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-====== Le Monde – Les obsessions d’Elon Musk : repeupler la planète et « détruire le virus woke »   ====== https://www.lemonde.fr/international/article/2024/08/13/les-batailles-d-elon-musk-repeupler-la-planete-et-detruire-le-virus-woke_6278987_3210.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default 
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-https://www.lemonde.fr/international/article/2024/08/13/les-batailles-d-elon-musk-repeupler-la-planete-et-detruire-le-virus-woke_6278987_3210.html 
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-DANIEL ACKER / BLOOMBERG VIA GETTY IMAGES 
-Les obsessions d’Elon Musk : repeupler la planète et « détruire le virus woke » 
-Par Arnaud Leparmentier (New York, correspondant) 
-Par Arnaud Leparmentier (New York, correspondant) 
-Par Arnaud Leparmentier (New York, correspondant) 
-Aujourd’hui à 05h00, modifié à 13h51 
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-ENQUÊTE Le milliardaire ne cesse d’évoluer vers la droite radicale. Ses prises de position sur les sujets de société s’expliquent en partie par son parcours personnel et la transition de genre d’un de ses enfants. 
-Lecture 7 min 
-Il a fallu deux heures d’entretien avec Jordan Peterson, psychologue canadien radical vêtu d’une veste décorée d’icônes chrétiennes, pour qu’Elon Musk, fondateur de SpaceX et de Tesla, donne la clé de sa bascule idéologique : la transition de genre de son enfant mineur pendant la période du Covid-19. « Mon fils Xavier est mort, tué par le virus woke », a déclaré, fin juillet, Elon Musk, avant de rappeler le contexte de son jugement. « J’ai été trompé en signant des documents pour l’un de mes fils aînés. On m’a dit qu’il pourrait se suicider si… » 
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-Elon Musk et Peter Thiel mettent leurs fortunes et leurs réseaux au service de Donald Trump et de J. D. Vance 
-Et l’homme d’affaires, par ailleurs propriétaire du réseau social X, de préciser : « C’est diabolique. Vous prenez ces enfants qui sont évidemment souvent bien en dessous de l’âge du consentement. Presque tous les enfants traversent une crise d’identité. Cela fait partie de la puberté. Il est tout à fait possible pour les adultes de manipuler les enfants qui traversent une crise d’identité et de leur faire croire qu’ils ne sont pas du bon sexe. » Et, pour finir, cette résolution : « J’ai juré de détruire le virus woke après cela. » 
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-L’intéressée, qui se nomme Vivian Wilson depuis qu’elle a atteint sa majorité en 2022, changé de prénom et pris le nom de sa mère, a riposté sur Thread, le fil du groupe Meta. « Il ne sait pas à quoi je ressemblais quand j’étais enfant, car il n’était tout simplement pas là, a-t-elle dit à propos de ce père qu’elle n’a pas revu depuis quatre ans. Et, pendant le peu de temps où il était là, j’ai été sans cesse harcelée à cause de ma féminité et de mon homosexualité. » 
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-La confession d’Elon Musk permet de comprendre sa radicalisation vis-à-vis des questions de genre et son évolution idéologique. Désormais âgé de 53 ans, ce libertarien – autrement dit adepte d’une liberté quasi absolue – a dérivé aux confins de l’extrême droite et confirmé son soutien à Donald Trump dans la foulée de la tentative d’assassinat dont l’ancien président a été victime, le 13 juillet, en Pennsylvanie. Il a même réalisé avec le candidat populiste un entretien sur X, lundi 12 août, qui a été fortement perturbé par des problèmes techniques. C’est ainsi avec lui, tout se mélange : vie professionnelle et vie politique, vie privée et vie sexuelle, qu’il l’expose sur X ou que la presse l’évoque. 
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-A bien y regarder, ses convictions remontent à son enfance, dans l’Afrique du Sud « blanche » de l’apartheid. Son univers mental est alors nourri d’informatique, de science-fiction et de super-héros. L’enfant, timide et solitaire, qui révélera plus tard qu’il était autiste, atteint du syndrome d’Asperger, joue à Donjons et dragons et code l’informatique sur son ordinateur Commodore. « L’Afrique du Sud était à l’époque une société très macho : il était dans une école de garçons et ne jouait pas au rugby », nous confiait, en 2021, son oncle Scott Haldeman. 
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-Une crainte, la disparition de l’espèce humaine 
-Jeune ingénieur débarqué dans la Silicon Valley, près de San Francisco, il tente, au tournant du siècle, de mettre en œuvre ses rêves les plus fous : acheter des fusées russes pour expédier des plantes sur Mars et créer une atmosphère. Habité par une paranoïa – la disparition de l’espèce humaine –, il veut faire de l’homme une espèce multiplanétaire et assurer ainsi sa survie, au cas où la Terre deviendrait invivable. 
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-Ces Américains en croisade pour faire le plus d’enfants possible, et sauver l’humanité 
-Lors d’un séjour épique à Moscou en 2001, ses deux compagnons de voyage se moquent de lui en le voyant plongé dans son ordinateur. « Que peut bien faire cet idiot ? », demande l’un en donnant un coup de coude au second. « Il doit se préparer à sauver le monde. » De là naîtra l’aventure SpaceX, censée conquérir Mars. Mais, à court terme, Elon Musk entend augmenter la population de la planète. « L’un des plus grands risques pour la civilisation est le faible taux de natalité… Si les gens n’ont pas plus d’enfants, la civilisation va s’effondrer », expliquait-il, en 2021, lors d’un forum du Wall Street Journal. « La véritable bataille se joue entre les extinctionnistes et les humanistes », ajoutait-il, fin 2023. 
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-Son inquiétude concerne manifestement l’Occident. « La civilisation peut finir avec un bang ou avec un gémissement (dans des couches pour adultes) », publiait-il sur X, en juin, au-dessus d’une carte montrant le déclin démographique de l’Europe. Pour ce qui est des Etats-Unis, le sursaut ne saurait venir du Sud, puisque lui-même passe son temps à fustiger l’« invasion » de migrants décidés à traverser le rio Grande pour rejoindre le territoire américain. 
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-L’homme n’est pas religieux, mais il se définit comme « chrétien culturel ». Derrière le terme « chrétien », sans doute faut-il lire « occidental », même si les trois quarts d’entre eux vivent dans des pays du Sud. « A moins que davantage de courage ne se mobilise pour défendre ce qui est juste et bon, le christianisme périra », assenait-il, le 27 juillet, rejoignant ainsi la droite chrétienne américaine dans son soutien à Israël. 
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-Une vie faite de conflits publics 
-Pour tenter d’endiguer ce déclin qui l’obsède, Elon Musk fait sa part du travail, puisqu’il revendique la paternité de douze enfants et leur inculque ses méthodes, en les scolarisant depuis 2014 dans une école spéciale créée par ses soins sur le campus de SpaceX, Astra Nova School. Il faut dire que son propre cadre familial est fait de transgression, avec une mère de 76 ans qui a des rêves d’éternité en faisant la top-modèle en couverture des magazines, tandis que son père a eu deux enfants avec la fille de sa deuxième femme. 
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-Avant de se marier en 2000 avec Justine Wilson Musk, une autrice canadienne d’un an sa cadette rencontrée lors de leurs études au Canada, ils avaient discuté des nombreux enfants qu’il voulait avoir. Après la mort subite d’un nourrisson, en 2002, ils ont procédé à des fécondations in vitro et ont eu cinq autres bébés, dont Vivian Wilson, née en 2004. M. Musk en a par la suite eu au moins six autres, par fécondation in vitro ou mère porteuse, dont trois avec la chanteuse canadienne Claire Boucher, alias Grimes. Les prénoms de ces enfants attestent d’un imaginaire digne de la science-fiction : un fils est prénommé X Æ A-XII, mais surnommé « X » ; une fille, Exa Dark Siderael, mais elle a été renommée « Y » (prononcer Why) ; un garçon prénommé Techno Mechanicus est surnommé « Tau ». 
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-La vie de Musk est faite de conflits publics. Ainsi, l’ancien couple se dispute la garde des enfants devant les tribunaux, une audience ayant eu lieu au Texas cet été. Mais il se veut aussi un bon père, toujours prêt à se faire photographier avec le petit « X » sur ses épaules. Ce garçon de 4 ans l’accompagne jusque dans des rendez-vous avec le président turc, Recep Tayyip Erdogan. 
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-« S’amuser » et « se reproduire » 
-L’homme d’affaires a également eu trois enfants avec une autre Canadienne, Shivon Zilis, dont un en juin. Entre eux, tout a commencé par une proposition de don de sperme, sans relation amoureuse. La mère, ingénieure de talent aujourd’hui à la tête de Neuralink, l’entreprise de Musk spécialisée dans les implants au cerveau, revendique une sélection génétique. Musk « veut vraiment que les gens intelligents aient des enfants, alors il m’a encouragée à le faire, déclare-t-elle dans la biographie de son compagnon publiée en 2023 par Walter Isaacson (Elon Musk, Fayard). Si le choix est entre un donneur de sperme anonyme ou le faire avec la personne que vous admirez le plus au monde, pour moi c’était une décision plutôt facile ». 
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-Se reproduire, c’est le grand projet du milliardaire. Evoquant la transition de sa fille, il ne parle pas de ses souffrances mais, pris par son obsession, qualifie ses traitements médicaux de « stérilisation » et déplore que les personnes transgenres ne puissent « plus jamais avoir d’enfants ». Doté d’une fortune estimée à près de 220 milliards de dollars, il utilise ses pouvoirs de capitaine d’industrie pour peser sur ce sujet de société. Ainsi a-t-il annoncé, mi-juillet, sa volonté de déplacer au Texas le siège de SpaceX et celui de X, situés en Californie, en raison d’une loi interdisant aux écoles de cet Etat de notifier aux parents le changement de genre des élèves sans consentement de ces derniers. « Le but de cette loi diabolique est de briser la relation parent-enfant et de donner la charge de vos enfants à l’Etat », accusait-il alors. 
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-Elon Musk va déplacer les sièges de X et de SpaceX au Texas pour protester contre une loi protégeant les personnes transgenres en Californie 
-En tant que libertarien, Musk ne s’est jamais vraiment prononcé sur l’avortement, mais sa réticence s’est sentie en novembre 2023, lorsque l’Ohio a adopté un amendement constitutionnel protégeant l’accès à l’avortement. « On a enseigné aux femmes occidentales qu’une grossesse accidentelle est la pire chose qui puisse leur arriver, disait-il alors. Ainsi, elles s’opposent fermement à l’interdiction de l’avortement comme étant une menace existentielle. De nombreux hommes craignent également de ne plus pouvoir s’amuser si l’avortement est interdit. » 
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-« S’amuser » et « se reproduire », tel est manifestement le double objectif de ce quinquagénaire qui, selon une longue enquête publiée le 11 juin par le Wall Street Journal, a multiplié les liaisons avec des salariées ou des stagiaires de SpaceX. La pratique américaine proscrit le plus souvent les relations entre employés, a fortiori lorsqu’il existe un lien hiérarchique, mais ce n’est pas du ressort de la loi, et Musk s’en fiche. L’enquête en question, qui ne cite pas les femmes concernées mais se fonde entre autres sur des déclarations sous serment, décrit un patron avide de conquêtes mais maladroit, décidé à régler les conflits avec des chèques de départ parfois mirobolants assortis de clauses de confidentialité absolue. 
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-Absence de maturité personnelle 
-Désireux d’avoir d’autres enfants, il aurait proposé à une collaboratrice directe de SpaceX de les porter, ce que la jeune femme a refusé. Leurs relations professionnelles se sont dégradées et, après avoir quitté l’entreprise en 2013, elle a reçu un package de 1 million de dollars. Le Wall Street Journal accuse également le milliardaire d’avoir proposé en 2016 à une hôtesse de l’air de son jet privé, après s’être exhibé, des relations sexuelles en échange d’un cheval. Elon Musk a qualifié ces accusations de « complètement fausses », mais l’hôtesse a signé un protocole d’accord en 2018 lui octroyant 250 000 dollars. Des employés ont alors publié une lettre de protestation sur la manière dont étaient gérés en interne les cas de harcèlement. 
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-Le Wall Street Journal rapporte d’autres aventures sans lendemain, résumées par une femme dans un SMS à un ami : « Pourquoi autant d’hommes de ma vie sont-ils aussi bizarres ? » Musk n’a pas répondu au Wall Street Journal, mais son bras droit, Gwynne Shotwell, directrice opérationnelle de SpaceX, l’a fait : « Les contrevérités, les déformations de la réalité et les révisions historiques de votre mail dépeignent un récit complètement trompeur, a-t-elle déclaré. Elon est l’un des meilleurs êtres humains que je connaisse. » 
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-En réalité, M. Musk est de toutes les polémiques qui révèlent curieusement une absence de maturité personnelle. Récemment, il a participé à la curée sur les réseaux sociaux contre les membres féminins du Secret Service chargées de protéger Donald Trump : « Avoir une petite personne comme couverture corporelle pour un homme grand, c’est comme un slip de bain trop petit à la plage : ça ne couvre pas le sujet », a-t-il publié sur X avant de se reprendre. « Cela peut être un homme ou une femme, pour être clair, il suffit d’être assez grand pour faire le travail. Quelqu’un comme Brienne de Torth [guerrière de Game of Thrones] ferait l’affaire. » Mère ou guerrière, tel est l’univers féminin d’Elon Musk, un des hommes les plus riches du monde. 
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-Arnaud Leparmentier (New York, correspondant) 
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