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-======  Le Monde – La ville de Kharkiv subit une pluie de missiles en représailles aux attaques de l’Ukraine en Russie  ====== https://www.lemonde.fr/international/article/2024/09/02/guerre-en-ukraine-kharkiv-subit-une-pluie-de-missiles-en-represailles-aux-attaques-de-kiev-en-russie_6301698_3210.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default 
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-https://www.lemonde.fr/international/article/2024/09/02/guerre-en-ukraine-kharkiv-subit-une-pluie-de-missiles-en-represailles-aux-attaques-de-kiev-en-russie_6301698_3210.html 
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-GUILLAUME HERBAUT/VU’ POUR « LE MONDE » 
-La ville de Kharkiv subit une pluie de missiles en représailles aux attaques de l’Ukraine en Russie 
-Par Ariane Chemin (Kharkiv, Ukraine, envoyée spéciale) 
-Par Ariane Chemin (Kharkiv, Ukraine, envoyée spéciale) 
-Par Ariane Chemin (Kharkiv, Ukraine, envoyée spéciale) 
-Aujourd’hui à 05h45, modifié à 11h26 
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-REPORTAGE Après six semaines de calme, la deuxième ville d’Ukraine a été de nouveau la cible de bombardements massifs. Six personnes sont mortes, vendredi, et 47 autres ont été blessées, dimanche, à la veille de la rentrée des classes. 
-Lecture 5 min Read in English 
-Boum. Et encore boum, tellement plus fort. Il est 13 heures, dimanche 1er septembre, des enfants dévorent leur barbe à papa ou sautent sur le trampoline réservé chaque week-end pour eux dans le grand marché couvert de Kharkiv, Barabashovo. Une sirène trouve à peine le temps de hurler que deux énormes explosions réveillent d’un coup allées, enseignes, vendeuses et flâneurs. Tout le monde se jette dans les escaliers du métro, à l’entrée du marché, le temps de comprendre que les frappes ont tapé juste un peu plus loin. 
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-A la sortie du métro au pied du supermarché Chudho, qui vient d’être bombardé, à Kharkiv (Ukraine), le 1er septembre 2024. GUILLAUME HERBAUT/VU’ POUR « LE MONDE » 
-Deux missiles balistiques viennent de tomber, non sur le marché, mais sur la galerie commerciale Chudho, à une station de métro, prenant par surprise les familles venues faire leurs courses dans ce mall ouvert jusqu’à 23 heures, sept jours sur sept. « Ici, quand tu entends la sirène, le missile est déjà tombé », c’est la blague, pleine d’humour noir, des Kharkiviens. Et c’est vrai, la deuxième ville d’Ukraine n’est qu’à 25 kilomètres de la frontière et à 70 kilomètres de la cité russe de Belgorod, d’où, dimanche, sont partis les tirs, et les alertes ne servent pas à grand-chose. 
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-Six autres des huit missiles tirés par l’ennemi ont détruit, dimanche, le palais des sports de Kharkiv, dans un autre quartier, Nemyshlianskyi, plus central. Et, à chaque fois, les mêmes récits des voisins ou des rescapés : un souffle si puissant qu’il vous « soulève », les appartements qui se mettent à « tanguer »…  Devant le supermarché Chudho, les vitres en verre de la station de métro Akademika-Pavlova ont volé en éclats, et même la petite épicerie installée dans un couloir a été abîmée. Sur des dizaines de mètres alentour, le sol est couvert de tessons et de bouts de missile et, sur l’un des côtés du palais des sports, de bogues de châtaignier soufflés par le blast. 
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-Des clients du marché Barabashovo descendent dans le métro pour se protéger des bombardements russes, à Kharkiv (Ukraine), le 1ᵉʳ septembre 2024. GUILLAUME HERBAUT/VU’ POUR « LE MONDE » 
-C’était quelque chose, pour la ville, le palais des sports de Kharkiv. Un complexe de 4 000 places orné de fresques brutalistes, avec, à l’intérieur, une patinoire pour le hockey sur glace, un terrain de basket-ball, des salles de combat et de mise en forme, quelques commerces comme un salon de coiffure et, à l’extérieur, sur une esplanade, un immense mur d’escalade. Dans l’herbe tout autour gisent, décrochées et pulvérisées par l’explosion, les prises qui servaient à grimper. 
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-Technique russe 
-« Le palais servait aussi, depuis un an, de centre de distribution de produits alimentaires », explique, vêtu d’un marcel siglé Nike, un certain Evgueni, ancien policier et enfant du quartier. Un habitué, aussi, des entraînements d’haltères du palais, témoignent ses biceps. « Il accueille les fêtes de Noël des enfants et, depuis longtemps, des concerts », poursuit-il. « Vite », il nous emmène, en slalomant entre les camionnettes de secours jusqu’au pied d’une statue. C’est Vladimir Vyssotski, le fameux chanteur moscovite, le mari de l’actrice Marina Vlady. « Il était venu chanter ici à la fin des années 1970, on lui a bâti un monument », se souvient Evgueni. Coulés dans le bronze, le musicien et sa guitare ont, eux, résisté à l’explosion du 1er septembre. 
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-Devant le supermarché Chudho, qui vient d’être bombardé, à Kharkiv (Ukraine), le 1er septembre 2024. GUILLAUME HERBAUT/VU’ POUR « LE MONDE » 
-« Vite », répète l’ancien policier, il faut quitter la zone, car « il y a parfois des deuxièmes frappes sur le lieu des premières », une technique russe. C’est ce qui vient de se produire, confirme le maire de Kharkiv, Ihor Terekhov, arrivé sur les lieux. « Ils ont frappé une deuxième fois juste ici, et touché une ambulance », soupire l’élu au corps sec et aux cheveux blancs. Des secouristes arrivés sur place ont essuyé des tirs de roquette. 
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-Lire aussi 
-L’Ukraine touchée par la plus importante campagne de frappes russes 
-Comme à son habitude, depuis 2022, M. Terekhov prend lui-même des photos avec son téléphone. Ici, ce dimanche, un tuyau qui apportait de l’eau aux habitants perforé et créant un minigeyser dans le cratère du missile et, littéralement tordu par le choc, l’un des agrès d’un square : une échelle d’extérieur sur laquelle se suspendent les enfants. Les clichés viennent alimenter la chaîne Telegram de la mairie, qui recense les victimes. Bilan provisoire de la journée, établi dimanche soir par le bureau du procureur régional de Kharkiv : 47 blessés, dont 7 enfants. 
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-Tout a basculé 
-Depuis presque trois semaines, le maire pourtant s’en réjouissait, Kharkiv était presque calme. « On a enfin l’impression qu’on n’est pas en guerre », confiait-il à son équipe, le 24 août, date de la fête de l’indépendance de l’Ukraine. Les rues étaient illuminées, les fontaines des nombreux parcs jaillissaient à nouveau, les enfants couraient au milieu des départs d’eau pour se rafraîchir, car l’été reste très chaud en Ukraine en cette fin d’août. Ce soir-là, c’était il y a une semaine, le maire faisait des selfies avec des jeunes filles, des musiciens, des enfants, des amis, bref un peu tout le monde. Il y avait de la musique dans les rues de Kharkiv, comme avant, mais tout a basculé avec les bombes guidées FAB-500 lancées par les Russes, deux jours avant les frappes de dimanche, vendredi 30 août. 
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-Les habitants du quartier dit « Industrialny », au lendemain d’un bombardement meurtrier, à Kharkiv, le 31 août 2024. GUILLAUME HERBAUT/VU’ POUR « LE MONDE » 
-Un bloc d’immeubles du quartier, dit « Industrialny », à l’est de la ville, est touché en plein après-midi. Un bâtiment en béton de douze étages, typique des quartiers dortoirs de l’ex-Union soviétique, avec des aires de jeux et, au pied de chaque escalier, un banc où papotent les babouchkas avant de monter leurs courses, se fissure et prend feu. A nouveau, comme avant l’été, la sinistre routine a repris. Mêmes odeurs âcres de brûlé, mêmes scènes, mêmes bruits. Celui des ambulances et de la police qui s’annoncent, des grues tournant autour des appartements éventrés, le choc des bennes et des pelleteuses qui s’activent, le grincement des scies électriques qui découpent les contreplaqués pour bâtir des vitrages de fortune… 
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-Quatre-vingt-dix-sept personnes ont été blessées, vendredi 30 août à Kharkiv, et six personnes sont mortes, dont une jeune fille de 14 ans, décapitée sur le banc du square où elle se trouvait assise. Et aussi, sur un autre banc, boulevard Yuryev, frappée par un fragment de missile de croisière au cours de sa balade, Veronika Kozhushko. « Nika » était une jeune artiste aux cheveux blonds et courts qui dessinait et peignait en s’inspirant souvent de poésies ukrainiennes. Elle venait de quitter sa ville de Koupiansk, au sud-est de Kharkiv, devenue vraiment trop dangereuse. Il y aura certainement beaucoup de monde à ses funérailles, cette semaine. 
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-En images : dans l’oblast de Soumy, les Ukrainiens tiraillés entre exaltation et inquiétude 
-Selon les médias russes, les frappes de ces derniers jours sont une réponse aux attaques menées par des drones ukrainiens contre des centrales électriques et des raffineries, dont l’une à seulement 16 kilomètres du Kremlin. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a accentué, samedi, la pression sur les Etats-Unis afin qu’ils autorisent l’Ukraine à mener des frappes contre des cibles militaires profondément en territoire russe. Washington a fourni une aide militaire d’un montant de plus de 50 milliards de dollars (45 milliards d’euros) à Kiev, depuis 2022, mais l’utilisation des armes américaines n’est permise qu’en territoire ukrainien ou pour mener des opérations transfrontalières de défense. « Nous avons besoin de capacités afin de protéger réellement et entièrement l’Ukraine et les Ukrainiens », a-t-il dit à l’intention des Etats-Unis, de la France, du Royaume-Uni et de l’Allemagne. Ce même dimanche soir, des fumées montaient encore dans le ciel de Kharkiv et au centre de la ville, place Sergievskaya, sur le plus haut mât du pays, le drapeau ukrainien flottait en berne, à quelques heures de la rentrée des classes, lundi 2 septembre. 
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-Après des bombardements russes sur Kharkiv (Ukraine), le 1er septembre 2024. GUILLAUME HERBAUT/VU’ POUR « LE MONDE » 
-Ariane Chemin (Kharkiv, Ukraine, envoyée spéciale) 
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