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Le succès “éclatant” de la cyberattaque meurtrière contre le Hezbollah, le 17 septembre, risque de rester ponctuel et “tactique” si l’opération “bipeurs” est dépourvue d’un plan et d’une vision stratégique, notamment d’une offensive militaire à grande échelle, estiment plusieurs médias américains et israéliens.
Réservé aux abonnés Lecture 2 min. Publié le 20 septembre 2024 à 16h36
Cette photo distribuée par l’armée israélienne et prise le 19 septembre 2024, montre un avion de chasse en partance pour mener des frappes dans le sud du Liban. PHOTO/AFP
Si les attaques aux bipeurs du Hezbollah, le 17 septembre, ont indéniablement constitué une réussite “éclatante” pour Israël (qui ne les a pas renvendiquées) et redoré le blason de ses services de renseignement après le fiasco du 7 octobre 2023, il s’agit d’un succès tactique dépourvu d’objectif stratégique, et démontre l’écart existant entre l’establishment politique et sécuritaire israélien, estiment plusieurs médias internationaux.
“Bien qu’elles aient embarrassé le Hezbollah et semble avoir neutralisé nombre de ses membres, ces attaques n’ont pas modifié, jusqu’à présent l’équilibre militaire le long de la frontière israélo-libanaise”, constate The New York Times.
Les tirs transfrontaliers se poursuivent en effet depuis les explosions sans précédent au Liban, ayant fait près de 40 morts et environ 3 000 blessés. Pas plus tard que jeudi 19 septembre, “des dizaines de maisons ont été touchées” dans la localité israélienne de Metoula, visée par six à huit “missiles lourds”. En outre, deux soldats israéliens ont été tués et neuf autres bl
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