26/12/2025/H06:30:02
Un succès sur un réseau social, un bide sur un autre. Dans l'émission de Quotidien de ce mercredi 30 octobre, Yann Barthès, entouré de ses chroniqueurs, fait le tour de l'actualité. Au programme : un véritable focus sur les élections présidentielles américaines. Dans la deuxième partie d'émission, trois personnalités étaient invitées sur le plateau, toutes aussi différentes les unes que les autres : l'essayiste Alain Minc, Karine Dijoud, professeure de Lettres et devenue une véritable personnalité sur les réseaux sociaux, puis Bachbuquen. Il explique avoir commencé à faire des vidéos sur Instagram avec du contenu axé sur le sport, le maquillage et la danse.
Sa vidéo sur TikTok au plus gros succès est filmée à la gare Saint-Lazare. Le jeune homme s'y maquille en public. Il explique qu'il a commencé à se maquiller alors qu'il avait des poussées d'acné précoces. N'aimant pas son visage ainsi, il pique le fond de teint de sa mère pour tenter de cacher ses marques. Pour analyser le phénomène, Maïa Mazaurette prend le taureau par les cornes. “Ce jeune homme accessible n'est pas réductible à son corps seulement, il a plein de talents et pas n'importe lesquelles, ce qui revient constamment dans vos vidéos c'est le sport en général et la danse en particulier” explique t-elle. Son atout principal : ses chorégraphies virales et sa particularité : la danse classique. Ainsi, le jeune homme s'empare des codes féminins pour les adapter au masculin tout en les gardant “virils”, précise Maïa Mazaurette.
La minute de Yann Barthès
“La culture du vide”
Selon la chroniqueuse, Bachbuquen surfe sur la tendance du “genderfuck”, un anglicisme désignant le fait de jouer avec les codes du genre. “Cette fluidité dans le genre a fait de vous l'ambassadeur d'une jeunesse qui ne se reconnaît plus forcément dans les codes garçons/filles, homo/hétéro” conclut-elle. Le tiktokeur la remercie et valide l'ensemble de ses propos. “Moi, il y a six mois, j'étais un étudiant. Je me réveillais comme tout le monde, j'avais une vie assez normale” confie le jeune garçon sur son changement total de vie. Pour sa célèbre chorégraphie, il explique l'avoir créé en trois minutes grâce à ses compétences de danse classique, qu'il a pratiquée pendant sept ans. “C'est devenu international !” Concernant ses haters, le jeune homme explique qu'il sait que les réseaux sociaux ne sont pas la vérité et que son succès est probablement éphémère : “Je passe outre. Je ne pense qu'à la positivité.” Lors de la diffusion de son interview, ses haters étaient bel et bien au rendez-vous. Sur X, les internautes n'ont pas hésité à faire leurs critiques. Selon eux, ce genre de contenus et de personnalités sont le summum de la “culture du vide” et n'est pas nécessaire à la télévision.
Je le connaissais pas .. c’est flippant quand même cette culture du vide #Quotidien
— ВериБедМјау 🍉🇲🇰 (@veribedmjay) October 30, 2024
C'est bouleversant de constater comment on peut autant bullshiter sur du vent. Devrait y avoir une compétition internationale là-dessus. #quotidien #bachbuquen
— Vesper (@Vesper_Iynd) October 30, 2024
Le mec est connu parce qu'il fait un pauvre trait d'eyeliner et secoue les épaules sur TikTok. Johnny Depp se maquille depuis les années 80 par exemple.
Quand tu sais que y'a des gens avec un vrais talent qui galère à réussir, ça me dégoûte. Génération du néant. #Quotidien
— 🐈⬛. (@parisparamount) October 30, 2024
Ok : ça fait un moment que je trouve que #Quotidien n'est plus que l'ombre d'elle même, qu'au lieu d'être instructive et percutante, l'émission est devenue pernicieuse et mauvaise. Elle a franchi une étape ce soir, en invitant #bachbuquen, la rep parfaite de la culture du vide pic.twitter.com/uJ0DsuWSrn
— sourtongue ⚪ (@_sourtongue) October 30, 2024
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