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-====== Le Monde – Les idées du RN s’installent dans l’opinion mais le doute grandit sur sa capacité à gouverner ====== https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/11/25/les-idees-du-rn-s-installent-dans-l-opinion-mais-le-doute-grandit-sur-sa-capacite-a-gouverner_6412870_823448.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default 
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-https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/11/25/les-idees-du-rn-s-installent-dans-l-opinion-mais-le-doute-grandit-sur-sa-capacite-a-gouverner_6412870_823448.html 
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-POLITIQUE 
-Les idées du RN s’installent dans l’opinion mais le doute grandit sur sa capacité à gouverner 
-Près de quatre Français sur dix valident les thèses du Rassemblement national, selon le baromètre annuel de l’institut Verian pour « Le Monde » sur l’image du parti d’extrême droite. Si la campagne des législatives a mis en avant son président, Jordan Bardella, elle a aussi laissé des traces. 
-Par Clément Guillou 
-Par Clément Guillou 
-Par Clément Guillou 
-Aujourd’hui à 06h58, modifié à 07h34 
-Lecture 6 min 
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-Dans la file d'attente de la séance de dédicace du livre du président du Rassemblement national, Jordan Bardella, à Sète (Hérault), le 22 novembre 2024. SANDRA MEHL POUR « LE MONDE » 
-Dans une période troublée pour le Rassemblement national (RN), il s’agit d’un coin de ciel bleu pour le parti : le baromètre annuel de l’institut Verian pour Le Monde sur l’image du parti d’extrême droite, publié lundi 25 novembre, en partenariat avec la revue L’Hémicycle, confirme la percée dans l’opinion des idées de Marine Le Pen et Jordan Bardella, ainsi que la banalisation de leur formation, vérifiée dans les urnes. Mais le doute demeure sur la capacité du RN à convaincre une majorité d’électeurs – en particulier ceux de droite –, après une campagne des élections législatives (30 juin et 7 juillet) marquée par l’extrémisme et l’incompétence de plusieurs de ses candidats. 
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-Cette étude marque « un tournant dans la dynamique du RN », juge Eddy Vautrin-Dumaine, directeur d’études de Verian. « L’adhésion à ses idées continue de progresser, mais il se trouve isolé et perd de son attractivité auprès des sympathisants de droite. A court et moyen terme, on peut nourrir des doutes sur son accession au pouvoir s’il n’est pas capable de réenclencher une dynamique en tendant la main au parti Les Républicains [LR]. » 
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-Cette enquête – auprès de 1 004 personnes interrogées en face-à-face à leur domicile – est menée depuis maintenant quarante ans par le même institut et dans les mêmes conditions, permettant une vue sur le temps long de l’opinion des Français sur le parti d’extrême droite. On y lit ses atouts et ses points faibles. Incontestablement, ni le procès en cours visant le parti dans l’affaire des assistants parlementaires du Front national (l’ancien nom du RN) au Parlement européen, ni la déception des élections législatives n’ont entamé la dynamique du parti lepéniste. L’enquête a été réalisée du 12 au 20 novembre 2024, soit la période durant laquelle ont été annoncées les réquisitions du parquet demandant une peine de cinq ans de prison (dont deux ans ferme) et cinq ans d’inéligibilité immédiate à l’encontre de Marine Le Pen. 
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-La « normalisation » du RN s’accélère dans l’opinion 
-Pour la première fois, en 2023, les sondés étaient plus nombreux à considérer que le RN « n’est pas un danger pour la démocratie » que l’inverse (45 % contre 41 %). Un an plus tard, l’écart se creuse : ils sont désormais 51 % à estimer que cette formation ne menace pas la démocratie, contre 38 % qui pensent l’inverse. Soit une hausse de dix points en deux ans, qui signale une accoutumance de la présence du RN dans les institutions – ce qui était précisément l’objectif du parti après l’élection de 89 députés en juin 2022. Ce chiffre est d’autant plus spectaculaire que le RN n’a jamais semblé aussi proche du pouvoir : plus de deux Français sur trois anticipent un tel scénario. 
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-Ce sentiment s’accompagne d’une adhésion croissante avec les thèses du parti d’extrême droite. Quelque 39 % des sondés sont globalement « d’accord » avec ses idées (contre 50 % en « désaccord »). Une hausse de six points par rapport à 2023, alors même que le programme du RN a été sous le feu des projecteurs lors de la courte campagne législative. Les fondamentaux xénophobes du programme séduisent d’ailleurs au-delà du seul électorat lepéniste. L’ensemble des sondés se disent ainsi en accord avec l’interdiction du port du voile islamique dans l’espace public (56 %), la priorité nationale en matière d’embauche (44 %) ou la suppression du droit du sol (40 %). 
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-Jordan Bardella sur les traces de Marine Le Pen 
-Sur le devant de la scène ces douze derniers mois, le jeune président du RN n’est plus le quasi-inconnu qu’il était encore en 2022. Désormais, comme Marine Le Pen, quatre sondés sur cinq ont un avis sur lui, et la moitié d’entre eux l’identifie comme le représentant d’une « droite patriote », contre un tiers seulement qui voit en lui l’incarnation d’une « extrême droite nationaliste et xénophobe ». 
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-Jordan Bardella récolte les dividendes de ses deux campagnes électorales (européennes puis législatives) et de la promotion de son premier livre, paru le 9 novembre : depuis un an, il s’échine à se présenter comme une réincarnation du sarkozysme, qui serait raisonnable en tous points. Capacité à comprendre les problèmes quotidiens des Français, nouvelles idées pour résoudre les problèmes du pays… Ses traits d’image sont spectaculairement proches de ceux de Marine Le Pen, et en très forte progression. Il bénéficie d’un plus grand intérêt chez les personnes se situant à droite de l’échiquier politique, chez les plus de 65 ans ou les habitants des métropoles. « Jordan Bardella existe sans Marine Le Pen, ce qui ne veut pas dire qu’il peut faire sans, observe Eddy Vautrin-Dumaine. Mais il est décrit comme capable de prendre des décisions [par 52 % des sondés], ce qui est la reconnaissance d’une émancipation en cours. » 
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-La triple candidate à l’élection présidentielle n’est pas en reste, avec plusieurs traits d’image en progression. Elle est notamment perçue comme « volontaire » par 74 % des sondés (contre 66 % en 2023) ou « capable de prendre des décisions » (67 % contre 56 %). « Marine Le Pen était, depuis 2017, dans un rattrapage de son débat raté d’entre-deux-tours ; désormais, elle le dépasse », juge le directeur d’études de Verian, au vu de ces chiffres. Elle stagne toutefois dans sa capacité à incarner une possible présidente de la République, avec seulement un tiers de convaincus. 
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-La base lepéniste doute, les électeurs LR aussi 
-Quelques signaux d’alarme peuvent toutefois s’allumer dans l’état-major lepéniste. Ils font suite, estime Eddy Vautrin-Dumaine, à l’échec relatif des élections législatives, qui a vu Jordan Bardella passer à côté de l’objectif Matignon. La vigueur du front républicain au deuxième tour et le rejet d’une alliance par les cadres des Républicains (qui ont refusé de suivre Eric Ciotti) ont semé le doute jusque chez les électeurs lepénistes. « L’épisode de la dissolution a laissé des traces, notamment chez les sympathisants LR, observe le sondeur. Pour le RN, la dynamique s’est cassée auprès de son électorat captif, chez qui il y avait un pouvoir d’attraction né de la capacité à gagner. Au final, l’issue des législatives donne le sentiment que le RN reste seul et isolé, incapable d’alliances efficaces. » 
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-Lire aussi le récit 
-Comment le RN a perdu Matignon 
-Un électeur du RN sur dix estime que son parti n’arrivera jamais au pouvoir, et ils sont plus d’un tiers à le penser chez LR (35 %), avec une hausse notable de seize points. La « capacité à participer à un gouvernement », qui progressait de manière ininterrompue depuis 2018, connaît un coup d’arrêt (41 %, – 2 points), notamment auprès des sympathisants d’extrême droite. Mais l’enthousiasme des électeurs de droite en faveur d’une alliance entre LR et le RN ne se dément pas : 70 % des sondés s’auto-positionnant à droite estiment que « l’union des droites » doit être envisagée. 
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-Une bienveillance croissante de l’électorat macroniste 
-Le cordon sanitaire entre le camp du président de la République, Emmanuel Macron, et l’extrême droite n’a jamais semblé si friable. Près d’un sympathisant sur deux (47 %) de la coalition présidentielle adhère aux constats faits par Marine Le Pen, sans forcément adhérer aux solutions. Ce chiffre était seulement de 29 % chez les sympathisants de Renaissance, le parti présidentiel, en 2023. Le niveau d’adhésion global aux idées du RN s’élève désormais à 18 % dans cet échantillon, soit six points d’augmentation. Le sentiment selon lequel il ne représente pas un danger pour la démocratie augmente, lui, de dix points chez les soutiens du camp présidentiel. 
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-« Il y avait avant un rejet franc et massif de la part de l’électorat d’Emmanuel Macron, qui s’était construit en rempart contre le RN, remarque Eddy Vautrin-Dumaine. Sur un certain nombre de sujets, les macronistes sont désormais bienveillants vis-à-vis du RN. Le seul endroit où demeure une opposition claire et nette au RN, c’est à gauche. » En un an, la part d’électeurs de gauche qui jugent le RN plus modéré que l’ancien Front national a baissé de huit points. Et leur adhésion aux constats posés par Marine Le Pen a baissé de dix points. 
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-Le RN perd son statut de premier opposant 
-A la rentrée de 2022, l’extrême droite avait glané ses galons de premier opposant à la majorité présidentielle en profitant des divisions de la gauche et des positions polémiques de La France insoumise. Ce statut faisait du RN le réceptacle d’une colère grandissante à l’égard du pouvoir. La tendance s’est inversée après les législatives anticipées. Les sondés sont désormais 39 % à considérer le Nouveau Front populaire (NFP) comme la principale force d’opposition au gouvernement de Michel Barnier, contre 34 % qui désignent le RN. Signe d’un possible trouble chez les électeurs lepénistes : un quart d’entre eux considèrent que le NFP représente la première opposition au gouvernement. 
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-En tenant entre ses mains le destin du gouvernement et en ayant refusé, jusqu’à présent, de voter une motion de censure à l’Assemblée nationale, le RN peut difficilement incarner l’adversaire principal de la coalition au pouvoir. En particulier à l’issue d’un examen du budget au Palais-Bourbon, qui a vu la gauche contrecarrer les plans du gouvernement, bien plus souvent que le RN. En matière économique, le parti lepéniste est d’ailleurs perçu par la moitié des sondés comme défendant des mesures de droite, ce qui semble l’ancrer dans le camp au pouvoir. De quoi alimenter les réflexions du duo Le Pen-Bardella, alors que s’avance l’opportunité de renverser Michel Barnier. 
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-Lire aussi 
-Comment la censure du gouvernement est devenue « inévitable » pour le Rassemblement national 
-Clément Guillou 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
-Royaume-Uni : les nouveaux contrôles de marchandises sèment la pagaille aux frontières 
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-Election présidentielle en Roumanie : un inattendu candidat prorusse devance le premier ministre pro-européen, Marcel Ciolacu, à l’issue du premier tour 
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-Rester ou non sur X : la grande interrogation des médias 
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-Traité plastique : à Pusan, le monde au défi de stopper une pollution hors de contrôle 
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