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-====== Le Monde – COP29 : l’Azerbaïdjan veut redorer son image sans renoncer au pétrole ====== https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/11/10/cop29-l-azerbaidjan-veut-redorer-son-image-sans-renoncer-au-petrole_6386653_3244.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default 
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-https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/11/10/cop29-l-azerbaidjan-veut-redorer-son-image-sans-renoncer-au-petrole_6386653_3244.html 
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-PLANÈTE 
-COP29 : l’Azerbaïdjan veut redorer son image sans renoncer au pétrole 
-Alors que près de trente opposants, journalistes et syndicalistes ont été arrêtés ces derniers mois à l’approche de la COP29, le pays voit le sommet comme une opportunité d’améliorer sa réputation sur la scène internationale. 
-Par Emmanuel Grynszpan 
-Par Emmanuel Grynszpan 
-Par Emmanuel Grynszpan 
-Hier à 16h24 
-Lecture 4 min Read in English 
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-Un puit de pétrole à Bakou, dans la capitale azerbaïdjanaise de Bakou, le 23 juillet 2024. VANO SHLAMOV / AFP 
-En accueillant la COP29 du 11 au 22 novembre, l’Azerbaïdjan se prépare à passer un examen de sincérité devant un jury international loin de lui être acquis, composé de diplomates et d’experts en défense de l’environnement. Bien que confrontée à de sévères risques climatiques, l’économie de ce pays de 10 millions d’habitants reste, depuis son indépendance, en 1991, fermement campée sur deux jambes : le gaz et le pétrole de la mer Caspienne. Les hydrocarbures pèsent à eux seuls 92 % des exportations du pays. 
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-Ce n’est pas le seul paradoxe sautant aux yeux à l’approche de cet événement. La COP29 apparaît au président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, comme une opportunité pour améliorer la réputation de son pays, qui souffre d’un grave déficit d’image. La famille Aliev monopolise le pouvoir depuis trente et un ans, emprisonne les opposants et muselle les médias. Le pays figure au 130e rang mondial de l’Economist Democracy Index et à la 164e place mondiale sur 180 du classement de Reporters sans frontières. La reconquête par la force de son intégrité territoriale s’est faite au prix d’un bain de sang en 2020 et s’est achevée, en 2023, par l’exode brutal de 100 000 Arméniens du Haut-Karabakh. 
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-En dépit de ce lourd passif, c’est l’Arménie ennemie qui a permis à Bakou d’organiser la COP29. Au terme d’une longue empoignade diplomatique dans les coulisses de la COP28 à Dubaï, Erevan a levé in extremis et à la surprise générale son veto sur la candidature de son voisin ennemi. Depuis lors, le pouvoir azerbaïdjanais présente le sommet de Bakou comme une « COP de la paix » résultant d’une « trêve » inespérée avec Erevan. 
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-Déficit croissant en eau 
-Les questions d’environnement figurent pourtant parmi les nombreux contentieux entre les deux pays. Bakou a reproché pendant plusieurs décennies aux Arméniens de priver à dessein ses agriculteurs des importantes ressources aquifères du très montagneux Haut-Karabakh. Par la suite, de manière beaucoup moins sincère, le gouvernement azerbaïdjanais a instrumentalisé la défense de l’environnement pour organiser le blocus des 100 000 Arméniens du Haut-Karabakh à partir de décembre 2022. Se faisant passer pour des activistes protestant contre l’impact environnemental d’une mine d’or, des agents du pouvoir azerbaïdjanais ont bloqué pendant près de dix mois l’unique route reliant l’enclave à l’Arménie. 
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-Lire aussi (2023) 
-Les Arméniens du Haut-Karabakh, soumis à un blocus, en appellent à l’aide internationale 
-Les problèmes écologiques ne pouvant être attribués aux ennemis arméniens n’ont pas reçu les mêmes réponses du pouvoir. En mars 2023, quand 200 villageois du district de Saatli, dans le centre du pays, ont protesté contre les graves pénuries d’eau dans les rivières voisines Kura et Aras, la police a traité le problème en tirant des balles de caoutchouc sur la foule. La répression s’est accentuée à l’approche de la COP29 avec une série de 30 arrestations d’opposants, journalistes et syndicalistes ces derniers mois. Si bien qu’il n’existe plus aucune organisation indépendante de défense de l’environnement active en Azerbaïdjan. 
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-Pour décourager toute initiative protestataire durant la COP29, Bakou a signé en octobre un accord avec l’ONU contenant des dispositions juridiques qui, selon l’ONG Human Rights Watch, « donnent potentiellement aux autorités azerbaïdjanaises la possibilité de museler les critiques de leur politique nationale ». 
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-Les problèmes écologiques auxquels fait face le pays vont de la pollution en métaux lourds des sols autour de Bakou (résultant de l’extraction de pétrole) à la réduction de la biodiversité en passant par le principal, le déficit croissant d’eau dû au réchauffement climatique. L’Unicef s’attend à ce que les ressources en eau par personne soient parmi les plus faibles du monde en 2025. 
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-Lire aussi 
-Les émissions de gaz à effet de serre restent beaucoup trop élevées et entraînent la planète vers un réchauffement de + 3,1 °C 
-Lorsque des événements climatiques extrêmes surviennent, l’attitude des autorités oscille encore entre le déni et la « préoccupation ». Ainsi, quand des pluies diluviennes sans précédent ont provoqué des inondations meurtrières (deux morts) et de lourds dégâts dans la capitale, le 22 octobre, la mairie a-t-elle parlé d’« erreurs d’urbanisme ». Mais lorsque les conséquences menacent les grands projets d’infrastructures du pouvoir, ce dernier tire le signal d’alarme. « Si la baisse du niveau de la mer Caspienne se poursuit à ce rythme, s’est plaint le président, Ilham Aliev, en mars, nous allons faire face non seulement à des problèmes environnementaux, mais aussi en matière de capacité de connexion », en référence au développement du trafic maritime transcaspien avec les pays d’Asie centrale et la Chine. 
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-Contourner la question des hydrocarbures 
-Pour l’Azerbaïdjan, la COP29 est aussi une occasion de faire des affaires. « Cette initiative aura bien sûr des retombées économiques. Bakou est plus qu’heureux de présenter les opportunités régionales », note Ahmad Alili, directeur du Caucasus Policy Analysis Centre, un cercle de réflexion basé à Bakou. Il désigne en particulier un projet de production d’électricité renouvelable produite sur les côtes azerbaïdjanaises de la mer Caspienne et destinée à être exportée vers l’Union européenne (UE). « L’Azerbaïdjan apprécie tout particulièrement que ces investissements viennent des pays du Golfe, qui n’ont pas l’habitude de les assortir de conditions politiques », note M. Alili. 
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-Courtisé par l’UE et la Turquie pour ses capacités d’exportation d’hydrocarbures, l’Azerbaïdjan soigne aussi ses relations avec Moscou et Pékin, envers lesquels il s’est engagé à offrir son territoire comme corridor pour des échanges nord-sud et est-ouest. Malgré l’absence confirmée d’Emmanuel Macron et celle, probable, du premier ministre indien Narendra Modi, ainsi que le boycott de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Bakou table sur le sommet pour dynamiser sa diplomatie « multivectorielle ». 
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-Lire aussi (2023) 
-L’Asie centrale, nouveau carrefour commercial entre la Chine et l’Union européenne 
-Ces ambitions rencontrent toutefois un certain scepticisme en Occident, d’autant plus après la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine, qui menace le volet financement de la COP. « La diplomatie azerbaïdjanaise manque sans doute d’expérience pour négocier des enjeux multilatéraux très complexes », estime Diana-Paula Gherasim, chercheuse au Centre énergie et climat de l’Institut français des relations internationales. Elle pointe les déclarations des dirigeants du pays allant complètement à contre-courant du mouvement vers la sortie des énergies fossiles. Ainsi, le 26 avril, Ilham Aliev vantait-il le pétrole comme un « don de Dieu », tandis que le ministre de l’énergie, Elnour Soltanov, également directeur général du sommet COP29, se faisait en juillet clairement l’avocat du maintien de la production d’énergies fossiles au niveau actuel. Le gouvernement azerbaïdjanais ne cache d’ailleurs pas son intention d’intensifier ses activités d’extraction. 
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-Lire aussi 
-Azerbaïdjan : la répression s’intensifie à l’approche de la COP29 organisée à Bakou 
-Signe que Bakou entend bien contourner la question des hydrocarbures, pas une seule fois ceux-ci ne sont mentionnés dans les « 14 initiatives » proposées dans son plan d’action pour la COP29. Les participants seront encouragés à signer cette liste d’engagements et de partenariats non contraignants aux contours flous à l’issue du sommet. En procédant de la sorte, prédit Mme Gherasim, l’Azerbaïdjan prend les devants et « se prépare ainsi à atténuer l’échec possible du sommet ». 
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-Emmanuel Grynszpan 
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