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-====== « Une employée qui se sent humiliée devient ingérable » : les étonnants conseils de la nouvelle ministre de l’Education pour les expatriés  Après son manque d’expérience, pointé du doigt par les syndicats, c’est l’ancienne entreprise d’Anne Genetet qui suscite les critiques ====== 
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-. Avant de prendre les clés de la rue de Grenelle, la toute nouvelle ministre de l’Éducation nationale a longtemps été expatriée à Singapour, où elle a fondé « Help Agency », une « société de conseil en recrutement et gestion d’une employée de maison » à destination des expatriés, peut-on lire sur la page Facebook de l’entreprise. 
-Sur son site Internet, désormais hors ligne mais accessible via une plateforme d’archives, Anne Genetet explique proposer plusieurs conférences, dédiées notamment « à l’embauche d’une employée de maison à Singapour (aspects légaux et réglementaires) mais également à « la relation avec une employée de maison ». 
-« Une candidate endettée est préoccupée dans son travail » 
-Dans l’onglet « trouver votre meilleure candidate », l’agence donne quelques conseils. À commencer par le salaire et les avantages en nature. Concernant les augmentations annuelles, l’agence explique que les « helpers (les employés de maison) attendent une augmentation annuelle » et qu’il faut donc « ajuster le salaire de départ à votre capacité d’augmentations futures ». Sur les congés payés, l’agence explique qu’ils ne sont « ni obligatoire, ni recommandé : c’est laissé au libre choix de l’employeur ». L’agence conseille également de vérifier la situation financière de la « helper » : « essayez d’évaluer son endettement : une candidate endettée est préoccupée dans son travail et va vous demander des avances sur salaire », peut-on lire. « Laissez-la parler au moins 80 % du temps », conseille-t-on également pour l’entretien. 
-Un autre onglet, intitulé « gérer votre employée au quotidien », distille quelques « aspects à bien connaître pour communiquer efficacement avec une employée de maison ». « Toujours par souci de ne pas heurter l’interlocuteur et conformément à sa culture, votre employée de maison exprimera une idée ou un point de vue de la manière la moins directe possible : elle va tourner autour du pot, elle n’affirmera rien de façon péremptoire, elle évitera de dire ce qui ne va pas. Ainsi sa réponse Maybe (peut-être) doit être comprise comme un non », peut-on lire. 
-« Ce comportement a une incidence directe sur vos relations : ses phrases sont longues, ses idées parfois brouillonnes et les situations qu’elle relate parfois confuses. Il vous faudra un effort de synthèse pour remettre de l’ordre et de la clarté dans ses propos ! Comprenez bien : elle ne cherche pas à dissimuler une réalité mais elle traduit ainsi ses codes culturels », est-il décrit. 
-« Une helper qui se sent humiliée devient ingérable » 
-Au quotidien, il est conseillé de « faire attention aux expressions vides de sens », qui sont des « formules toutes faites, répétées à l’envi et vidées de leur substance ». « Il ne faut pas se laisser berner par la réponse I understand : qui signifie j’ai bien entendu, je ne suis pas certaine de bien comprendre mais je ne vais pas perdre la face à vous faire répéter. Il ne faudrait surtout pas le comprendre comme c’est clair ! J’ai tout compris. De même, le Yes M’am n’est en aucun cas une approbation : ça ne veut pas dire qu’elle est d’accord avec vous ! Le Yes M’am est une formule de politesse qui se rapproche plutôt de j’ai bien entendu. Le Yes M’am n’est rien de plus qu’un refrain qui exprime la soumission et le respect ». 
-Enfin, l’agence conseille de ne pas énerver son employée de maison, « elle ne vous respecterait plus » et de ne pas faire de remarque négative devant un témoin, « elle se sentirait humiliée quelle que soit la remarque, mineure ou importante ». « Une helper qui se sent humiliée devient ingérable ; elle cherchera à changer de famille », est-il écrit. 
-« L’éducation du petit personnel de maison lui tient à cœur » 
-Sur les réseaux sociaux, des internautes ont également partagé plusieurs posts d’Anne Genetet, publiés de 2013 à 2015 sur la page Facebook « Forum des Français à Singapour », où elle s’est installée avec son mari en 2005. Des posts dans lesquels elle propose des cours de cuisine pour les « helpers », les employés de maison. 
-Je suis encore sur le groupe des français à Singapour, alors je suis allée voir les publications d’Anne Genetet, nouvelle ministre de l’éducation nationale… qui y organisait des cours de cuisine pour employées de maison 👀 pic.twitter.com/dVueSxS4E2— Liséor (@liseor3) September 22, 2024  
-« Les cours de cuisine HELPERS de ce matin : des chefs en devenir ! Quel bonheur de les voir fières de leur travail (à juste titre !). Un peu de confiance en elles, ça ne fait pas de mal », a-t-elle écrit dans l’un de ces posts. 
-Des archives qui ont suscité de nombreuses réactions en commentaires : « Un business néocolonial sur le marché pas vraiment éthique des employées de maison à Singapour », a réagi l’internaute qui a partagé le post. « Helpers, c’est le terme poli des colons pour esclaves domestiques ? », s’interroge un autre internaute. « C’est un noble engagement, c’est parce que l’éducation du petit personnel de maison lui tient à cœur », ironise un autre. 
-« Permettre à ces personnes de s’émanciper » 
-Contactée par Le Parisien, la ministre de l’Éducation nationale n’a pas souhaité faire de commentaires, agacée par la polémique. 
-Mais son entourage, lui, explique qu’à Singapour Anne Genetet « s’est engagée pour deux associations de travailleurs migrants en sa qualité de médecin : Home (foyer d’hébergement de travailleurs migrants) et TWC2 (cette association a d’ailleurs permis de faire évoluer la loi à Singapour pour les travailleurs migrants). Elle a travaillé avec des publics en grande détresse, très souvent des travailleurs maltraités », nous explique-t-on. 
-« En créant son entreprise, son ambition première était d’une part de permettre à ces personnes de s’émanciper grâce à leur travail et de leur permettre d’acquérir des compétences supplémentaires grâce à des formations financées directement par les employeurs », poursuit son entourage, affirmant que « les publications datant de 2013 ne reflètent absolument pas son engagement à Singapour ». 
-https://www.leparisien.fr/politique/gerer-votre-employee-au-quotidien-les-etonnants-conseils-de-la-nouvelle-ministre-de-leducation-a-destination-des-expatries-23-09-2024-IH54GQGKOJCAVBGOPGYKJQ3JNI.php 
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