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-====== VPN 8000€ d'amense : Le Monde – Au Brésil, avec la suspension de X, le Tribunal suprême durcit son bras de fer avec Elon Musk ====== https://www.lemonde.fr/pixels/article/2024/08/31/au-bresil-avec-la-suspension-de-x-le-tribunal-supreme-durcit-son-bras-de-fer-avec-elon-musk_6300056_4408996.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default 
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- Pixels 
-Au Brésil, avec la suspension de X, le Tribunal suprême durcit son bras de fer avec Elon Musk 
-Le juge Alexandre de Moraes avait enjoint, sans succès, à la plate-forme de supprimer certains comptes problématiques. Chargé des principales enquêtes visant l’ex-président Jair Bolsonaro, le magistrat reproche au réseau social de favoriser la dissémination de fake news. Le milliardaire dénonce une entrave à la « liberté d’expression ». 
-Par Bruno Meyerfeld (Sao Paulo, correspondant) 
-Par Bruno Meyerfeld (Sao Paulo, correspondant) 
-Par Bruno Meyerfeld (Sao Paulo, correspondant) 
-Article réservé aux abonnés 
-Le juge du Tribunal suprême fédéral (STF) brésilien, Alexandre de Moraes, après que la Cour suprême a ordonné la suspension immédiate de la plate-forme de médias sociaux X dans le pays, le 30 août 2024. 
-Le juge du Tribunal suprême fédéral (STF) brésilien, Alexandre de Moraes, après que la Cour suprême a ordonné la suspension immédiate de la plate-forme de médias sociaux X dans le pays, le 30 août 2024. CARLA CARNIEL / REUTERS 
-« Immédiate, complète et intégrale » : trois mots, aussi cinglants qu’implacables, ont fait tressaillir, vendredi 30 août, le plus grand pays d’Amérique latine. Alexandre de Moraes, juge au Tribunal suprême fédéral (STF), a ordonné la suspension au Brésil du réseau social X, propriété d’Elon Musk. Un nouveau chapitre du duel qui oppose aujourd’hui le milliardaire à la plus haute juridiction brésilienne, mais certainement pas son épilogue. 
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-Le magistrat a donné 24 heures à l’Agence nationale des télécommunications pour faire entrer la mesure en vigueur. Ordre a également été donné aux fournisseurs d’Internet d’« introduire des obstacles technologiques » afin d’empêcher le fonctionnement de X « sur le territoire national », tant sur smartphones que sur ordinateurs. Les internautes récalcitrants, qui tenteraient d’user d’un VPN afin de contourner l’interdiction, encourent une amende de 50 000 reais (8 000 euros). 
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-Aussi brutale soit-elle, la décision est tout sauf une surprise et couvait depuis des mois, si ce n’est des années. Alexandre de Moraes, bête noire de l’extrême droite, est chargé des principales enquêtes visant l’ex-président Jair Bolsonaro (2019-2023), ses proches et ses partisans. Plusieurs d’entre elles concernent la dissémination de fake news ou l’existence de « milices numériques » qui utiliseraient divers réseaux sociaux pour propager leurs messages au Brésil. 
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-Absence de représentant légal 
-La situation se durcit après le 8 janvier 2023 et le saccage des institutions de Brasilia par des milliers de bolsonaristes. Le juge intensifie son action et ordonne le blocage par les plates-formes en ligne des comptes de personnalités accusées de menacer la démocratie ou d’avoir intenté un coup d’Etat… au grand dam d’Elon Musk, incarnation des libertariens, qui accuse Alexandre de Moraes de « censure » et refuse d’obtempérer. 
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-En avril dernier, le magistrat hausse le ton et ajoute le nom du milliardaire à la longue liste des suspects de son enquête sur les « milices numériques ». Ce dernier risque désormais des poursuites au Brésil pour obstruction à la justice, organisation criminelle et incitation au crime. Mais le puissant patron de Tesla et SpaceX s’en moque. 
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-Le 15 août, le juge élève à 200 000 reais (32 000 euros) l’amende quotidienne imposée à la plate-forme pour son refus de suspendre des profils – une amende que le réseau social ne veut pas payer. Deux jours plus tard, Elon Musk réplique et annonce la fermeture des bureaux de X au Brésil, alléguant, sans présenter de preuves concrètes, qu’Alexandre de Moraes aurait menacé d’envoyer en prison certains de ses employés. 
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-L’entreprise n’a désormais plus de représentant légal dans le pays et contrevient à la loi brésilienne en la matière. C’en est trop pour le magistrat, qui, le 28 août, lance un ultimatum et donne 24 heures à X pour nommer un représentant légal, au risque d’être suspendu. Mais l’insolent milliardaire refuse de s’exécuter et Alexandre de Moraes tient parole : la plate-forme est retirée de l’Internet brésilien. 
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-Réaction attendue 
-Visiblement outragé qu’on ose lui tenir tête, le chef d’entreprise s’est répandu en ligne contre le bannissement de X. « La liberté d’expression est le fondement de la démocratie et, au Brésil, un pseudo-juge non élu est en train de la détruire à des fins politiques », écrit-il sur X, après avoir traité Alexandre de Moraes de « dictateur diabolique », de « tyran », comparé à Voldemort ou aux méchants Siths de Star Wars. 
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-« Elon Musk a eu une réaction attendue. Il emploie, au Brésil, les mêmes méthodes qu’il a déjà utilisées ailleurs, en Australie ou en Europe. Il crée des conflits publics avec les institutions démocratiques pour obtenir le droit de ne rendre de compte à personne à propos de sa plate-forme », décrypte Bruna Santos, activiste à l’ONG Digital Actions, qui lutte pour protéger la démocratie et les droits de l’homme contre les menaces numériques. 
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-« Certes, ce bannissement d’un réseau social est une mesure brutale et extrême en démocratie. Mais ce n’est pas une première au Brésil », ajoute Bruna Santos. La messagerie cryptée Telegram, dont le cofondateur Pavel Durov a été mis en examen en France, a déjà été bloquée temporairement dans le pays en 2022 et 2023. « Face aux refus de la plate-forme d’obéir à la loi ou de s’acquitter de ses amendes, le STF n’avait guère d’autre choix », tranche l’activiste. 
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-« Pour qui se prend-il ? » 
-Vendredi, les bolsonaristes ont logiquement fait bloc pour défendre Elon Musk. « La dictature continue », a réagi en ligne (et en anglais) le député d’extrême droite Nikolas Ferreira, 28 ans seulement mais déjà présenté comme un successeur à Jair Bolsonaro. « La censure est passée en force et le Brésil intègre désormais la liste honteuse des pires dictatures », a tonné sa collègue députée Bia Kicis. 
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-Le compagnonnage entre Jair Bolsonaro et Elon Musk remonte à plusieurs années. En mai 2022, celui qui est encore président recevait chaleureusement le milliardaire dans un hôtel de luxe de l’Etat de Sao Paulo, dans le sud-est du pays. Enjoué, Jair Bolsonaro qualifiait alors pompeusement son invité de « mythe de la liberté » et lui remettait l’ordre national du mérite pour « services rendus » au Brésil. 
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-L’hommage au patron libertarien sympathisant de Donald Trump a hérissé la gauche locale, où la décision d’Alexandre de Moraes a largement été applaudie. Elon Musk s’est vu qualifié, vendredi, de « playboy gâté, brutal et arrogant » par la présidente du Parti des travailleurs, Gleisi Hoffmann. « Pour qui se prend-il ? Il doit respecter la décision de la Cour suprême brésilienne ! », a réagi, de son côté, le président Luiz Inacio Lula da Silva. 
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-Reste à savoir combien de temps durera cette suspension et quelles seront les conséquences à terme sur les autres entreprises d’Elon Musk présentes au Brésil. Le juge Alexandre de Moraes a parallèlement ordonné le blocage des comptes bancaires de Starlink. Une décision critiquée par beaucoup de juristes mais aussi une partie de la population vivant dans des zones isolées et, en particulier, en Amazonie, très dépendante de ce service d’accès à Internet. 
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-Bruno Meyerfeld (Sao Paulo, correspondant) 
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