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-====== +++++  Le Monde – ChatGPT, ceux qui s’en servent, ceux qui n’y trouvent aucun intérêt : « C’est le Magimix de la création »   ====== https://www.lemonde.fr/pixels/article/2024/09/04/chatgpt-ceux-qui-s-en-servent-ceux-qui-n-y-trouvent-aucun-interet-c-est-le-magimix-de-la-creation_6303947_4408996.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default 
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-<hidden Article Complet (utilisateurs connectés)> 
-<ifauth @user> 
-Si un Français sur deux a abandonné ChatGPT après un ou deux essais, un tiers de ceux qui s’y sont essayé s’en servent désormais toutes les semaines. 
-SOLÈNE REVENEY / LE MONDE 
-ChatGPT, ceux qui s’en servent, ceux qui n’y trouvent aucun intérêt : « C’est le Magimix de la création » 
-Par Nicolas Six 
-Par Nicolas Six 
-Par Nicolas Six 
-Article réservé aux abonnés 
-Témoignages Les IA conversationnelles, capables de rédiger des textes automatiquement ou de répondre à toutes les questions avec beaucoup d’assurance, divisent. Sont-elles des outils précieux ou des gadgets inutiles ? 
-ChatGPT, une révolution ? Si c’est le cas, elle n’avance qu’à petits pas. Près des trois quarts des Français n’ont jamais essayé cet outil de génération de texte par intelligence artificielle (IA), selon un sondage en ligne du Reuters Institute for the Study of Journalism (RISJ) réalisé en avril – sur l’échantillon des populations de six pays sondées, seul les Japonais paraissent moins attirés encore. Déficit de notoriété, difficulté d’accès, méfiance ou défiance : les raisons en sont multiples. 
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-Même parmi les Français qui s’y sont essayés, la question de l’intérêt des IA conversationnelles divise : d’après le sondage du RISJ, près de la moitié des Français qui ont testé ChatGPT ont abandonné l’outil après un ou deux essais, tandis qu’un tiers d’entre eux s’en sert au moins une fois par semaine. Comment un même outil a pu entrer si vite dans le quotidien de tant de Français et rester à ce point inutile aux yeux de tant d’autres ? Pour le comprendre, nous avons lancé un appel à témoignages auquel ont répondu 180 lecteurs du Monde, puis réalisé une série d’interviews d’étudiants aux cursus variés mais ayant tous en commun d’avoir essayé ChatGPT ou ses concurrents, Gemini et Copilot. 
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-Fréquence d’usage de ChatGPT (%) 
-Parmi les français qui ont essayé ChatGPT, à quelle fréquence l’utilisent-ils ? 
-1 ou 2 fois 
-Mensuelle 
-Hebdomadaire 
-Quotidienne 
-025757261948 
-0 
-● Hebdomadaire : 26 
-Source : Reuters Institute for the Study of Journalism 
-Méfiance et agacement 
-Parmi les plus sceptiques de nos témoins, il y a déjà ceux pour lesquels le premier contact est venu valider une méfiance : après avoir vérifié les propos que ces outils sont capables d’asséner avec une grande assurance dans un français solide, ils y ont relevé des approximations voire des « hallucinations » : de fausses citations, de faux arrêts de la Cour de cassation, de fausses sources universitaires, etc. Pour beaucoup, l’énergie consacrée à vérifier chaque réponse, chaque texte, neutralise l’intérêt même de programmes censés faire gagner du temps. « J’ai vite oublié de m’en servir », résume Martine Checa, 70 ans. 
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-La question n’est pas seulement celle de la vérité, mais aussi celle de la qualité. Parmi les réfractaires, on trouve beaucoup d’utilisateurs perfectionnistes, ayant un rapport passionné à ce qu’ils produisent. Pour eux, c’est simple : les textes générés par IA sont tout simplement moins bons que ceux qu’ils pourraient produire eux-mêmes. « C’est vu et revu, témoigne Gabrielle Laget, enseignante en histoire et artiste peintre de 43 ans. J’ai demandé à ChatGPT de faire mon profil d’artiste et le résultat était plat et répétitif. Je lui ai demandé d’imaginer une histoire de science-fiction, c’était nul et architéléphoné. Pour moi, c’est le Magimix de la création : on nous le vend comme l’outil magique qui fait tout, mais il fait juste de la soupe. » Certains, déçus de ces programmes, déplorent aussi leur langue, qu’ils trouvent fade comparée à leur propre style. D’autres regrettent jusqu’au remplacement des faiblesses émaillant leurs propres textes. « Ma singularité limitée me convient mieux : elle est moi, un être humain », témoigne un lecteur. 
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-Une critique revient : les IA conversationnelles manquent de profondeur et d’imagination. Par curiosité, Constance Richard, une consultante en audiovisuel de 34 ans, a demandé à ChatGPT de répondre à une question à laquelle elle avait consacré tout un rapport : « Le texte décrivait sans analyser ni proposer de solutions, les données étaient datées, aucun fait n’était sourcé – ce qui, pour mon client, ne vaut rien. » Certains vont plus loin, jugeant que les réponses sont ni transparentes ni neutres. « Je constate que les algorithmes ont été nourris de culture et de logique anglo-saxonne, puritaine et bien-pensante : on est chez Disney, pas dans le monde réel », estime Jean-Louis Guillot, retraité. « La confiance envers une IA est affectée quand elle répond à l’opposé des présupposés moraux de l’utilisateur », confirme Dominique Soler, président du cabinet d’ergonomie Human Design Group (HDG). 
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-Viennent aussi grossir les rangs des sceptiques les personnes peu ou pas diplômées : aux Etats-Unis, les titulaires d’un bac ou d’aucun diplôme utilisent trois fois moins ChatGPT que les diplômés de niveau master, selon une étude du Pew Research Center réalisée en février 2024. Ce qui ne surprend pas l’historienne de l’Internet Valérie Schaeffer : « Beaucoup de gens peu diplômés ont relativement peu besoin d’écrire au quotidien », juge-t-elle. L’historienne rappelle au passage que les IA conversationnelles, si elles permettent désormais de dicter ses consignes, se pilotent plus généralement à l’écrit – un exercice qui peut être rebutant. 
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-Autre frein à la généralisation des usages : les fonctions des logiciels comme ChatGPT, souvent, ne sont pas décrites par des boutons clairs. « C’est une page blanche derrière laquelle on trouve des capacités infinies, le genre d’outil auquel l’humain n’est pas bon, explique Charlie Madier, directeur de la branche aérospatiale du cabinet d’ergonomie HDG. Connaître les aptitudes de ChatGPT demande un long apprentissage que la plupart des usagers ne feront pas. » 
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-Enfin, même parmi ceux qui trouvent un intérêt aux IA génératives, celles-ci peuvent inquiéter. Pour Dominique Soler, président du cabinet HDG, les bots conversationnels peuvent contribuer à éroder l’estime de soi en « dépossédant l’usager de sa créativité et de son libre arbitre ». « Je ne veux pas devenir dépendant de cet outil (…) de nature à annihiler l’effort intellectuel individuel », résume ainsi Alain Chardon, psychologue de 76 ans. 
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-Synthèse de documents et fiches de révision 
-Reste que ChatGPT a réussi à fidéliser, en moins de deux ans, une base d’usagers solide. A l’échelle mondiale, les utilisateurs hebdomadaires de ChatGPT sont passés de 100 à 200 millions ces dix derniers mois, selon OpenAI. Parmi ceux que nous avons pu interroger, beaucoup disent ne plus pouvoir s’en passer. Pour comprendre ce qui les distingue des déçus de ChatGPT, il faut s’intéresser à leurs usages et leurs profils. 
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-Selon le sondage du RISJ, la moitié des Français âgés de 18 à 24 ans se servent de ChatGPT toutes les semaines. Notre appel à témoins le confirme, les étudiants sont souvent friands de cette technologie, dont ils se servent pour synthétiser des documents. D’autres rédigent avec lui des fiches de révision ou encore, après avoir soumis leur mémoire à une IA, lui réclament des concepts pour l’enrichir. D’autres lui demandent d’élaborer un raisonnement à partir d’un plan, voire l’emploient pour paraphraser un texte afin d’échapper aux accusations de plagiat. 
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-Si l’on « dézoome » pour regarder toutes les classes d’âge, beaucoup de nos témoins utilisent les capacités de rédaction d’IA génératives pour produire rapidement des textes simples : « Plus le niveau d’exigence est bas, plus la foi dans l’utilité de chatGPT est grande », estime Arnaud Merle, directeur de la prospective chez HDG. Une minorité au contraire s’en sert pour apporter davantage de diversité à leurs textes. Il en va ainsi de Francis Baricault, un informaticien de 61 ans, qui personnalise les courriers envoyés en masse en fournissant à l’IA des détails sur leurs destinataires. Laura Maillet, une orthophoniste de 29 ans, s’en sert pour personnaliser des exercices en fonction des thèmes chers à ses patients. « L’IA permet d’adapter précisément le niveau de difficulté de l’exercice pour maintenir leur attention et leur intérêt », apprécie-t-elle. 
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-Usages inattendus 
-Parmi les usages minoritaires, ChatGPT est aussi employé comme correcteur orthographique. « Il est deux à trois fois plus rapide que les outils que j’utilisais avant, se félicite Maxence, étudiant en école de commerce et dyslexique. Il comprend beaucoup mieux le contexte et fait moins d’erreurs. Tout est corrigé d’un coup : pas besoin d’approuver mot par mot. » Même des témoins jugeant pourtant leur orthographe solide y trouvent leur intérêt : à leurs yeux, lorsque les IA conversationnelles reformulent leurs textes, le résultat est plus concis, les pensées mieux ordonnées, le français plus châtié. 
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-D’autres, naviguant entre les risques d’« hallucinations », quitte à vérifier parfois les informations sensibles à leurs yeux, se servent de ChatGPT et de ses concurrents comme autant de solutions permettant de contourner les moteurs de recherche, appréciant particulièrement d’échapper aux liens sponsorisés qui grèvent la pertinence des premières réponses de Google. Rentrée oblige, une poignée de nos témoins rapporte cet usage inattendu : ChatGPT comme audioguide, questionnant l’IA sur des sites archéologiques, dans des musées, dans des villes touristiques. A leurs yeux, le programme, capable de leur répondre d’une voix agréable, leur permet d’assouvir leur curiosité de façon beaucoup plus simple et immédiate que s’ils devaient interroger Google en tapant sur leur écran. 
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-Autant d’usages qui seraient probablement incompréhensibles aux yeux de nos témoins les plus sceptiques. La frontière entre les deux groupes est-elle pour autant figée ? « L’outil va s’imposer, se risque à pronostiquer Dominique Soler, probablement [par le biais de] l’environnement professionnel, poussé par le productivisme américain. » Cependant, selon le président du cabinet d’ergonomie HDG, « l’usage personnel viendra seulement derrière », car son utilité est encore difficile à décrypter pour beaucoup d’usagers. Selon Charlie Madier, cette adoption pourrait être très lente, car « il manque à ces outils une dimension sociale virale : beaucoup d’usagers de ChatGPT cachent qu’ils l’utilisent ». 
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-Nicolas Six 
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