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-====== Le Monde – Enquête électorale : 51 % des sondés favorables à la démission du président de la République, un symptôme de la radicalité ambiante ====== https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/08/31/enquete-electorale-51-des-sondes-favorables-a-la-demission-du-president-de-la-republique-un-symptome-de-la-radicalite-ambiante_6300328_823448.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default 
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-https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/08/31/enquete-electorale-51-des-sondes-favorables-a-la-demission-du-president-de-la-republique-un-symptome-de-la-radicalite-ambiante_6300328_823448.html 
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-POLITIQUE 
-Enquête électorale : 51 % des sondés favorables à la démission du président de la République, un symptôme de la radicalité ambiante 
-ANALYSE 
-Pascal Perrineau 
-Professeur des universités associé au Cevipof 
-Si une partie de l’électorat a une envie pressante de tourner la page du macronisme, jamais un locataire de l’Elysée n’a démissionné sous la Vᵉ République, rappelle le politologue Pascal Perrineau. 
-Aujourd’hui à 15h00, modifié à 15h04 
-Lecture 3 min 
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-Façade du palais de l’Élysée, Paris le 27 août 2024. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE » 
-Interrogés, au cœur de l’été, dans le cadre de la dernière enquête électorale d’Ipsos pour Le Monde, la Fondation Jean Jaurès, le centre de recherches politiques de Sciences Po et l’Institut Montaigne, réalisée du 26 juillet au 1er août, les Français sondés sont très partagés sur la possibilité d’une démission d’Emmanuel Macron dans le contexte de crise politique actuel : 51 % y sont favorables, 49 % n’y sont pas favorables. 
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-Lire l’enquête 
-Le personnel politique face à une défiance généralisée de l’électorat 
-Et pourtant, cette demande de démission est dans l’air du temps et certains la réclament à cor et à cri : La France insoumise et Jean-Luc Mélenchon ont même annoncé la mise en œuvre d’une procédure de destitution ; dès fin juin, Marine Le Pen estimait qu’il ne resterait au président de la République que « la démission pour sortir potentiellement d’une crise politique »… 
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-Pourtant, rien ne contraint le chef de l’Etat à démissionner : la durée de son mandat l’amène jusqu’à son terme, en 2027 et, si son camp est le perdant des dernières élections législatives, il a la possibilité de cohabiter avec une nouvelle majorité qui, pour l’instant, ne parvient pas à se dégager et lui offre un répit de temps dont il tend à abuser. 
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-Importante légion 
-En tout cas, du côté des électeurs, il n’y a pas, en dépit de l’impopularité de l’hôte de l’Elysée (53 % des sondés ne sont pas satisfaits de son action en tant que président de la République, 15 % sont satisfaits, 32 % étant ni l’un ni l’autre), de demande irrésistible de démission. Sous la Ve République, jamais un président – même touché par des impopularités record – n’a démissionné sous la pression des injonctions de la rue ou des salles de rédaction. 
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-Lire aussi 
-En quoi la procédure de destitution d’Emmanuel Macron annoncée par LFI consiste-t-elle ? 
-Seul le général de Gaulle avait choisi la démission à la suite du non au référendum, qu’il avait proposé le 27 avril 1969 aux Français, sur la réforme de la régionalisation et du Sénat. La lecture plébiscitaire qu’il avait du référendum l’avait poussé à prendre cette décision. En 2024, la situation est très différente : les élections législatives n’ont pas la dimension de « question de confiance » que peut avoir le référendum, ce ne sont pas à proprement parler des « élections nationales » dans la mesure où les Français ont voté pour des candidats dans 577 circonscriptions et non dans le cadre d’une circonscription nationale. 
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-Ni François Mitterrand en 1986 ou 1993, ni Jacques Chirac en 1997 n’ont envisagé de démissionner à l’issue d’élections législatives perdues par leur camp. En 2024, la défaite du camp présidentiel est même nettement moins sévère que ne l’a été la défaite du camp socialiste en 1993 : le Parti socialiste n’avait réussi qu’à obtenir un maigre groupe de 57 députés, le Parti communiste en préservant 23 ; cette fois-ci, Renaissance a obtenu 99 députés et ses alliés du MoDem et d’Horizons respectivement 36 et 31. On comprend donc que l’électorat soit partagé sur la perspective d’une démission du président de la République. Cependant, les partisans d’une démission-sanction constituent une importante légion qui a une envie pressante de tourner la page du macronisme. 
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-La solution d’une démission du locataire de l’Elysée rencontre une forte majorité parmi les électeurs des couches populaires et des extrêmes : 69 % des agriculteurs, 66 % des ouvriers, 62 % des chômeurs mais surtout 75 % de ceux qui se situent « très à gauche » et 74 % de ceux qui se positionnent « très à droite » sont en faveur d’une démission présidentielle. On peut y ajouter les électeurs français musulmans très remontés contre Emmanuel Macron : 69 % sont favorables à une démission de ce dernier à l’issue des élections législatives. 
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-Logique de « bouc émissaire » 
-Protestation sociale et protestation politique s’alimentent l’une l’autre. En revanche, les forces du « bloc central » sont hostiles à l’hypothèse d’une démission présidentielle : 86 % des électeurs de Renaissance aux législatives mais aussi 70 % de ceux du parti Les Républicains et 59 % des électeurs proches du Parti socialiste. Par ailleurs, 57 % des électeurs « satisfaits de la vie qu’ils mènent » (59 % des retraités, 58 % des électeurs ayant un niveau de diplôme bac + 5 et plus) y sont aussi opposés. 
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-La demande de la démission du président de la République est un symptôme de la radicalité qui saisit des milieux sociaux, politiques et culturels en colère et qui s’en prennent à la figure symbolique d’un chef de l’Etat perçu plus ou moins comme étant à l’origine de tous leurs maux. Par son exposition forte, la polarisation propre à un système hyper-présidentialisé, certains traits de personnalité et un climat prononcé de ressentiment à l’égard des « gens d’en haut », Emmanuel Macron a réactivé pleinement la logique de « bouc émissaire » qui est si présente dans un système politique aussi personnalisé et centralisé que celui de la Ve République. 
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-Dès octobre 2016, le jeune candidat Emmanuel Macron avait dit sa volonté d’être « un chef d’Etat jupitérien ». Dans la mythologie, le « dieu des dieux » a pour attributs l’aigle et le foudre, objet composé de dards enflammés en forme d’éclair représentant la foudre. Au fond, le président jupitérien s’aperçoit que s’il peut de moins en moins donner la foudre, il peut en revanche de plus en plus la recevoir. La recevoir d’une opinion très en colère. Les temps politiques deviennent de plus en plus orageux. 
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-Pascal Perrineau (Professeur des universités associé au Cevipof) 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
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