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| - | ====== Le Monde – La Turquie pourrait rejoindre les BRICS ====== https:// | ||
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| - | International | ||
| - | La Turquie pourrait rejoindre les BRICS | ||
| - | Le président Recep Tayyip Erdogan, dont la demande d’adhésion à l’Union européenne reste au point mort, avait déjà manifesté son intérêt pour ce groupe de pays émergents comprenant notamment la Chine et la Russie. Il s’agit du premier membre de l’OTAN à postuler auprès de ce club informel, ce qui n’est pas sans agacer les Occidentaux. | ||
| - | Par Nicolas Bourcier (Istanbul, correspondant) | ||
| - | Par Nicolas Bourcier (Istanbul, correspondant) | ||
| - | Par Nicolas Bourcier (Istanbul, correspondant) | ||
| - | Article réservé aux abonnés | ||
| - | Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, lors d’une remise de diplômes à l’Académie navale d’Istanbul, | ||
| - | Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, lors d’une remise de diplômes à l’Académie navale d’Istanbul, | ||
| - | Les efforts de l’Union européenne (UE) et des Etats-Unis auront été vains : Ankara a officiellement demandé à rejoindre le groupe des BRICS (acronyme anglais pour ses premiers membres – Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) malgré les réticences des capitales occidentales. La Turquie deviendrait ainsi le premier membre de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) à intégrer ce club informel de pays du Sud, souvent considéré comme une alternative au G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni), | ||
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| - | A plusieurs reprises dans le passé, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, avait exprimé son intérêt pour une adhésion aux BRICS, mais aucune discussion formelle n’avait eu lieu jusqu’à ces derniers mois. C’est sa participation au sommet de Johannesburg (Afrique du Sud), en 2018, qui avait, dans un premier temps, attiré l’attention. L’accélération du processus d’adhésion de la Turquie est devenue, elle, nette à partir de la fin de l’année 2023. | ||
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| - | A l’époque, | ||
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| - | Le 3 juin, le ministre des affaires étrangères, | ||
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| - | Ankara réalise plus de la moitié de ses échanges annuels avec l’UE | ||
| - | A peine quelques jours plus tard, le ministre Fidan a tenu à préciser : « Les BRICS sont une organisation qui accroît la diversité des approches, des identités et des politiques dans le système économique mondial. » Un propos qui rejoint les positions maintes fois évoquées par la diplomatie turque, adepte d’une politique étrangère à « 360 degrés », refusant de favoriser « une option, un acteur, une région ou un pays en particulier par rapport à d’autres », comme le martelait en son temps Ibrahim Kalin, l’ancien proche conseiller du président, aujourd’hui patron des services secrets. | ||
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| - | L’intérêt d’Ankara pour un groupe économique de pays dits émergents dirigé par la Chine et la Russie a fait évidemment sourciller les capitales européennes. Au site d’informations Middle East Eye, un haut fonctionnaire turc avait alors admis que la Turquie était attirée par les BRICS parce qu’ils n’exigent pas d’engagements ou d’accords politiques ou économiques. « Les BRICS ne sont pas là pour remplacer l’OTAN ou l’UE, a-t-il souligné. Toutefois, le blocage du processus d’adhésion à l’UE nous incite à explorer d’autres plates-formes économiques. Nous aimerions faire partie de toutes les plates-formes multilatérales, | ||
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| - | A l’exception de la Chine, la Turquie n’a pas d’échanges commerciaux significatifs avec les autres pays des BRICS. Le pays, englué dans une grave crise financière et une spirale inflationniste, | ||
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| - | Une déclaration aussitôt nuancée par le président Erdogan, samedi 31 août. A l’Académie militaire d’Ankara, le chef de l’Etat a déclaré que son pays ne pouvait atteindre « son objectif en se tournant uniquement vers l’Occident ». Et de préciser : « La Turquie peut devenir un pays fort, prospère, prestigieux et efficace s’il améliore simultanément ses relations avec l’Est et l’Ouest. Toute autre méthode ne profitera pas à la Turquie, mais lui nuira. » | ||
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| - | La poursuite de l’élargissement des BRICS devrait être discutée lors d’un sommet qui se tiendra à Kazan, en Russie, du 22 au 24 octobre. La Malaisie, la Thaïlande et l’Azerbaïdjan, | ||
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| - | Nicolas Bourcier (Istanbul, correspondant) | ||
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