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-====== Valérie Trierweiler Hollande  ====== https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2024/08/21/on-n-echange-plus-un-mot-on-a-un-fichier-partage-pour-la-garde-des-enfants-c-est-tout-l-ex-haineux-ou-quand-un-amour-tourne-a-l-amer_6288601_3451060.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default 
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-https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2024/08/21/on-n-echange-plus-un-mot-on-a-un-fichier-partage-pour-la-garde-des-enfants-c-est-tout-l-ex-haineux-ou-quand-un-amour-tourne-a-l-amer_6288601_3451060.html 
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-GIULIA D’ANNA LUPO 
-L’ex haineux qui n’a jamais pardonné : « On n’échange plus un mot. On a un fichier partagé pour la garde des enfants, c’est tout » 
-Par Clara Georges 
-Par Clara Georges 
-Par Clara Georges 
-Aujourd’hui à 05h15, modifié à 10h45 
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-ENQUÊTE « A nos amours » (3/6). Le temps est un baume, paraît-il. Pourtant, il n’a parfois aucun effet sur certaines ruptures, où le sentiment amoureux se transforme en colère éternelle. Une situation qui peut virer à la condamnation à perpétuité. 
-Lecture 7 min 
-Retrouvez tous les épisodes de la série « A nos amours » ici. 
-C’est presque un art de vivre. Un dimanche soir, à minuit et demi, le 9 novembre 2015, Valérie Trierweiler tweete une photo de son buste arborant un tee-shirt « I’m too sexy for my ex ». « Trop sexy pour son ex », qui n’est autre que le président de la République, François Hollande. Un an plus tôt, elle avait publié Merci pour ce moment (Les Arènes, 2014), un essai autobiographique sur la fin de sa relation avec le même François Hollande. Une histoire d’ex lue par des centaines de milliers de personnes dans une douzaine de pays, dans laquelle, entre autres, elle balance une petite phrase sur les « sans-dents » qui collera à jamais à la peau du socialiste. Et encore, deux ans plus tôt, celle qui était encore la compagne du président avait publié, sur Twitter, un message de soutien au candidat dissident Olivier Falorni, opposé aux élections législatives à Ségolène Royal – une autre histoire d’ex. 
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-Lire aussi (2012) 
-Royal et Trierweiler, les femmes du président 
-A chaque fois, Valérie Trierweiler a fait l’objet de critiques virulentes. Elle était l’ex haineuse, revancharde, aigrie. Avec, jamais très loin en surplomb, la figure de « l’ex folle », de « l’hystérique » – sexisme, quand tu nous tiens ! « On se dit parfois qu’il y a des tweets qui valent toutes les expertises psychiatriques », avait ainsi écrit l’écologiste Eric Fallourd en réaction au tee-shirt à message. L’ancienne compagne de François Hollande, elle, a toujours nié avoir voulu lui nuire. « Ce n’est pas une vengeance, ce n’est pas une revanche, a-t-elle déclaré à la BBC. Ce n’est pas pour le détruire, c’est pour me reconstruire moi. » Avant de conclure : « La majorité des gens m’ont dit : “Ce n’est pas du tout un règlement de comptes. C’est presque un livre d’amour.” Voilà, c’est ça mon livre. » 
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-Un amour qui tourne à l’amer. Ils sont nombreux à l’avoir vécu à leurs dépens. Pour Jacques (prénom changé), 45 ans, cela fait dix ans que ça dure. Dix ans que son ancienne compagne et lui se sont dépacsés et, dans une atmosphère très tendue, sont passés devant le juge aux affaires familiales pour la garde de leurs deux enfants. Depuis, le pharmacien a emménagé dans une maison près de Blois avec sa nouvelle compagne ; ensemble, ils ont eu deux enfants. La garde alternée est toujours en place : ses aînés sont une semaine chez lui, une semaine chez leur mère. « Quand j’emmène les enfants chez elle, j’ai le droit de déposer le sac de transfert à l’intérieur, mais pas d’entrer, qu’il pleuve ou qu’il neige. Je n’ai jamais franchi son paillasson. Au bout du couloir, on aperçoit une cabane de jeu pour enfants. Un jour, ma fille [de sa deuxième union] a voulu aller y jouer avec ses sœurs aînées. Mon ex n’a pas voulu qu’elle entre. » 
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-Effet démultiplicateur de la parentalité 
-Jacques s’explique mal la persistance de la colère chez son ex. Il se souvient, bien sûr, que leur couple n’était pas heureux. « Je me suis bercé d’illusions, dit-il. J’ai mis sous le tapis nos différends parce que c’était ma dernière chance pour avoir des enfants. » A l’époque, ils se disputent beaucoup. Il vit comme des humiliations les engueulades publiques de sa compagne, elle passe une deuxième grossesse très difficile moralement, il est absent, elle doit se sentir délaissée. Après une énième dispute en public, ils se séparent. 
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-Lire aussi 
-La séparation des parents fait baisser durablement le niveau de vie des enfants 
-Mais dix ans ont passé, répète-t-il, incrédule. Dix ans ! « Je suis le réceptacle de sa colère. Je le vis très mal. J’aimerais pouvoir dire que je m’en fous, mais ce n’est pas vrai. Au début, je me disais que le temps arrangerait les choses. Maintenant, je n’ai plus cet espoir. » Lui aussi est en colère. Il n’a pas pardonné à son ex le jour où elle est allée chercher précipitamment leur fille à l’école lorsqu’elle a compris que c’était la nouvelle compagne de Jacques qui devait la récupérer, parce qu’il avait un empêchement. « Ça t’apprendra à prendre tes responsabilités », lui a-t-elle lancé. Pas pardonné, non plus, qu’au début de leur séparation elle décide que les enfants n’iront plus passer les samedis chez leurs grands-parents paternels, comme ils en avaient l’habitude. 
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-Jacques redoute tous les événements en commun, toutes les décisions parentales à prendre, d’autant qu’un fossé s’est creusé entre leurs façons respectives de vivre. « Ma compagne et moi vivons à la campagne, nous sommes très écolos. Cela fait au moins quatre ans que nous n’avons rien acheté de neuf. Pour l’entrée au collège de ma fille aînée, il a fallu lui acheter un portable, j’ai opté pour un reconditionné. Quand il est tombé en panne, mon ex m’a accusé et lui en a racheté un neuf, de marque chinoise. Tout est prétexte au conflit. » A défaut d’espérer une résolution, Jacques se résout à vivre ainsi. Il en parle à son psychiatre régulièrement. « Elle a besoin de m’engueuler tout le temps. C’est une manière d’entretenir le lien avec moi, quand bien même ce lien serait destructeur, conclut-il. J’y suis condamné. » 
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-Condamné, et même à perpète, puisque Jacques et son ex sont à jamais liés par leurs enfants. La parentalité a souvent un effet démultiplicateur sur les tensions entre ex-conjoints, dont les enfants sont les premières victimes, comme l’écrit la psychiatre et psychanalyste Marie-France Hirigoyen dans Séparations avec enfants (La Découverte, 224 pages, 20 euros). Son livre se penche plutôt sur les situations de violence et d’emprise ainsi que sur ce qu’elle nomme les « conflits sévères de la séparation », souvent lourdement judiciarisés, ce qui n’est le cas ni de Jacques ni celui des autres témoins rencontrés pour cet article. 
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-Détresse infinie 
-Mais elle évoque aussi les conflits ordinaires. Le tout-venant de la rancœur, de la petite pique, de l’agacement recuit. Lors d’une rupture, ces conflits sont inévitables, rappelle-t-elle. Au début, chacun réécrit en toute bonne foi sa version des faits. Chacun ses anecdotes et son storytelling, sa colère et sa tristesse, devant les copains ou la famille. Mais, le plus souvent, dans les deux ans qui suivent la séparation, les tensions s’apaisent. Parfois, dans 10 %, 15 %, voire 25 % des cas, selon les études, le conflit se poursuit après trois ans et se chronicise. Dans 5 % des cas, il se prolonge même au-delà d’une décennie. 
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-Lire aussi 
-Marie-France Hirigoyen, une psy à l’écoute des blessures invisibles 
-Lorsque le ressentiment d’un ex perdure plusieurs années, c’est bien souvent le signe d’une vulnérabilité, écrit Marie-France Hirigoyen. « Quand la vie de couple masquait une fragilité narcissique, la rupture peut provoquer un état dépressif. L’attachement envers l’ex-partenaire persiste d’ailleurs parfois longtemps après la séparation, surtout chez les personnes qui ont une faible estime d’elles-mêmes, et risque de se traduire par des comportements du registre amour-haine, qui viendront activer les conflits. » 
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-Je te déteste, moi non plus… A l’écran, récemment, c’est Sandra Choquet qui a le mieux incarné cette figure d’une ex fragile et bileuse dans la minisérie Tout va bien, réalisée par Camille de Castelnau, sur Disney +. Dans le rôle de Caroline, elle interprète une femme qui mène un combat obstiné et très judiciarisé pour la garde de sa fille contre son ex et la nouvelle compagne de celui-ci, Claire (Virginie Efira). Indifférente aux difficultés que traverse Claire, dont la petite-nièce est hospitalisée pour une leucémie, elle sonne à la porte à chaque alternance de garde, droite comme la justice, et les accuse de tous les maux : leur dentifrice abîme les gencives de sa fille, ils lui ont donné des poux, son sommeil est perturbé par la leucémie de la petite-nièce. « Ce mélange subtil de bêtise et de méchanceté, s’emporte un jour Claire. C’est vraiment une connasse ! » Sauf que non, Caroline n’est pas (qu’)une connasse. Elle est aussi une femme perdue, qui fond en larmes juste après avoir claqué la porte de son ex. Lui voit un bloc de colère, elle vit une détresse infinie. 
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-Lire aussi (2021) 
-« La garde alternée, ça marche si l’on habite l’un près de l’autre et que l’on s’entend bien » : comment des parents séparés innovent pour leurs enfants 
-C’est la face cachée de l’ex haineux. Que ressent-il au juste, quand les portes sont refermées, les enfants échangés ? Pourquoi m’envoie-t-il ce message hargneux à l’heure du dîner ? Qu’est-ce qui l’a énervé ? Face aux manifestations inopinées de l’autre, on en est réduit aux conjectures. Adèle (prénom changé), une cadre lyonnaise de 47 ans, a reçu pendant cinq ans des messages et des appels agressifs de son ex-mari. « Il me reprochait d’être trop permissive avec les enfants, m’accusait de monter notre fils cadet contre lui, de nuire à sa femme… » 
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-Puis, un jour de 2023, il l’a appelée pour rompre toute communication. « Il m’a hurlé dessus, m’a dit que j’étais une mauvaise personne, et qu’il ne voulait plus que je lui parle. » Depuis, Adèle est à la fois soulagée et affligée. « On n’échange plus un mot. On a un fichier partagé pour la garde, et c’est tout. Pour Parcoursup, on ne s’est même pas parlé. C’est tellement décevant. Nos fils font l’intermédiaire entre nous ; s’il y a un problème de mutuelle ou des objets à aller chercher, ce sont eux qui s’en occupent parce qu’il ne veut pas me voir. Evidemment, ils en souffrent. » 
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-Concentré de haine conjugale 
-Comment en sont-ils arrivés là ? Pourquoi lui en veut-il à ce point ? A défaut d’explication, Adèle a échafaudé sa propre théorie : « C’est comme s’il voulait faire en sorte que je n’existe plus. Je l’incommode. Mon analyse, c’est que je lui rappelle sa culpabilité et sa faute. » Après vingt ans de mariage, tandis qu’ils essayaient d’avoir un troisième enfant, l’époux d’Adèle lui a dit, un jour de 2018, qu’il ne l’aimait plus. 
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-Trois mois plus tard, elle a reçu un appel d’une femme se présentant comme l’ex-maîtresse de son mari qui, délaissée, prenait sa revanche sur lui en révélant la liaison. « Là, il m’a expliqué que ça faisait dix ans qu’il me trompait, raconte Adèle. Depuis que notre cadet avait 2 ans. Avec de nombreuses femmes. » De son propre aveu, Adèle est devenue « très très chiante, un peu harcelante ». Pendant un an, dévorée par la colère et le chagrin, elle lui fait payer ses tromperies. « J’ai mis du temps à m’en remettre. Mais, aujourd’hui, je suis passée à autre chose, lui non. J’ai fait une thérapie, lui non. Je pense qu’il s’en veut, mais qu’il est plus facile de m’en vouloir à moi. » 
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-La meilleure défense, surtout contre ses propres sentiments, c’est l’attaque. La série britannique The Split, sur Arte.tv, qui raconte les affres professionnelles et intimes d’une avocate en droit de la famille, Hannah Stern, en offre une illustration douloureuse. Tromperies, mensonges, vengeance, le tout est joliment empaqueté dans des prenups, des contrats de mariage qui préparent déjà le divorce… C’est un concentré de haine conjugale qui défile dans ce cabinet pour ultrariches. On regarde avec des frissons d’horreur le couple idéal d’Hannah se déliter. Ce couple à la fois drôle et tendre, qui a élevé trois enfants sur fond de câlins et d’humour british, ce couple d’autant plus aimable que l’on en perçoit les failles et les doutes, ce couple que tous leurs proches envient, finit par se cracher des horreurs, la bave aux lèvres, devant tout le monde. Et si nous étions tous comme eux ? Si nous hébergions à notre insu des sentiments que nous ne soupçonnons même pas ? Le versant obscur de l’amour, prêt à se déverser en torrents de bile ? Il y a peut-être bien un ex haineux qui sommeille en chacun de nous. 
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-Retrouvez tous les épisodes de la série « A nos amours » ici. 
-Clara Georges 
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