Utilisateur non connecté
elsenews:spot-2024:09:les-4-puissants [ElseNews]

Outils pour utilisateurs

Outils du site


elsenews:spot-2024:09:les-4-puissants

Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

Les deux révisions précédentes Révision précédente
elsenews:spot-2024:09:les-4-puissants [26/12/2025/H08:15:21]
216.73.216.167 supprimée
— (Version actuelle)
Ligne 1: Ligne 1:
  
-@DATE@ 
- 
- 
----- 
-====== Le Monde – Sous Emmanuel Macron, les ministres changent, la « bande des quatre » reste aux commandes de l’Etat  ====== https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/09/20/sous-emmanuel-macron-les-ministres-changent-la-bande-des-quatre-reste-aux-commandes-de-l-etat_6325009_823448.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default 
- 
-<hidden Article Complet (utilisateurs connectés)> 
-<ifauth @user> 
- 
-Vous pouvez partager un article en cliquant sur l’icône de partage en bas à droite de celui-ci. 
-La reproduction totale ou partielle d’un article, sans l’autorisation écrite et préalable du Monde, est strictement interdite. 
-Pour plus d’informations, consultez nos conditions générales de vente. 
-Pour toute demande d’autorisation, contactez syndication@lemonde.fr. 
-En tant qu’abonné, vous pouvez offrir jusqu’à cinq articles par mois à l’un de vos proches grâce à la fonctionnalité « Offrir un article ». 
- 
-https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/09/20/sous-emmanuel-macron-les-ministres-changent-la-bande-des-quatre-reste-aux-commandes-de-l-etat_6325009_823448.html 
- 
-POLITIQUE 
-Sous Emmanuel Macron, les ministres changent, la « bande des quatre » reste aux commandes de l’Etat 
-Depuis 2017, trois hauts fonctionnaires, Emmanuel Moulin, Bertrand Dumont et Jérôme Fournel, se partagent les avant-postes de la haute administration. Proches du puissant secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, ils assurent la continuité de la politique économique. 
-Par Nathalie Segaunes 
-Par Nathalie Segaunes 
-Par Nathalie Segaunes 
-Aujourd’hui à 05h30, modifié à 09h05 
-Lecture 5 min 
-Article réservé aux abonnés 
-Offrir 
- 
-Emmanuel Moulin s’entretient avec Jérôme Fournel lors de la cérémonie d’adieu de Bruno Le Maire, à Bercy, le 12 septembre 2024. LUDOVIC MARIN/AFP 
-Dans la cour de Bercy, ce 12 septembre, Bruno Le Maire remercie ceux sans lesquels « rien n’aurait été possible » durant ses sept années à la tête du ministère de l’économie et des finances. Ses ministres délégués d’abord, qui recueillent les applaudissements polis des quelque 500 fonctionnaires présents. Les membres de ses cabinets successifs ensuite, « qui se sont sacrifiés, qui se sont épuisés à la tâche, avec un sens de l’engagement pour le service de l’Etat exceptionnel », appuie le ministre démissionnaire. 
- 
-Emmanuel Moulin, qui fut son directeur de cabinet (2017-2020), notamment pendant la crise du Covid-19, est acclamé. Bertrand Dumont, qui lui a succédé à ce poste en 2020, est applaudi, en dépit de son absence. Jérôme Fournel enfin, qui a remplacé M. Dumont début 2024, est le troisième héros de « cette belle et grande aventure », comme l’a décrite M. Le Maire au moment des adieux. Au premier rang, MM. Moulin et Fournel savourent l’ovation de la « maison Bercy ». 
- 
-Depuis 2017, ces trois hauts fonctionnaires se partagent les avant-postes de la haute administration : la direction du Trésor, la direction du cabinet du ministre de l’économie et la direction du cabinet du premier ministre. Quand l’un quitte une fonction, l’un des deux autres prend sa place. Un ballet orchestré, depuis l’Elysée, par le puissant secrétaire général de la présidence, Alexis Kohler. Car, comme dans le roman d’Alexandre Dumas, les trois mousquetaires sont quatre. 
- 
-Des « amis de trente ans » 
-L’école de commerce Essec et l’Ecole nationale d’administration (ENA) pour Alexis Kohler et Emmanuel Moulin, HEC et l’ENA pour Jérôme Fournel, Normale-Sup et l’ENA pour Bertrand Dumont… Ces « amis de trente ans » incarnent l’élite administrative du pays, même si aucun n’est sorti de l’ENA dans la « botte », qui donne accès aux grands corps. Ils se sont connus à Bercy dans les années 1990, et ne se sont jamais perdus de vue. 
- 
-Trente ans plus tard, alors qu’ils ont atteint la cinquantaine, Alexis Kohler, Emmanuel Moulin et Bertrand Dumont sont toujours amis, se voient en dehors du travail. Avec Jérôme Fournel, la connexion se fait essentiellement par le travail. « C’est une reconstitution de ligue dissoute », s’est exclamé Jean-Pierre Jouyet, ancien secrétaire général de l’Elysée, lorsque Emmanuel Moulin a pris la direction du cabinet de Gabriel Attal à Matignon, en janvier, en lien permanent avec Alexis Kohler à l’Elysée. 
- 
-Lire aussi 
-Emmanuel Moulin, nouveau directeur du cabinet de Gabriel Attal au diapason de l’Elysée 
-Un ancien locataire de Bercy décrit « une bande, solidement assise sur le pouvoir depuis sept ans », avec l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Elysée. Emmanuel Moulin invoque une « succession de hasards » pour justifier la constitution de cette « bande des quatre » au sommet de l’Etat macronien. Bruno Le Maire, qui avait croisé Jérôme Fournel au cabinet du premier ministre Dominique de Villepin entre 2005 et 2007, puis Emmanuel Moulin et Bertrand Dumont dans les cabinets sarkozystes, les a introduits dans la sphère macroniste dès 2017. « Des gens qui ont passé beaucoup de temps dans l’administration et qui acceptent des postes de directeur de cabinet très contraignants, il n’y en a pas beaucoup », vante Emmanuel Moulin, las du procès en endogamie. 
- 
-« On a tous les quatre des convictions assez proches » 
-Si Alexis Kohler, ancien des cabinets Hollande, vient de la gauche, les trois autres ont donc vu leur carrière décoller dans les cabinets de droite. Emmanuel Moulin s’est ainsi retrouvé en première ligne pendant la crise financière de 2008. Mais tous partagent, atteste un ancien haut fonctionnaire du gouvernement Borne, « la même approche en termes de politique économique ». « On a tous les quatre des convictions assez proches, mais on a tous évolué depuis 2012 », tempère Emmanuel Moulin, qui fut rocardien dans ses jeunes années. « Leurs invariants tiennent en deux points : rassurer Bruxelles et placer la dette à de bonnes conditions, quels que soient les aléas. Ils savent faire, ils ont tous les réseaux et contacts pour cela », décrit un ancien ministre. Ce qui n’a pas empêché le déficit public de dépasser les 5,5 % du produit intérieur brut (PIB) en 2023, loin des 3 % demandés par l’Union européenne, et la dette de s’envoler à un niveau record de 3 160 milliards d’euros. 
- 
-Lire aussi 
-Bruno Le Maire quitte Bercy sur un bilan assombri par une dette record 
-Qu’importe. Si Bruno Le Maire quittera Bercy dès que son successeur sera nommé, les mousquetaires, eux, resteront aux commandes de l’appareil d’Etat. Ils sont déjà au service du gouvernement Barnier. Jérôme Fournel a pris début septembre la direction du cabinet du premier ministre, et s’entretient quotidiennement avec Alexis Kohler. Bertrand Dumont, directeur général du Trésor, qui a travaillé aux côtés du Savoyard dans les années 2010, lorsque ce dernier était commissaire européen, aurait pu prendre la place, mais Jérôme Fournel, qui a préparé le budget 2025 à Bercy, a été jugé, à l’Elysée comme à Matignon, « immédiatement opérationnel ». 
- 
-NEWSLETTER 
-« Politique » 
-Chaque semaine, « Le Monde » analyse pour vous les enjeux de l’actualité politique 
-S’inscrire 
-Emmanuel Moulin, enfin, qui prend quelques jours de vacances à Lacanau (Gironde) cette semaine, cherche un nouveau point de chute. « Je le verrais bien revenir diriger le cabinet du futur ministre de l’économie », s’amuse son ancien camarade de l’ENA Jérôme Guedj, député socialiste de l’Essonne. Revenir boucler la boucle, « c’est pas terrible, objecte Emmanuel Moulin. Il faut avancer ». Il ira, dit-il, où il sera « le plus utile ». 
- 
-Un pouvoir hypercentralisé 
-La longévité de cette « bande » à la tête de l’Etat contraste avec la valse de certains ministres depuis l’élection d’Emmanuel Macron – sept en sept ans à la santé, par exemple. Les ministres d’Emmanuel Macron, le plus souvent passés par l’université ou les instituts d’études politiques, se caractérisent en outre par un niveau d’études certes convenable, mais relativement modeste, observe l’historien et sociologue Pierre Birnbaum : « On n’est pas du tout dans la lignée des cabinets gaullistes ou socialistes, de Mitterrand à Jospin, où les grands ministres étaient pratiquement tous énarques. » 
- 
-Peu ancrés dans l’Etat, interchangeables, sélectionnés pour leur docilité, les ministres « sont devenus, avec Macron, des attachés de presse de décisions prises à l’Elysée », constate un ancien ministre de François Hollande. Et sont confrontés, à la tête de leur administration, à des hauts fonctionnaires chevronnés. « Le macronisme, c’est le triomphe de la haute fonction publique, qui prend en charge toutes les fonctions de l’Etat, y compris les fonctions politiques », résume Pierre Birnbaum, auteur d’Où va l’Etat ? (Seuil, 2018). 
- 
-Le président de la République, ex-inspecteur des finances, qui a manifesté à de nombreuses reprises sa défiance à l’égard de la politique et de ses représentants depuis 2017, a instauré au fil des ans un pouvoir hypercentralisé, concentré entre ses mains pour l’impulsion politique, entre celles de la haute fonction publique pour la mise en œuvre. « Les hauts fonctionnaires ont pris une place totalement démesurée », déplorait un élu macroniste, surpris par les applaudissements réservés aux trois hauts fonctionnaires, le 12 septembre, lors du discours d’adieu de M. Le Maire à Bercy. « Les ministres savent qu’on essaie de ne pas trop se mettre en valeur, ni à leur place, défend Emmanuel Moulin. On est loyaux et on leur dit la vérité. » 
- 
-Lire aussi la chronique 
-« Emmanuel Macron, qui n’a eu de cesse de vouloir court-circuiter les partis, se retrouve enfermé avec eux dans un face-à-face glacé » 
-Du fait de sa longévité exceptionnelle au secrétariat général de l’Elysée (un septennat), Alexis Kohler a nommé tous les directeurs d’administrations centrales aujourd’hui en place. L’Elysée assure que, depuis l’arrivée de Michel Barnier à Matignon, le secrétaire général ne donne plus d’instructions à l’administration : « On a débranché les fils », assure un conseiller du chef de l’Etat. Mais le réseau construit depuis sept ans au sein de la haute fonction publique, dont la « bande de Bercy » est la pointe avancée, reste en place. 
- 
-Lire aussi 
-Emmanuel Macron met en scène un supposé partage des tâches avec Michel Barnier 
-Nathalie Segaunes 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
-Gouvernement Barnier : de la menace de démission du premier ministre à la finalisation de son équipe, récit d’une journée de tractations cruciales à Matignon 
- 
-Aujourd’hui à 05h50 
-Transition écologique : les deux visages de Michel Barnier 
- 
-Aujourd’hui à 05h15 
-« “Kaizen”, d’Inoxtag, est hors la loi. Mais un procès aurait un effet désastreux pour le milieu du cinéma, qui serait accusé d’être antijeunes » 
- 
-Aujourd’hui à 04h30 
-En direct, gouvernement Barnier : LR satisfait du nombre de ministres pressentis ; la gauche dénonce « une trahison du vote des Français » 
- 
-Aujourd’hui à 09h55 
-Au procès des viols de Mazan, Jacques C. et le choc de la première vidéo 
- 
-Aujourd’hui à 06h04 
-Mort à 47 ans de Sophie Charnavel, PDG des éditions Robert Laffont 
- 
-Aujourd’hui à 01h11 
-CONTRIBUTIONS 
-Bienvenue dans l’espace des contributions 
-Pour améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation. 
-Voir les contributions 
-</ifauth> 
-</hidden> 
× iphelper toolbox

you see this when javscript or css is not working correct

Untested
IP Address:
First usable:
Subnet:
Last usable:
CIDR:
Amount of usable:
Network address:
Reverse address:
Broadcast address: