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-======  Le Monde – Michel et Nicolas Barnier, la valse du père et du fils entre la droite et la Macronie  ====== https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/09/21/michel-et-nicolas-barnier-une-valse-familiale-entre-lr-et-la-macronie_6326067_823448.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default 
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-https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/09/21/michel-et-nicolas-barnier-une-valse-familiale-entre-lr-et-la-macronie_6326067_823448.html 
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-POLITIQUE 
-Michel et Nicolas Barnier, la valse du père et du fils entre la droite et la Macronie 
-Le nouveau premier ministre a toujours veillé sur la carrière politique de son fils, qui avait tenté sans succès de se faire une place dans le camp d’Emmanuel Macron. 
-Par Ariane Chemin et Ivanne Trippenbach 
-Par Ariane Chemin et Ivanne Trippenbach 
-Par Ariane Chemin et Ivanne Trippenbach 
-Aujourd’hui à 06h00, modifié à 11h18 
-Lecture 5 min 
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-Le premier ministre, Michel Barnier, à l’hôpital Necker, pour sa première visite officielle depuis sa prise de fonctions, à Paris, le 7 septembre 2024. LUDOVIC MARIN / AFP 
-En prenant ses quartiers à Matignon, le 5 septembre, Michel Barnier a fait passer quelques messages personnels. Et le lendemain de sa nomination, un autre Barnier s’est chargé de les répéter presque mot pour mot. Dans un entretien à Paris Match, le fils, Nicolas Barnier, 39 ans, est venu dépoussiérer l’image un peu « coincée » du père, 73 ans, citant son film culte, Les bronzés font du ski, décrivant l’« attention particulière » qu’il porte à son entourage, ressuscitant la figure d’une grand-mère, Denise, « chrétienne de gauche » ennemie du « sectarisme ». Et a ajouté cette phrase : « Il a toujours tenu son rôle de père. » Davantage qu’on ne le pense ? 
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-Ancien étudiant en droit à l’université Panthéon-Assas, aujourd’hui directeur de l’Agence de la ruralité d’Ile-de-France, Nicolas Barnier n’est pas totalement étranger au groupe de presse où il s’est exprimé. Avant de rejoindre les équipes de la présidente du conseil régional d’Ile-de-France, Valérie Pécresse, où il aide depuis 2022 des communes rurales de la région à monter des projets, il a travaillé pour le groupe de Vincent Bolloré, capitaine d’industrie alors proche de la droite conservatrice. De 2011 à 2017, avant le cuisant échec des Autolib’, le jeune Barnier était le « VRP » chargé de trouver de nouveaux clients pour la filiale de batteries électriques Blue Solutions. C’est alors qu’il a tenté de se lancer en politique, comme son père. 
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-« Lui, c’est lui, et moi, c’est moi, a lâché, en mars 2019, Nicolas Barnier au Soir de Bruxelles, reprenant la formule fameuse de Laurent Fabius. Chacun a son parcours et le gère de façon indépendante et du mieux possible. » C’est à vrai dire un peu plus compliqué. Interrogé par Le Monde sur sa trajectoire politique, Nicolas Barnier nous renvoie d’ailleurs vers… le spin doctor de Matignon, Antoine Lévêque, nouveau conseiller stratégie et presse du premier ministre. Barnier père s’est souvent mêlé de la carrière du fils, à tel point que les relations entre le nouveau chef du gouvernement et certains pontes macronistes ont pu se lire ces derniers jours à l’aune de ce que chacun a pu faire, ou pas, pour « Nicolas ». 
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-Certains le devinent rancunier 
-L’aventure politique du jeune homme commence en 2009 au parti Les Républicains (LR), lorsqu’il devient le collaborateur du sénateur LR du Haut-Rhin Hubert Haenel, puis chargé de mission de Jean Bizet, sénateur LR de la Manche. En 2017, après sa parenthèse dans le privé au sein du groupe Bolloré, Nicolas Barnier observe la vague macroniste qui s’annonce et jette son dévolu sur un « ami entrepreneur », Grégory Besson-Moreau, futur compagnon d’Aurore Bergé. A l’entendre, c’est lui qui le convainc de se faire élire député de l’Aube face au député LR sortant, le souverainiste Nicolas Dhuicq. « Une aventure incroyable », selon Nicolas Barnier, qui, au terme d’une campagne serrée, devient trois ans durant le collaborateur parlementaire de l’élu macroniste à l’Assemblée nationale. 
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-Lire aussi le portrait 
-Michel Barnier, un homme de consensus à Matignon 
-Alors qu’Emmanuel Macron siphonne méthodiquement cette droite où Michel Barnier a grandi et fait carrière, le père se rapproche à son tour de la Macronie. En 2019, il rêve en grand et se voit mener la liste du camp présidentiel aux européennes. Il tâte le terrain auprès de Christophe Castaner, alors délégué général du parti présidentiel, puis de son successeur, Stanislas Guérini, et enfin de Stéphane Séjourné. Le plan avorte. 
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-L’ancien négociateur du Brexit plaide alors pour placer son fils, qui postule en novembre 2019, en position éligible. A l’Elysée, à Matignon, il remue tout ce que la Macronie compte de chefs à plumes, mais le parti présidentiel écarte cette idée. De ce moment, Michel Barnier n’adresse plus guère la parole à ces anciens interlocuteurs devenus ministres démissionnaires, y compris depuis sa nomination à Matignon. Certains, qui le devinent rancunier, y voient l’une des raisons pour lesquelles le nouveau chef du gouvernement voulait évincer Stéphane Séjourné, désigné depuis commissaire européen pour la France par l’Elysée… 
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-Candidat en Belgique 
-Changement de stratégie : même scrutin, même « bannière » Barnier, mais… autre pays et nouvelle génération. Alors que les européennes de 2019 se profilent à grands pas, Nicolas Barnier se retrouve en troisième place sur la liste du parti libéral belge francophone dirigé par le premier ministre de Belgique. « J’ai été appelé par Charles Michel, qui a demandé à me rencontrer, assure-t-il alors au Soir de Bruxelles. L’idée de ma candidature sur la liste était évidemment soutenue par lui et Emmanuel Macron », explique Nicolas Barnier au quotidien belge, jurant qu’il n’y a aucune raison de voir dans cette « opération Barnier fils » la main de son père. Nicolas Barnier échoue à se faire élire mais ne « renoncera jamais à la politique, il est mordu », assure un ami, et tente de se faire recruter dans un cabinet de lobbying. 
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-L’offre de services se fait lors d’une partie de chasse à Chambord, l’ancien château de François Ier en Sologne, un cercle dans lequel on n’entre pas sans le piston d’amis haut placés. La famille Barnier possède d’ailleurs une propriété solognote nichée dans un bois près de La Ferté-Saint-Aubin, dans le Loiret, rappelle le socialiste Claude Bartolone, président de l’Association des amis de Chambord, dont Nicolas Barnier est membre. Entre deux battues, ce dernier postule auprès de Thierry Coste, alors conseiller officieux d’Emmanuel Macron sur la ruralité, qui connaît Barnier père depuis 1994. « Nicolas a joué la carte de son nom, s’amuse le roi du lobbying de la chasse. Mais le carnet d’adresses des parents, je le sais, ce n’est pas suffisant. Je ne crois pas à la famille bien placée, je crois au talent. » 
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-Lire aussi 
-D’Emmanuel Macron à Jordan Bardella, Thierry Coste, chasse, pêche et trahison 
-C’est donc de nouveau au Palais du Luxembourg, au sein du cabinet du président (LR) du Sénat, Gérard Larcher, autre grand chasseur, qu’en 2021 Nicolas Barnier se retrouve chargé de mission du directeur de cabinet pour « l’agenda rural », passant de la majorité macroniste à l’opposition LR. Sans renoncer à briguer un mandat, régional cette fois, dans le berceau de la propriété familiale en Sologne, sur la liste LR de Nicolas Forissier – donc face au candidat de la majorité présidentielle Marc Fesneau, aujourd’hui ministre MoDem sortant de l’agriculture. En vain. 
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-Une longue série de rendez-vous manqués 
-Présidentielle 2022. Michel Barnier est candidat aux primaires de la droite. Revoilà son fils Nicolas dans les couloirs du local de cette fameuse campagne « droitière », à deux jets de pierre de la place Beauvau, avec le spin doctor Antoine Levêque mais aussi Romain Marleix (frère du député Olivier Marleix), aujourd’hui conseiller parlementaire de Michel Barnier, arrivé quasiment dans les valises du nouveau locataire de Matignon. Quand Valérie Pécresse l’emporte, Nicolas reste présent aux réunions que la candidate LR consacre à la chasse. 
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-La droite a échoué à prendre l’Elysée, mais Michel Barnier ne se décourage pas : pour les législatives de juin 2022, il glisse à nouveau le nom de son fils à un pilier de la Macronie pour une investiture en Bretagne ou ailleurs, mais fait chou blanc. Autour d’Emmanuel Macron, des parlementaires se souviennent de cette longue série de rendez-vous manqués entre l’ex-commissaire européen, son fils et le camp macroniste : toutes ces « avances de Michel », sourit le sénateur Renaissance François Patriat, restées longtemps sans retour de l’Elysée, qui n’avait alors pas besoin de ce représentant de l’ancien monde, et qui, pour l’un au moins, ont fini par payer. 
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