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-===== Le Monde: « La dérive des déficits liée au coût de fonctionnement de l’Etat est un mythe » ===== https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/10/27/la-derive-des-deficits-liee-au-cout-de-fonctionnement-de-l-etat-est-un-mythe_6361067_3232.html 
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-JM 
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-TRIBUNES 
-« La dérive des déficits liée au coût de fonctionnement de l’Etat est un mythe » 
-TRIBUNE 
-Olivier Bargain 
- 
-enseignant-chercheur à Bordeaux Sciences Economiques 
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-Nicolas Hérault 
- 
-enseignant-chercheur à Bordeaux Sciences Economiques 
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-Les économistes Olivier Bargain et Nicolas Hérault montrent, dans une tribune au « Monde », que l’augmentation des dépenses publiques est d’abord celle des transferts sociaux, aux dépens de l’offre de services publics. 
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-Publié hier à 10h00   Temps deLecture 3 min. 
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-Le défi apparent du nouveau gouvernement est de proposer un budget qui s’attaque au problème d’un déficit public d’une ampleur jamais vue en temps de paix et hors récession (5,5 % du produit intérieur brut en 2023). On peut en effet penser que maîtriser le déficit, donc l’évolution de la dette, est souhaitable, en premier lieu pour obtenir des marchés un taux raisonnablement bas qui rende cette dette supportable. 
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-Rappelons qu’aujourd’hui la France paie plus cher que le Portugal pour emprunter sur les marchés. Réduire nos déficits et contenir la dette publique serait également gage de prudence, en dégageant une marge de manœuvre budgétaire permettant de faire face aux crises à venir. 
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-Mais le problème n’est pas tant le niveau de la dette et des déficits que la nature des dépenses qui les sous-tendent, et leur rendement économique, environnemental et social. C’est de ce constat que doit découler un projet d’avenir pour la France. Le péril est grand de proposer un budget court-termiste qui rognerait encore plus sur les services publics et ne permettrait pas un basculement vers des investissements de croissance et garants de la transition verte. 
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-Un Etat redistributeur et non investisseur 
-Le niveau élevé des dépenses publiques est ancien : elles ont dépassé le seuil symbolique de 50 % du PIB dès le début des années 1980 et ont continué à grimper jusqu’à 57 % du PIB en 2023. Les chiffres font écho au sentiment d’érosion des services publics : l’essentiel du surcroît de dépense publique depuis quarante ans est lié aux prestations et transferts, qui sont passés de 25 % à 33 % du PIB, alors que les dépenses pour la fourniture de services publics – dépenses de fonctionnement pour la santé, l’éducation ou la sécurité, par exemple, ainsi que l’investissement public – régressent de 25 % à 22 % du PIB sur la même période. La hausse du coût des prestations est surtout liée au vieillissement – avec l’augmentation de l’espérance de vie et le recul de la fertilité – et à l’introduction de pensions de retraite « minimum ». 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés « L’ère des Etats interventionnistes est là pour durer » 
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-A cela se sont ajoutées des mesures comme la baisse des cotisations sociales, pour soutenir l’emploi, et des aides aux entreprises (comme le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi), dont les effets sont débattus. Cette hausse des transferts s’inscrit dans une tendance de long terme, qui peut s’expliquer par une demande accrue de protection face aux risques sociaux (vieillesse, santé, etc.) et économiques (Covid, crise énergétique). Cette tendance forte marque la disparition de l’Etat investisseur au profit d’un Etat simplement redistributeur. 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Michel Barnier en quête d’économies pour l’après-2025 afin de rassurer l’Union européenne 
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-Cette évolution n’est pas propre à la France ; elle se retrouve même dans les pays où le niveau de redistribution est plus faible, comme aux Etats-Unis. Mais la hausse des dépenses sociales est plus marquée en France. A près d’un tiers du PIB, le coût des transferts place la France nettement au-dessus des pays scandinaves, pourtant réputés pour la qualité de leur protection sociale. 
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-La capacité productive de nos services publics n’augmente pas 
-L’explication est surtout à trouver du côté des retraites : à 14,4 % du PIB, les dépenses de retraite battent tous les records et se situent à 2,5 points au-dessus de la moyenne européenne. Il sera donc difficile de réduire le déficit public sans toucher au régime des retraites. Constat inquiétant : la hausse tendancielle des prestations s’accentue depuis quinze ans du fait des crises successives. 
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-Relance post-crise financière de 2008, mesures pour préserver la demande pendant la crise du Covid, soutien face aux crises énergétiques depuis le début du conflit en Ukraine…, ces politiques ont sauvé notre capital productif et garanti nos niveaux de vie à court terme. Mais elles renforcent aussi le rôle assurantiel de l’Etat au détriment des investissements d’avenir – un rôle qui n’est même plus social, puisque le soutien au pouvoir d’achat n’a pas été systématiquement ciblé sur les plus pauvres, et s’est accompagné de nombreuses baisses d’impôts non financées (IS, IFS, taxe d’habitation, etc.). 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Pierre Cahuc et Stéphane Carcillo, économistes : « Le projet de limiter le bénéfice des exonérations aux emplois rémunérés en dessous de trois fois le smic n’est ni juste ni efficace » 
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-A court terme, nous en payons déjà le prix, avec un service de la dette en hausse qui a dépassé les 50 milliards d’euros par an, soit 1,8 % du PIB (chiffres 2023). Alors que la capacité productive de nos services publics, elle, n’a pas augmenté. Les délais s’allongent dans la justice, les urgences hospitalières ferment ou réduisent leurs horaires, les élèves français ne brillent pas dans les comparaisons internationales, l’éducation nationale peine à recruter… Et la liste n’est pas exhaustive. 
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-Les services et l’investissement publics, socle de la croissance 
-Les dépenses de fonctionnement de l’Etat central ont reculé de 2 point de PIB depuis 1983, et la part de l’emploi public dans l’emploi total est restée stable, autour de 20 %. On est donc loin du mythe d’une dérive des déficits liée au coût de fonctionnement de l’Etat. 
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-Pour réduire le déficit et maîtriser la dette, il semble vital d’éviter toute réduction supplémentaire des ressources consacrées à nos services publics ou une diminution des salaires des fonctionnaires – dont le niveau de vie réel baisse depuis 15 ans. Au contraire, l’amélioration des services publics souhaitée par tous nécessite des conditions attractives pour recruter des personnels compétents. 
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-Les services et l’investissement publics ne sont pas seulement le socle de la cohésion sociale, mais une source fondamentale de la croissance potentielle de notre pays. Les propositions de budget ne devraient donc pas être une foire d’empoigne entre politiciens égoïstes, mais un travail collectif permettant un rééquilibrage vers des services publics renforcés et plus efficaces – ainsi qu’une accélération des investissements de base (infrastructures) et d’avenir permettant de générer de l’emploi et de la croissance, et ainsi réduire le poids futur des dépenses sociales. 
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-Budget 2025 : sortir de l’impasse 
-Les partis s’affrontent à coups d’amendements, rognant ici et augmentant là. Au risque de perdre de vue la direction qu’impriment les choix budgétaires aux politiques publiques. 
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-« En finir avec l’obsession des 60 milliards à trouver pour 2025 », par Louis Boillot, élu local à Biviers (Isère) et ancien haut fonctionnaire au ministère des finances 
-« Inverser la logique de préparation du budget » par Alain Trannoy, économiste, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) et professeur à l’Ecole d’économie d’Aix-Marseille 
-« Il est temps de rééquilibrer l’effort de financement vers l’innovation dite “sociale” » par Laura Douchet, associée et responsable scientifique de la société coopérative et participative Ellyx, agence en innovation labellisée Cellule de diffusion technologique par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, qui accompagne les acteurs privés et publics dans la conception et l’expérimentation de projets socialement innovants 
-« Pour une assurance complémentaire gérée par la Sécurité sociale » par François Bourdillon, médecin de santé publique, Mady Denantes, médecin généraliste, Anne Gervais, hépatologue au centre hospitalier universitaire (CHU) Bichat, à Paris, André Grimaldi, diabétologue au CHU de la Pitié-Salpêtrière, à Paris et Olivier Milleron, cardiologue au CHU Bichat 
-« Espérons que la “solidarité à la source” ne rejoindra pas “le grand cimetière des réformes structurelles” » par Emmanuel Millard, vice-président de Sorbonne Business School, et président international de CFO Alliance (association internationale des directeurs financiers), et Charlotte Poulon, enseignante à Sciences Po 
-Olivier Bargain (enseignant-chercheur à Bordeaux Sciences Economiques) et Nicolas Hérault (enseignant-chercheur à Bordeaux Sciences Economiques) 
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