Utilisateur non connecté
elsenews:spot-2024:09:lemonde-2024-la-plus-chaude [ElseNews]

Outils pour utilisateurs

Outils du site


elsenews:spot-2024:09:lemonde-2024-la-plus-chaude

Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

Les deux révisions précédentes Révision précédente
elsenews:spot-2024:09:lemonde-2024-la-plus-chaude [26/12/2025/H12:12:43]
216.73.216.167 supprimée
— (Version actuelle)
Ligne 1: Ligne 1:
  
-@DATE@ 
- 
- 
----- 
-====== Le Monde – L’été 2024 est le plus chaud jamais enregistré dans le monde   ====== https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/09/06/l-ete-2024-est-le-plus-chaud-jamais-enregistre-dans-le-monde_6305244_3244.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default 
- 
-<hidden Article Complet (utilisateurs connectés)> 
-<ifauth @user> 
- 
-Vous pouvez partager un article en cliquant sur l’icône de partage en bas à droite de celui-ci. 
-La reproduction totale ou partielle d’un article, sans l’autorisation écrite et préalable du Monde, est strictement interdite. 
-Pour plus d’informations, consultez nos conditions générales de vente. 
-Pour toute demande d’autorisation, contactez syndication@lemonde.fr. 
-En tant qu’abonné, vous pouvez offrir jusqu’à cinq articles par mois à l’un de vos proches grâce à la fonctionnalité « Offrir un article ». 
- 
-https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/09/06/l-ete-2024-est-le-plus-chaud-jamais-enregistre-dans-le-monde_6305244_3244.html 
- 
-PLANÈTE 
-L’été 2024 est le plus chaud jamais enregistré dans le monde 
-La période de juin à août bat de peu le précédent record de températures enregistré en 2023, selon le service européen Copernicus sur le changement climatique. En Laponie, en Australie, au Canada ou aux Etats-Unis, les habitants ont subi canicules, inondations, sécheresses ou incendies. 
-Par Audrey Garric 
-Par Audrey Garric 
-Par Audrey Garric 
-Aujourd’hui à 04h02, modifié à 09h48 
-Lecture 6 min 
-Article réservé aux abonnés 
-Offrir 
- 
-Ce fut un été extrême, un été de tous les dangers. A l’échelle française, ces qualificatifs peuvent paraître excessifs, tant les derniers mois ont pu sembler maussades dans l’Hexagone, notamment dans le nord du pays. Mais, au niveau mondial, la période de juin à août est la plus chaude jamais enregistrée. Elle dépasse de 0,69 °C la moyenne de 1991-2020, battant de peu le précédent record de 2023, selon le dernier bulletin du service européen Copernicus sur le changement climatique (C3S), publié vendredi 6 septembre. 
- 
-Partout sur le globe, de la Laponie à l’Australie, en passant par la Chine et les Etats-Unis, des pays ont souffert de canicules, d’inondations, de sécheresses ou d’incendies causés par le dérèglement climatique d’origine humaine. Des calamités qui ont affecté des millions de personnes, tué des milliers d’entre elles et entraîné des milliards de dollars de pertes économiques. 
- 
-Avec une température moyenne de 16,82 °C, août 2024 s’établit comme le mois d’août le plus chaud depuis le début des relevés, ex aequo avec 2023. Il poursuit une série quasi ininterrompue de quinze mois qui ont chacun battu leur propre record – à l’exception de juillet dans le jeu de données de Copernicus, mais pas dans d’autres, comme celui de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique. Août est également le treizième mois sur une période de quatorze mois d’affilée à dépasser de 1,5 °C les moyennes de l’ère préindustrielle, soit la limite à ne pas franchir la plus ambitieuse de l’accord de Paris. 
- 
-Lire aussi 
-Climat : un été 2024 plus clément mais toujours au-dessus des normales de saison 
-« Même si ce n’est pas toute l’année, on commence à vivre dans un monde à + 1,5 °C, un réchauffement néfaste pour les humains et de nombreux écosystèmes. Cela nous rapproche de certains points de bascule », prévient Davide Faranda, climatologue à l’Institut Pierre-Simon-Laplace. 
- 
-De fortes anomalies 
-Tout au long de l’été, le mercure est monté haut, n’épargnant aucun continent. L’Australie a enregistré des températures record en plein hiver, jusqu’à 41,6 °C sur la côte nord-ouest. Le pays vient de connaître son mois d’août le plus chaud, comme l’Espagne ou certaines provinces chinoises. Au Japon, c’est l’ensemble de l’été qui s’est avéré historiquement caniculaire (à égalité avec 2023), de même qu’en Corée du Sud. Le 7 juillet, plus de 70 millions d’Américains étaient sous le coup d’une alerte à la canicule, causant plusieurs décès. En juin, en Arabie saoudite, plus de 1 300 personnes ont péri lors du pèlerinage de La Mecque, où le thermomètre a atteint 51,8 °C 
- 
-NEWSLETTER 
-« Chaleur humaine » 
-Comment faire face au défi climatique ? Chaque semaine, nos meilleurs articles sur le sujet 
-S’inscrire 
-L’Europe a aussi connu son été le plus chaud, malgré des situations contrastées selon les pays. Dans l’ouest du continent, comme en France, les températures se sont révélées moins élevées que les précédentes années – même si elles restent plus chaudes que les normales dans l’Hexagone, avec deux vagues de chaleur. A l’inverse, dans le sud et l’est de l’Europe, en Roumanie, en Croatie, en Albanie, en Italie ou en Grèce, les habitants ont étouffé sous une série de canicules frôlant régulièrement les 40 °C. A Rome, l’étuve s’est prolongée jusqu’à quarante-deux jours consécutifs, du jamais-vu. Le 16 août, la Méditerrannée a atteint des températures inédites, avec une moyenne de 28,56 °C. Une vague de chaleur marine intense qui fait craindre des épisodes de mortalité massive chez certaines espèces, telles que les gorgones, les huîtres, les moules ou les coraux. 
- 
-Lire aussi 
-Avec 30,8 °C au large de la Corse et 29,4 °C à Villefranche-sur-Mer, la température de la Méditerranée atteint des niveaux record 
-Cette surchauffe n’a pas épargné les zones normalement les plus froides de la planète. La Laponie finlandaise a connu une chaleur sans précédent en juin, juillet et août. De même, l’archipel norvégien du Svalbard a connu son été le plus chaud pour la troisième année consécutive. Le thermomètre a dépassé 20 °C dans la capitale Longyearbyen, la ville la plus septentrionale de la planète. De fortes anomalies (environ 5 °C au-dessus des normales) qui se manifestent aussi dans la mer de Barents. « Ces valeurs sont totalement en dehors de l’intervalle des possibles », s’étonne Christophe Cassou, directeur de recherche (CNRS) à l’Ecole normale supérieure. « Au cap Nord en ce moment, c’est la Bretagne au début de l’été », compare-t-il. 
- 
-Impact d’El Niño 
-A l’opposé du globe, l’Antarctique, dont la banquise connaît sa deuxième étendue la plus faible dans les relevés, a été marquée par des températures jusqu’à 20 °C supérieures aux normales à partir de la mi-juillet et pendant la majeure partie du mois d’août. « C’est exceptionnel sur une si longue période, assure Julien Nicolas, climatologue au service C3S. Il faudra des études pour expliquer ces anomalies, mais on sait d’ores et déjà que c’est l’un des facteurs contribuant aux températures record à l’échelle globale cet été, en raison de l’importante taille du continent blanc. » 
- 
-La chaleur inédite de l’été s’explique essentiellement en raison de la température à la surface des océans, qui reste à des niveaux records dans la majorité des bassins, explique le scientifique. « Elle évolue à un rythme plus lent que celle de l’atmosphère », précise-t-il. 
- 
-Lire aussi 
-En Méditerranée, les bonnes fées sous-marines des coraux 
-La poussée de fièvre, dans les mers comme dans l’air, est principalement due au changement climatique, causé par la hausse continue des émissions de gaz à effet de serre liées à la combustion d’énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) et à la déforestation. Le réchauffement, qui atteint près de 1,3 °C depuis l’ère préindustrielle, augmente la fréquence, l’intensité et la durée des vagues de chaleur, des sécheresses, des pluies diluviennes et des incendies, parfois de manière concomitante, et avec des risques en cascade. 
- 
-Tout au long de l’été, des millions d’hectares de forêts sont ainsi partis en fumée un peu partout sur la planète, au Canada, comme aux Etats-Unis, en Sibérie, en Europe ou au Brésil, renforçant le réchauffement climatique dans un cercle vicieux. Des pluies de mousson d’une intensité inédite, provoquant des crues et inondations, ont également fait des centaines de morts en Inde, au Pakistan ou encore au Népal. 
- 
-A la crise climatique s’est ajouté l’impact d’El Niño, un réchauffement du Pacifique équatorial qui a dopé les températures mondiales et a rendu plus probables certains extrêmes. Ce phénomène naturel a duré un an, de juin 2023 à juin 2024. 
- 
-Lire aussi l’enquête : 
-El Niño et La Niña, les « enfants terribles » du climat 
-Les scientifiques s’attendaient à un regain du réchauffement début 2024, la seconde année d’El Niño étant toujours la plus chaude. Mais, en se poursuivant en juin, juillet et août, les records de chaleur mensuels mondiaux « durent plus longtemps que prévu et plus longtemps que les années El Niño analogues comme 1998 et 2016 », estime Zeke Hausfather, climatologue à l’institut Berkeley Earth. A ses yeux, le cocktail réchauffement additionné à El Niño ne suffit pas à les expliquer. « Certains des facteurs à l’origine des records de chaleur inhabituels de 2023 pourraient avoir persisté », assure-t-il, sans que l’on sache encore précisément lesquels. « Des questions restent sans réponse, abonde Julien Nicolas, pour comprendre pourquoi nous avons atteint des températures à la surface des océans si rapidement élevées et si longtemps. » 
- 
-Plus d’insécurité 
-Depuis l’an dernier, les scientifiques se divisent sur la question d’un emballement de la crise climatique. Pour le climatologue américain, « il y a de plus en plus de preuves » que le réchauffement s’accélère, bien qu’il reste « cohérent » avec les prévisions des modèles climatiques. 
- 
-Lire aussi 
-Après les températures extrêmes de 2023, les scientifiques se divisent autour d’une accélération du réchauffement climatique 
-Christophe Cassou, lui, ne voit rien d’anormal dans les records actuels, qui « s’inscrivent dans la trajectoire de réchauffement ». « On est également dans la persistance des effets d’El Niño, alors que les prévisions saisonnières avaient prévu une bascule dans La Niña, précise-t-il. Je serai surpris si les records durent encore en début d’hiver. » 
- 
-L’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique estime à 66 % la probabilité de survenue d’une La Niña entre septembre et novembre. Ce phénomène naturel de refroidissement du Pacifique équatorial permettrait d’abaisser quelque peu le thermomètre mondial temporairement. Mais une majorité de modèles climatiques tablent désormais sur une poursuite de conditions neutres, c’est-à-dire sans anomalies chaudes ou froides dans le Pacifique. 
- 
-La Niña ou non, il est « très improbable » que le mois de septembre établisse un nouveau record, estime Zeke Hausfather, étant donné que septembre 2023 avait été « totalement exceptionnel », avec une température supérieure de 0,5 °C aux précédentes valeurs maximales. 
- 
-Lire aussi 
-« La crise climatique oblige pays, banquiers et investisseurs à revoir l’architecture de la dette des Etats » 
-Dans tous les cas, il est désormais « quasiment certain » que 2024 deviendra l’année la plus chaude jamais enregistrée, assure Zeke Hausfather, surpassant 2023 qui avait pourtant été considérée comme hors norme. « 2024 devrait également être la première année à dépasser 1,5 °C dans l’ensemble de données Copernicus », ajoute-t-il. Or, chaque dixième de degré supplémentaire « se traduit par plus d’insécurité », rappelle Christophe Cassou, qu’elle soit sanitaire, alimentaire, économique, sociale ou politique. 
- 
-Evoquant une « alerte rouge », Celeste Saulo, la directrice de l’Organisation météorologique mondiale, a déclaré, mercredi à Singapour : « Nous sommes inquiets mais pas paralysés. Cela signifie que nous avons besoin de plus d’actions. » Il y a urgence à limiter les émissions de CO2 et à s’adapter aux conséquences de la crise climatique, ce qui implique d’accroître massivement les financements en faveur du climat. Cet enjeu éminemment délicat sera au cœur de la prochaine conférence mondiale sur le climat, la COP29, en novembre, à Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan. 
- 
-Audrey Garric 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
-Michel Barnier à Matignon : la gauche promet de censurer le nouveau premier ministre, sans « légitimité politique » 
- 
-Hier à 23h31 
-Guerre en Ukraine : des drones russes abattus au-dessus de la Biélorussie 
- 
-Aujourd’hui à 04h30 
-Affaire des viols de Mazan : la dignité de Gisèle Pélicot, un « champ de ruines » qui est « encore debout » 
- 
-Hier à 20h24 
-Le patron de Telegram, Pavel Durov, considère sa mise en examen « surprenante » et « erronée » 
- 
-Aujourd’hui à 00h29 
-Michel Barnier à Matignon, ou la drôle de victoire de la droite 
- 
-Aujourd’hui à 05h00 
-Gabriel Attal, avant de quitter Matignon, redonne son agrément à Anticor 
- 
-Hier à 19h12 
-CONTRIBUTIONS 
-Bienvenue dans l’espace des contributions 
-Pour améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation. 
-Voir les contributions 
-</ifauth> 
-</hidden> 
× iphelper toolbox

you see this when javscript or css is not working correct

Untested
IP Address:
First usable:
Subnet:
Last usable:
CIDR:
Amount of usable:
Network address:
Reverse address:
Broadcast address: