilles de mots croisés, Sudoku et mots trouvés. 
-Jouer 
-Au tournant des années 2000, Bernard Ramanantsoa, alors directeur général de HEC, se rend plusieurs fois à Londres pour convaincre l’ancienne responsable des classements du FT de lancer un palmarès des Masters in Management (MiM). « A l’époque, le FT ne s’intéressait qu’aux MBA, qui étaient rares dans les écoles françaises. On était frustrés de ne rien avoir pour nos grandes écoles. Le classement MiM nous a permis de rayonner à l’international. C’est un outil de marketing exceptionnel », précise Bernard Ramanantsoa. Depuis, les classements n’ont fait que se multiplier et s’internationaliser. 
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-« On répond à une cinquantaine de classements par année », confirme Anne Rivière, présidente du Système d’intégration aux grandes écoles de management et directrice de la formation initiale à Toulouse Business School. Si les classements ont pris une place aussi importante pour les écoles de commerce, poursuit-elle, c’est en raison du modèle économique de ces dernières et de leur internationalisation : « Ils permettent de mesurer le retour sur investissement dans des écoles caractérisées par des frais de scolarité élevés. C’est d’autant plus vrai pour les étudiants internationaux, qui ne connaissent pas nos institutions. » 
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-Les cursus universitaires sont des « biens d’expérience », rappelle Eloïc Peyrache, doyen de HEC : « Au cinéma, on lit la critique avant d’aller voir un film. Avant de rejoindre une école de commerce, on scrute les classements. » Quand on en sort, aussi. « De nombreux alumni précisent le numéro de classement de leur école de commerce dans leur CV », note Leo Cremonezi. 
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-Le FT publie un large éventail de rankings – des meilleures start-up aux plus prestigieux cabinets d’avocats –, détaille le statisticien : « Les écoles de commerce restent néanmoins notre produit vedette, avec plusieurs classements dédiés. Les écoles participent gratuitement et sur la base du volontariat, à condition d’être accréditées AACSB ou Equis [labels internationaux garants d’une excellence académique]. Le processus dure plusieurs mois. On commence à envoyer les premiers questionnaires en août, pour le classement des MBA, qui sort en février. Puis on passe à l’Online MBA, l’Executive Education, le MiM et ainsi de suite. Ça ne s’arrête jamais. » 
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-Le regard mitigé des directeurs 
-Les palmarès permettent d’attirer de meilleurs profils, professeurs, partenariats et recruteurs, souligne Emmanuel Métais, directeur général de l’Edhec : « Une grande banque comme Goldman Sachs ne s’intéressait pas à nous il y a vingt ans. Elle recrute désormais nos diplômés. Il en est de même pour nos doubles diplômes avec Imperial, Berkeley, ou le MIT. » Pourtant, lorsqu’il prend la parole auprès de ses étudiants, Emmanuel Métais tempère l’importance des classements : « Je leur dis souvent qu’on ne se lève pas pour les classements, mais qu’on dort mieux le soir quand ils sont meilleurs. On marche sur une ligne de crête. S’il faut s’assurer une bonne place, il ne faut pas non plus y perdre son âme. » 
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-Presque tous les directeurs d’école de commerce interrogés dans le cadre de cet article portent un regard mitigé sur le système des classements. Côté pile, on loue l’aspect serviciel et prescripteur de cet outil, qui permet aux étudiants de se repérer dans l’offre pléthorique d’écoles de management, et à ces dernières de gagner en qualité. Par exemple en matière de recherche, domaine qui figure parmi les principaux critères d’évaluation retenus par les palmarès, analyse Fabien De Geuser, ancien directeur académique de l’ESCP : « Avec les classements, toutes les écoles ont accordé une plus grande place, et un plus gros budget, à la recherche. C’est bien. » 
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-LAURENT CORVAISIER 
-A condition que cela ne vire pas à l’obsession, poursuit M. De Geuser, aujourd’hui doyen de la French Vietnamese School of Management : « En Asie, la course à la publication se traduit par des scandales autour de recherches avec des résultats faussés. Motivés par des primes à la publication, les professeurs se muent en machines à publier, se consacrent peu ou mal à l’enseignement, et partent sans scrupule si une autre école offre une meilleure prime. » 
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-Côté face, donc, les classements sont également accusés de conduire à une uniformisation des contenus – « tout le monde s’aligne sur les mieux classés, tout le monde veut ressembler à HEC », résume M. De Geuser – ou d’enclencher une spirale inflationniste. « Aujourd’hui, les frais de scolarité augmentent, en partie parce que les écoles investissent dans la recherche ou l’internationalisation, ce qui va leur permettre de grimper dans les classements », conclut Emmanuel Métais. 
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-Même le père des classements, le journaliste John Byrne, qui a créé en 1988 dans BusinessWeek une des toutes premières listes des business schools, porte un regard critique sur sa créature. « J’ai créé un monstre, et le monstre est devenu incontrôlable », a-t-il déclaré dans un entretien en 2016. Il y explique que son outil a parfois des effets délétères sur les écoles. 
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-« Retour sur investissement » 
-La question des salaires, notamment, concentre de nombreuses tensions. Dans le classement du FT, le salaire moyen actuel des alumni est le critère le plus important, suivi par l’augmentation qu’ils perçoivent, calculée à partir de la différence moyenne de salaire entre le premier emploi obtenu par les alumni et leur rémunération trois ans après la diplomation. 
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-Additionnés, ces deux critères représentent plus d’un quart (26 %) du poids total du classement. Ce qui fait grincer quelques dents. « La création de valeur économique ne peut plus être le principal critère pris en compte dans l’évaluation des écoles si on veut mettre l’entreprise au service de la société », estime Emmanuel Métais. « Mettre l’accent sur les salaires, c’est pousser nos étudiants vers les métiers les plus rémunérateurs, la finance essentiellement. C’est très bien, mais on nous demande en même temps de former des étudiants responsables et capables d’innover. Or, ce n’est pas dans les start-up ni dans les métiers de la transition écologique qu’on trouve les meilleurs salaires », abonde Anne Rivière. 
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-« Les écoles de commerce sont chères, les étudiants attendent un retour sur investissement. Par ailleurs, c’est ainsi que fonctionne le monde du business : on regarde les résultats. Si on évaluait une licence de philosophie, on s’y prendrait sans doute autrement », tranche Andrew Jack. Le rédacteur en chef au FT tempère également l’influence de son quotidien sur le monde des écoles de commerce : « On nous prend pour une agence de notation, genre Standard & Poor’s. Il faut relativiser : on est cinq à gérer les classements ! » 
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-Récemment, le journal a réduit le poids du salaire dans ses palmarès, pour mettre en avant d’autres critères, comme la durabilité. Sont désormais prises en compte les heures d’enseignement consacrées à l’ESG (environnement, société, gouvernance) et l’empreinte carbone. Mark Stabile, doyen des programmes diplômants de l’Insead, s’en réjouit : « On souhaite tous en faire davantage pour le climat. Mais, désormais, on sait que le marché valide ce choix. » Directrice générale de l’EM Lyon, Isabelle Huault souhaiterait que le FT attribue une place plus importante à la durabilité, pour permettre aux établissements de progresser : « Les classements ont une influence sur le fonctionnement d’une école », souligne-t-elle. 
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-Lire aussi 
-Comment l’Insead bouscule petit à petit les grandes écoles de commerce 
-S’il salue cette tendance écologique du quotidien britannique, Eloïc Peyrache s’interroge sur la méthodologie de calcul employée au sujet de la durabilité : « Qu’entend-on vraiment par ESG ? A partir de quel moment considère-t-on qu’un cours est consacré à l’ESG ? C’est quand même difficile à mesurer. Il en est de même pour l’empreinte carbone, qui est calculée sur la base de l’année cible zéro pour les émissions, fixée par l’école… du déclaratif, donc. » 
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-Manipulation et vérification des données 
-La question de la fiabilité des données collectées se pose également au sujet des salaires. Sous le couvert de l’anonymat, Pietro, 35 ans, diplômé d’un MBA à la Bocconi, raconte avoir choisi l’école milanaise en raison de son bon positionnement dans le classement du FT. Aujourd’hui, pourtant, il porte un regard sévère sur les palmarès : « En cours, on nous a appris que nous ne sommes pas de simples étudiants mais des investisseurs de l’école – j’ai réglé 45 000 euros pour mon inscription. Et qu’on avait donc tout intérêt à ce que l’école grimpe dans les classements. Le cas échéant, notre diplôme perdrait en valeur. Résultat, la plupart de mes camarades ayant accepté de répondre aux questions du FT sont ceux qui gagnent très bien leur vie. Les autres ont préféré passer leur chemin. » 
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-Doyen de la SDA Bocconi School of Management, l’école de commerce de l’université privée, Stefano Caselli assure que son établissement respecte les règles : « On fournit tous les noms de nos alumni aux FT, on ne présélectionne pas les étudiants les mieux lotis. » Pour ce professeur spécialisé en banque et en finance, la question de la manipulation des données est un « sempiternel débat ». Il s’explique : « Les classements, c’est un jeu, qui devient de plus en plus propre. Il y a des audits, ceux qui trichent peuvent sortir du classement. Après, les organismes classants, ce n’est pas non plus la banque centrale. Ils sont raisonnables, et nous tirent vers le haut. Mais sont-ils justes ? C’est comme la Bourse, difficile de dire si les prix sont justes ou pas. » 
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-La vérification des données est prise très au sérieux au FT. Deux consultants data vérifient toutes les adresses IP, pour s’assurer par exemple qu’un alumni ne réponde pas plusieurs fois aux enquêtes de satisfaction, explique Leo Cremonezi : « On compare les salaires fournis avec les données publiques disponibles. On supprime les salaires les plus élevés et les plus bas. On convertit les salaires locaux en dollars américains, en utilisant les taux de parité de pouvoir d’achat. Et on sélectionne des écoles qui seront auditionnées par KPMG. » Vianney Loriquet, datajournaliste et responsable des classements à L’Etudiant, raconte également passer « un temps fou à vérifier les données. Les écoles ont tendance à enjoliver les chiffres ». Au point que le média a dû abandonner le projet d’ajouter des critères d’ouverture sociale à son classement, regrette-t-il : « Le déclaratif envoyé par les écoles était sans queue ni tête. » 
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-Les organismes à l’origine des classements dépendent largement de données transmises par les établissements qu’ils sont chargés de juger, relève Julien Jacqmin, enseignant-chercheur à Neoma Business School : « Cela entraîne des pratiques créatives… voire peu éthiques ou illégales. » Le professeur associé en économie critique également le double rôle de juge et de partie endossé par les médias qui créent ces classements : « Leurs recettes viennent principalement de la publicité et des services de consultance proposés… aux établissements classés ! » En France, relate un expert des classements sous le couvert de l’anonymat, « il y a des pressions d’écoles lors de désaccords. Elles tentent parfois de jouer sur leurs relations commerciales pour peser dans les discussions ». 
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-Dans un article de recherche publié en 2021, M. Jacqmin révélait des « liens de corrélation » entre le rang obtenu par les établissements d’enseignement supérieur classés dans le palmarès du mensuel anglais Times Higher Education et leur investissement publicitaire dans le journal. En 2022, un autre article, publié cette fois-ci par Igor Chirikov, chercheur au Center for Studies in Higher Education de l’université de Californie à Berkeley, révélait que les entreprises faisant appel aux services de conseil du cabinet anglais spécialisé Quacquarelli Symonds (QS) avaient plus de chances de percer dans le classement QS, indépendamment de l’amélioration de leurs caractéristiques propres. Sous le couvert de l’anonymat, un connaisseur du monde des palmarès dénonce également certaines de ces pratiques en France : « Un ancien responsable de classements pour un média français a monté une agence de communication. Certaines écoles, de milieu de gamme notamment, s’adressent à lui pour collecter les données et remplir les questionnaires relatifs aux classements. C’est limite. » 
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-Ces différentes affaires ont terni l’image des classements, au point que quelques établissements tentent de s’extraire de cette course au palmarès. En 2023, Columbia devenait la première grande université à refuser de fournir des informations pour le classement des universités du magazine U.S. News & World Report. Dans une annonce signée par plusieurs responsables, l’établissement se disait préoccupé par « l’influence démesurée » que les classements exercent sur le processus d’admission au premier cycle. 
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-En France, concède Emmanuel Métais, « on se plaint parfois. Certains rêveraient même de claquer la porte, façon chef Michelin qui range son étoile pour avoir la paix et faire ce qu’il veut. Mais la réalité, c’est qu’il faut jouer le jeu ». Et, idéalement, rafler la mise. 
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-Margherita Nasi 
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